Fraude fiscale – Déclaration spontanée

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BFH : Échange d’informations financières conforme à la constitution – Réf. : IX R 36/21

 

L’échange automatique d’informations financières (AIA) est devenu une arme redoutable dans la lutte internationale contre l’évasion fiscale. Les contribuables en Allemagne ne peuvent pas prétendre que l’échange d’informations viole leurs droits fondamentaux. L’échange de données financières est conforme à la constitution, a précisé la Cour fédérale des finances (BFH) dans son arrêt du 23 janvier 2024 (Réf. : IX R 36/21). En cas d’évasion fiscale, les personnes concernées disposent toujours de la possibilité d’une déclaration spontanée exonératoire.

Ceux qui voulaient dissimuler des revenus aux autorités fiscales ont longtemps déposé leur argent sur des comptes à l’étranger en Suisse, en Autriche ou au Liechtenstein. Ces paradis fiscaux sont cependant révolus. De nombreux États coopèrent désormais avec les autorités fiscales nationales et participent à l’échange automatique d’informations financières (AIA). Des informations détaillées sur les soldes de comptes, les revenus et les gains sont transmises aux autorités fiscales. Les fonds non déclarés sur des comptes à l’étranger ne restent ainsi pas longtemps non découverts et des poursuites pour évasion fiscale sont à craindre, selon MTR Legal, cabinet de conseil également en droit fiscal et pénal fiscal.

 

Demande de suppression des données financières transmises

 

Contre l’échange automatique d’informations financières, des contribuables en Allemagne ont tenté de lutter avec un compte commun en Suisse. Après avoir échoué auprès du ministère fédéral des Finances, ils ont porté leur requête devant la Cour fédérale des finances. Les plaignants possédaient un compte commun avec un dépôt en Suisse. Les soldes de comptes ont été transmis par les autorités suisses dans le cadre de l’échange automatique d’informations au Bureau central fédéral des impôts allemand (BZSt), qui a stocké et traité les données.

Les plaignants s’y sont opposés. Ils ont exigé la suppression des données transmises. Ils ont essentiellement justifié cela en affirmant que la transmission des soldes de comptes violait leur droit fondamental à l’autodétermination informationnelle.

 

La plainte échoue devant la Cour fédérale des finances

 

La plainte a échoué devant le tribunal fiscal de Cologne et n’a pas non plus réussi en appel devant la Cour fédérale des finances. Les plaignants n’ont aucun droit à une injonction ou à la suppression de leurs données issues de l’échange automatique d’informations. Le traitement des données par le BZSt est légitime et intervient dans le cadre de l’échange automatique d’informations sur les comptes financiers, a clarifié la BFH.

L’Allemagne et de nombreux autres États se sont engagés à échanger des informations sur des comptes bancaires à l’étranger afin de renforcer la lutte contre l’évasion fiscale. L’échange automatique d’informations sur les comptes financiers vise à assurer l’honnêteté fiscale et à prévenir l’évasion fiscale, a expliqué la BFH. Les plaignants n’ont droit ni à une revendication selon le Règlement général sur la protection des données (RGPD) ni à une demande de cessation ou de suppression d’une atteinte du droit public.

 

Droit à l’autodétermination informationnelle non violé

 

Le droit à l’autodétermination informationnelle garantit certes que chacun puisse en principe décider lui-même de la divulgation et de l’utilisation de ses données personnelles. Mais ce droit connaît des limites. Une atteinte à ce droit fondamental est possible si un objectif légitime de l’intérêt général est poursuivi et si le principe de proportionnalité est respecté. C’est le cas ici, selon la BFH. En l’absence de possibilités de contrôle, l’imposition des revenus du capital à l’étranger dépendrait principalement de la loyauté fiscale des contribuables. L’échange automatique d’informations financières est donc un moyen légitime de lutter contre l’évasion fiscale. Il vise à assurer l’honnêteté fiscale et à prévenir l’évasion fiscale, a souligné la BFH.

 

Déclaration spontanée exonératoire

 

L’évasion fiscale est sanctionnée de manière conséquente. Les amendes et les peines de prison peuvent être les conséquences. Ceux qui ont des revenus non déclarés sur un compte à l’étranger peuvent cependant encore faire une déclaration spontanée exonératoire.

Le législateur a néanmoins imposé certaines conditions à la déclaration spontanée pour qu’elle puisse avoir un effet exonératoire. Elle doit ainsi être complète et contenir toutes les informations fiscales pertinentes des dix dernières années. De plus, elle doit être faite en temps utile, c’est-à-dire avant que l’évasion fiscale ne soit découverte par les autorités. De petites erreurs peuvent déjà entraîner une perte de l’effet exonératoire de la déclaration spontanée. Même dans ce cas, elle peut au moins avoir un effet atténuant sur la peine.

 

MTR Legal dispose d’une grande expérience en droit pénal fiscal et dans la réalisation d’une déclaration spontanée.

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