Un gérant est responsable en cas de violation du RGPD

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En plus de la société, les directeurs sont également responsables des dommages et intérêts pour violation du RGPD. Cela ressort d’un arrêt de la Cour d’appel de Dresde (réf. : 4 U 1158/21).

Sur le plan juridique, il est controversé de savoir si, outre la société, les directeurs peuvent également être responsables envers les personnes concernées en cas de violation de la protection des données. La Cour d’appel de Dresde a confirmé cette responsabilité dans un arrêt remarquable du 30 novembre 2021, selon le cabinet d’avocats MTR Rechtsanwälte.

Les explications de la cour d’appel de Dresde concernant les faits sont succinctes. Autant qu’on puisse en juger, le demandeur souhaitait être admis dans une association enregistrée. Le directeur a donc fait procéder par un détective à des recherches sur le passé du demandeur. Il est apparemment ressorti de cela que ce dernier avait déjà commis une infraction. Le directeur a transmis les résultats des recherches au conseil d’administration, qui a ensuite refusé la demande d’adhésion.

Le demandeur a revendiqué des droits à des dommages et intérêts pour violation de la protection des données conformément à l’art. 82 du RGPD. Bien que le tribunal de première instance de Dresde ne lui ait pas accordé le montant réclamé de 21 000 euros, il lui a néanmoins accordé la somme de 5 000 euros. Les dommages et intérêts doivent être supportés conjointement par l’association et le directeur. La Cour d’appel de Dresde a confirmé ce jugement en appel. Le traitement illicite des données par les défendeurs justifiait la demande de dommages et intérêts pour un préjudice immatériel. L’espionnage et la transmission des résultats ont dépassé le seuil de la bagatelle.

Conformément à l’art. 82, paragraphe 1 du RGPD toute personne ayant subi un préjudice matériel ou immatériel du fait d’une violation de ce règlement a droit à des dommages et intérêts de la part du responsable de traitement ou du sous-traitant..

La Cour d’appel de Dresde a précisé que le directeur général d’une SARL est un responsable au sens du RGPD aux côtés de la société. Ainsi, le directeur général est également responsable en cas de demande de dommages et intérêts. La révision n’a pas été autorisée par la cour d’appel.

Si d’autres tribunaux se rallient à la jurisprudence de la Cour d’appel de Dresde, cela pourrait avoir des conséquences importantes pour les risques de responsabilité des directeurs généraux.

Des avocats expérimentés peuvent conseiller en cas de violations de la protection des données.