Que ce soit à la maison ou au bureau – beaucoup de gens sont quotidiennement en contact avec le droit informatique. Cela inclut notamment l’utilisation de logiciels et les licences nécessaires à cet effet.
Quiconque souhaite utiliser son ordinateur a besoin du logiciel approprié à ses besoins. Les droits d’utilisation doivent être acquis pour le logiciel requis. Quiconque utilise un logiciel sans la licence nécessaire doit s’attendre à des injonctions et des poursuites en dommages-intérêts, explique le cabinet MTR Rechtsanwälte.
Le droit informatique s’appuie fortement sur le droit d’auteur dans le cadre des contrats de licence. Ainsi, le développeur d’un logiciel détient automatiquement le droit d’auteur sur le programme, sans avoir à enregistrer ses droits pour qu’ils soient protégés. Cela implique également que toute personne souhaitant utiliser ce logiciel doit obtenir une licence appropriée.
L’étendue des droits d’utilisation lors de la vente ou de la mise à disposition du logiciel est généralement librement négociable entre les parties. Les licences peuvent être limitées tant en ce qui concerne l’utilisation matérielle que l’utilisation spatiale ou temporelle du logiciel. Il convient de distinguer entre les droits d’utilisation simples et exclusifs.
Si seuls des droits d’utilisation simples ont été transférés, l’auteur du logiciel peut encore accorder les droits d’utilisation à d’autres. Le titulaire de la licence est autorisé à utiliser le logiciel de la manière convenue. Il doit donc veiller à ce que les droits d’utilisation accordés soient suffisants pour ses besoins et couvrent l’utilisation prévue.
En revanche, si une licence exclusive est acquise, les droits d’utilisation ne peuvent plus être transférés à des tiers, de même que l’auteur est alors exclu d’une utilisation ultérieure du logiciel. Le droit d’utilisation exclusif inclut la commercialisation et l’exploitation du programme.
Si aucun accord concernant l’étendue des droits d’utilisation n’est conclu lors de l’octroi de la licence, le but contractuel sous-jacent détermine selon l’article 31, paragraphe 5, de la loi sur le droit d’auteur (UrhG) la nature et l’étendue de l’utilisation.
Lors de la rédaction des contrats de licence, les parties doivent toujours veiller à ce que les droits d’utilisation soient accordés dans la mesure nécessaire pour éviter les litiges juridiques ultérieurs. Des avocats expérimentés en droit informatique peuvent fournir des conseils.