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Avis d’exonération

Définition et qualification juridique de l’avis de dispense

Ein Avis de dispense est un acte administratif délivré par une autorité fiscale compétente ou une autre autorité publique allemande à une personne physique ou morale, qui atteste à cette dernière l’exonération d’une obligation fiscale ou d’obligation de retenue à la source. L’avis de dispense intervient fréquemment dans le cadre de la retenue d’impôt sur les revenus de capitaux, de la taxe prélevée sur les prestations de construction ou pour les personnes morales. Par cet avis, la personne ou l’institution concernée est exonérée de l’obligation de retenir et de reverser l’impôt, ou bénéficie d’un allègement fiscal.

Domaines d’application de l’avis de dispense

Impôt sur les revenus de capitaux et ordre de dispense

Dans le cadre de l’impôt sur le revenu, un impôt sur les revenus de capitaux tel que les intérêts ou dividendes est perçu à titre d’impôt libératoire. Les particuliers peuvent au moyen d’un ordre de dispense demander à leur banque d’exonérer leurs revenus de capitaux de l’impôt jusqu’au montant forfaitaire d’épargneur. Pour les personnes morales, fondations, autres organismes ainsi que dans des cas particuliers, c’est l’administration fiscale qui délivre un avis de dispense afin d’attester l’allègement fiscal.

§ 48b EStG – Taxe prélevée sur les prestations de construction

Dans le secteur du bâtiment, l’article 48b de la Loi sur l’impôt sur le revenu (EStG) réglemente l’avis de dispense pour les prestations de construction. Selon l’article 48 EStG, le donneur d’ordre doit en principe retenir 15 % du montant de la facture à titre de taxe sur les prestations de construction et la reverser à l’administration fiscale. Toutefois, si le donneur d’ordre dispose d’un avis de dispense valable au bénéfice du cocontractant, cette obligation de retenue ne s’applique pas. Le droit de délivrance ainsi que les conditions et le contenu d’un tel avis sont définis à l’article 48b EStG.

Autres cas de dispense

Des avis de dispense sont également délivrés dans le cadre de l’impôt sur les sociétés (par exemple pour les organismes d’utilité publique selon l’article 5 al. 1 n° 9 KStG), confirmant l’exonération ou des allégements fiscaux. En outre, il existe en matière de TVA des situations dans lesquelles des avis de dispense jouent un rôle, notamment pour l’exonération fiscale des livraisons intracommunautaires.

Délivrance et conditions

Dépôt de la demande et procédure de contrôle

La délivrance d’un avis de dispense s’effectue exclusivement sur demande de la personne ou de l’institution assujettie à l’impôt auprès de l’administration fiscale compétente. Lors de l’instruction, l’administration vérifie notamment :

  • Les conditions personnelles et matérielles de la dispense,
  • Les obligations de déclaration et de coopération fiscale,
  • L’absence d’arriérés fiscaux,
  • La fiabilité et l’intégrité fiscale du demandeur.

Dans le secteur du bâtiment (article 48b EStG), il convient par exemple de prouver qu’aucune dette fiscale n’est en suspens et que le demandeur a dûment respecté ses obligations fiscales par le passé.

Durée de validité et révocation

Les avis de dispense sont généralement délivrés pour une durée limitée, habituellement d’un à trois ans. L’administration fiscale peut révoquer ou restreindre l’avis de dispense, par exemple en cas d’irrégularités découvertes ultérieurement, de fraude fiscale ou de disparition des conditions requises.

Transmission électronique

À l’ère du numérique, la transmission des avis de dispense s’effectue souvent par voie électronique, notamment entre entreprises et administrations fiscales, afin d’accélérer les processus et de prévenir les abus.

Importance et conséquences en droit fiscal

Effet à l’égard de tiers

Un avis de dispense sert à prouver à l’égard de tiers (par exemple banques, maîtres d’ouvrage) que, pour un fait précis, il n’existe pas d’obligation de retenue ou de prélèvement. Les tiers qui se fient à un avis de dispense valide sont généralement exonérés de la responsabilité du non-reversement de l’impôt (§ 48 EStG).

Responsabilité et prévention des abus

La prévention des abus est une préoccupation majeure du législateur. Une utilisation abusive ou une modification ultérieure des circonstances (par exemple infraction fiscale) peut entraîner le retrait de l’avis et la responsabilité rétroactive. Les donneurs d’ordre et les payeurs doivent donc vérifier la validité et l’authenticité de l’avis de dispense.

Recours juridiques

En cas de refus d’un avis de dispense ou de sa révocation, le demandeur peut former un recours dans un délai d’un mois à compter de la notification. En cas d’échec de la réclamation préalable, un recours devant le tribunal fiscal compétent peut être exercé.

Différences avec des notions similaires

  • Ordre de dispense : Utilisé pour les investisseurs privés afin d’exonérer d’impôt les intérêts ou dividendes dans la limite du forfait d’épargne.
  • Attestation de régularité fiscale : Utilisée lors des opérations immobilières en droit fiscal, elle n’est cependant pas équivalente à un avis de dispense.
  • Attestation selon l’article 13b UStG : Concerne l’inversion du redevable fiscal pour certaines prestations, mais se distingue structurellement de l’avis de dispense.

Résumé

L’avis de dispense est un instrument central d’allègement fiscal et de simplification des processus administratifs en droit fiscal. Il assure la sécurité juridique, protège contre des retenues d’impôts inutiles et réglemente les responsabilités entre les prestataires, les bénéficiaires et l’administration fiscale. Sa forme, ses conditions et ses effets sont clairement définis par la loi et sont soumis au contrôle de l’administration fiscale.

Bases juridiques (extrait)

  • Loi sur l’impôt sur le revenu (EStG), notamment §§ 44a, 48, 48b
  • Loi sur l’impôt sur les sociétés (KStG), notamment § 5
  • Loi sur la taxe sur la valeur ajoutée (UStG), notamment § 4 et suivants.

Informations complémentaires

Des informations complémentaires figurent dans les instructions d’application de la loi sur l’impôt sur le revenu ainsi que dans les circulaires et instructions administratives publiées au niveau fédéral ou régional. Pour les modifications récentes et les détails, il est recommandé de consulter les publications actualisées des administrations fiscales.

Questions fréquemment posées

Quand et sous quelles conditions un avis de dispense est-il délivré ?

L’avis de dispense est délivré par l’administration fiscale compétente sur demande d’une personne morale, par exemple une association, une fondation ou une GmbH d’utilité publique, lorsque, après examen des statuts et de la gestion effective, il est établi que les conditions légales du caractère d’utilité publique au sens des §§ 51 et suivants du code fiscal allemand (AO) sont remplies. Pour la délivrance, il faut généralement présenter régulièrement un rapport d’activité, les comptes annuels et, le cas échéant, d’autres pièces justificatives, afin de vérifier la poursuite effective et statutaire d’objectifs fiscalement privilégiés. La période pour laquelle l’avis de dispense est délivré dépend de la fréquence des contrôles par l’administration fiscale, généralement tous les trois ans. Ce n’est qu’à compter de la délivrance que des avantages fiscaux, tels que la remise d’attestations de dons, peuvent être accordés.

Quelles sont les conséquences juridiques de la détention d’un avis de dispense ?

L’avis de dispense est la confirmation administrative qu’une organisation était, durant la période contrôlée, d’utilité publique, charitable ou religieuse et est donc exonérée de l’impôt sur les sociétés, de la taxe professionnelle et, dans certains cas, également de la TVA conformément à l’article 3 n° 6 GewStG et à l’article 5 al. 1 n° 9 KStG. L’avis autorise également la délivrance d’attestations de dons aux donateurs, permettant à ces derniers de déduire fiscalement leurs dons. En l’absence d’avis de dispense valide, aucun avantage fiscal ne peut être accordé ; cela entraîne des conséquences fiscales et civiles considérables, notamment des réclamations fiscales rétroactives et des demandes de dommages-intérêts.

Quels sont les recours contre un refus ou une révocation d’un avis de dispense ?

Si une demande d’avis de dispense est rejetée ou si un avis déjà délivré est révoqué, un recours est en principe ouvert à la personne morale concernée. Premièrement, un recours administratif peut être formé dans un délai d’un mois à compter de la notification conformément au § 347 AO. Si le recours administratif n’aboutit pas, il est possible d’intenter une action devant le tribunal fiscal. Pendant la procédure de recours ou d’action, il est possible, sous certaines conditions, de demander la suspension de l’exécution. Dans cette procédure, l’administration fiscale est tenue de réexaminer la décision au regard de tous les faits pertinents et des dispositions juridiques applicables.

Quelles obligations subsistent après la délivrance d’un avis de dispense ?

Après la délivrance de l’avis de dispense, la personne morale est tenue d’assurer durablement son activité d’utilité publique et d’en apporter régulièrement la preuve. Cela inclut notamment une comptabilité correcte, la présentation des rapports annuels d’activité, des comptes de recettes et de dépenses, ainsi que d’autres documents à la demande de l’administration fiscale. Toute modification des statuts ou de la gestion effective susceptible d’affecter l’utilité publique doit être immédiatement déclarée à l’administration fiscale compétente. En cas de non-respect de ces obligations, l’utilité publique peut être retirée rétroactivement et l’avis de dispense révoqué, ce qui peut entraîner des rappels d’impôts.

Dans quelle mesure l’avis de dispense est-il déterminant pour l’octroi de reçus de dons ?

Un avis de dispense est la base juridique autorisant la délivrance de reçus de dons, nécessaires à la déduction fiscale des dons par les donateurs auprès des autorités fiscales. Seuls les bénéficiaires disposant d’un avis de dispense valable et non expiré au moment du don remplissent les conditions matérielles pour délivrer de tels reçus selon le § 50 EStDV. Si une association est ultérieurement déclarée non d’utilité publique, l’autorisation pour les reçus de dons est révoquée rétroactivement. Cela peut entraîner à la fois des conséquences civiles à l’égard des donateurs et des conséquences fiscales pour la personne morale.

Quelle est l’importance de la gestion effective pour la validité de l’avis de dispense ?

La gestion effective d’une organisation doit en permanence satisfaire aux exigences du droit relatif à l’utilité publique. Il ne suffit pas que les statuts remplissent formellement les conditions requises – il est décisif que l’association, la fondation ou autre organisme emploie ses moyens exclusivement et directement aux fins fiscales prévues dans ses statuts. Un écart entre la gestion effective et les statuts, même postérieurement à la délivrance, peut entraîner la révocation de l’avis de dispense et des conséquences fiscales rétroactives. L’administration fiscale peut à tout moment – y compris à l’improviste – contrôler la concordance de la gestion effective avec les exigences du code fiscal.