Les règles de communication ne comprennent pas d’interdiction de contact

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Décision importante de la Cour fédérale de justice sur le droit de visite

Le droit de visite est souvent un point de discorde parmi les parents séparés. La Cour fédérale de justice a désormais pris une décision importante concernant le droit de visite. Par décision du 21 février 2024, la BGH a clairement indiqué que des dispositions existantes concernant le droit de visite ne signifient pas automatiquement qu’en dehors de ces périodes, tout contact entre l’enfant et le parent ayant droit de visite doit être évité (référence : XII ZB 401/23).

Même si les parents sont séparés, l’enfant a fondamentalement droit à des contacts avec ses deux parents. Si l’enfant vit avec un parent, l’autre a un droit de visite envers l’enfant. Pour assurer le bien-être de l’enfant, il est donc demandé aux parents de convenir de dispositions appropriées concernant le droit de visite, selon le cabinet MTR Legal Rechtsanwälte, qui conseille notamment dans le domaine du droit de la famille.

Le père étend le droit de visite

Bien que le droit de visite doive idéalement se réaliser de manière régulière, il n’y a pas de réglementations légales générales sur la fréquence et la durée de ce dernier. Il est souvent convenu que l’enfant passe par exemple un week-end sur deux avec le parent ayant droit de visite. Cependant, d’autres arrangements peuvent également être conclus.

Même s’il existe des arrangements fixes en matière de visite, cela n’exclut pas le contact au-delà des dispositions convenues entre l’enfant et le parent ayant droit de visite. C’est ce que la BGH a clairement établi par décision du 21 février 2024.

Dans le cas en question, les parents s’étaient séparés et étaient fondamentalement d’accord sur le droit de visite concernant leurs deux enfants : les enfants vivaient avec la mère et, le week-end et pendant les vacances, le père avait un droit de visite. Cependant, le père a élargi son droit de visite au-delà des horaires convenus. Cela a souvent conduit à ce qu’il ramène les enfants chez leur mère à une heure plus tardive que prévue ou qu’il les récupère à l’école à d’autres jours que ceux convenus pour les emmener chez lui pendant quelques heures.

Contact au-delà des arrangements de visite

La mère n’était pas d’accord avec cela et a engagé des poursuites contre le père. Le tribunal de la famille compétent a infligé une amende au père et, à défaut, une détention provisoire.

Le père a fait appel devant la Cour d’appel de Francfort. Il a soutenu qu’un arrangement de visite n’excluait pas d’autres contacts s’il n’est pas expressément convenu. Son recours a largement été couronné de succès auprès de la Cour d’appel. L’affaire a finalement été portée devant la Cour fédérale de justice, qui a confirmé l’avis de la Cour d’appel de Francfort. Celle-ci avait conclu que l’arrangement de visite pris ne contenait pas une interdiction suffisamment précise interdisant au père tout contact en dehors des heures convenues.

La BGH a précisé qu’un arrangement judiciaire de visite, qui régule positivement la visite par l’attribution de plages horaires, n’inclut pas simultanément une interdiction de visite ou de contact pour le reste du temps. Une violation d’un arrangement de visite par la prise de contact avec l’enfant en dehors des heures convenues ne doit être sanctionnée que si, en plus de l’attribution de plages horaires, une interdiction explicite de visite ou de contact pour le reste du temps a été intégrée dans les accords de visite, ont clairement déclaré les juges de Karlsruhe.

L’arrangement de visite doit garantir le contact

Un arrangement de visite devrait régulièrement garantir le contact entre l’enfant et le parent ayant droit de visite. Au-delà, un arrangement de visite n’a pas pour but d’exclure les contacts pour le reste du temps, sauf si une telle interdiction est expressément convenue, poursuit la BGH. Une disposition qui fixe le droit de visite selon un rythme fixe ne signifie pas que le contact entre l’enfant et le parent ayant droit de visite est exclu pour d’autres périodes.

L’accord de visite dans le cas concerné ne contenait pas d’obligation suffisamment précise via laquelle le père, ayant le droit de visite, devait s’abstenir de tout contact avec ses enfants en dehors des heures allouées, a décidé la BGH. De plus, l’avertissement requis selon § 89 alinéa 2 FamFG concernant les conséquences de la transgression de l’accord de visite ne s’étend pas à un tel ordre d’interdiction et ne peut donc pas avoir l’effet d’appel qui lui est destiné, selon la BGH.

Après avoir longtemps été débattu pour savoir si des dispositions positives de visite incluaient également une interdiction de contact pour le reste du temps, la BGH a désormais apporté des éclaircissements essentiels sur ce point.

MTR Legal Rechtsanwälte conseille sur le droit de visite et d’autres thèmes importants du droit de la famille.

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