AMLA 854 Combattre le blanchiment d’argent

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L’UE renforce la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme

 

L’Union européenne continue de mener une lutte contre le blanchiment d’argent et a créé un nouvel instrument. Avec l’Autorité Anti-Blanchiment – en abrégé AMLA – une nouvelle agence européenne a été créée pour lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

L’AMLA a été légalement fondée en juin 2024 et est située à Francfort-sur-le-Main. La nouvelle agence de l’UE doit coordonner et améliorer le travail des autorités nationales pour lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, afin de réduire davantage les flux financiers illégaux et idéalement les assécher. D’une part, cela vise à combattre les dangers pour l’économie par le blanchiment d’argent et, d’autre part, à rendre plus difficile le financement d’activités criminelles. D’ici mi-2025, l’AMLA doit commencer ses opérations.

 

Uniformisation de la lutte contre le blanchiment d’argent

 

Avec la nouvelle agence européenne, des réglementations importantes dans les différents États membres de l’UE doivent être harmonisées pour rendre la lutte internationale contre le blanchiment d’argent plus efficace. Pour cela, l’AMLA sera dotée de pouvoirs étendus. L’agence européenne supervisera directement 40 établissements de crédit sélectionnés et particulièrement à risque et interviendra si nécessaire. De plus, elle soutiendra également les autorités nationales avec les établissements qui ne sont pas directement couverts ici et avec les entreprises ne faisant pas directement partie du secteur financier, selon le cabinet d’affaires MTR Legal, qui conseille notamment en droit pénal des affaires et en matière d’allégations de blanchiment d’argent.

Grâce aux pouvoirs étendus de l’AMLA, on peut s’attendre à ce que la lutte contre le blanchiment d’argent soit encore renforcée. Cela concerne non seulement les entreprises du secteur financier, mais aussi celles opérant dans des domaines connexes, tels que l’immobilier ou les prestataires de services cryptographiques.

 

Nouvelle directive anti-blanchiment de l’UE

 

Les nouvelles réglementations de l’UE sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme doivent également être prises en compte, votées par le Parlement européen en mai 2024.

Les transactions en espèces sont particulièrement concernées par cela, car les paiements en espèces sont toujours un moyen extrêmement populaire et efficace pour nettoyer l’argent des activités illégales. Par conséquent, dans le cadre de la 6ème directive anti-blanchiment, un nouveau plafond pour les transactions en espèces est introduit à l’échelle de l’UE. Elles ne seront possibles que jusqu’à une limite de 10 000 euros. Les États membres peuvent également adopter des limites inférieures. Il est important de noter que les clients doivent être identifiés pour toute transaction en espèces dépassant 3 000 euros.

 

Prestataires de services cryptographiques et articles de luxe

 

Des réglementations plus strictes doivent également être respectées dans le commerce des cryptomonnaies. Les prestataires de services cryptographiques feront désormais partie des entités obligées, c’est-à-dire qu’ils doivent remplir des obligations de diligence plus strictes. Cela concerne en particulier les relations bancaires de correspondance transfrontalières. Les transferts d’actifs cryptographiques devraient ainsi être mieux retracés pour limiter également les possibilités de blanchiment d’argent dans ce domaine. Les prestataires de services cryptographiques peuvent ainsi être soumis à la supervision de l’AMLA.

Les commerçants de biens de luxe tels que les yachts, les avions privés ou les voitures particulièrement luxueuses d’une valeur égale ou supérieure à 250 000 euros sont également soumis à des contrôles KYC (Know Your Customer) plus stricts. De plus, la vente de ces produits entraîne automatiquement une déclaration aux unités de renseignement financier si l’achat est effectué par des entreprises ou des trusts en dehors de l’UE. Les vendeurs de bijoux, de pierres précieuses, d’or et d’autres métaux précieux doivent également effectuer des contrôles si le prix d’achat dépasse 10 000 euros.

 

Immobilier et football

 

Dans le secteur de l’immobilier, des contrôles plus stricts sont également prévus. Si des entreprises ou des trusts hors de l’UE possèdent des propriétés au sein de l’Union depuis 2014, ils doivent s’enregistrer dans le registre de transparence.

Compte tenu des montants importants en jeu dans le football professionnel, des contrôles peuvent également être effectués lors de transferts de joueurs, d’investissements ou de parrainages. Ici, cependant, les réglementations nationales des États membres de l’UE devront être particulièrement prises en compte.

Tout comme l’AMLA, la nouvelle directive anti-blanchiment doit également contribuer à uniformiser et rendre plus efficace la lutte contre le blanchiment d’argent au sein de l’UE. Elle doit être transposée en droit national d’ici le 10 juillet 2027.

Pour les entités obligées, cela signifie qu’elles doivent se préparer aux nouvelles réglementations de manière anticipée. D’autant plus que les violations peuvent être sévèrement sanctionnées.

 

MTR Legal conseille sur ce sujet Blanchiment d’argent et d’autres sujets de droit pénal des affaires.

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