Lexique juridique

White

Explication du terme « White » dans le contexte juridique

La désignation « White » peut revêtir diverses significations et domaines d’application dans le contexte juridique. En général, le terme est utilisé en droit allemand et international principalement comme élément de nom, désignation de marque ou dans des concepts juridiques spécifiques. La présente étude examine de manière systématique les dimensions juridiques du terme « White », notamment en droit des noms, des marques, d’auteur, de la protection des données, du droit de la concurrence ainsi que dans d’autres contextes sélectionnés.


1. « White » comme élément de noms de personnes et de dénominations sociales

1.1 Fondements juridiques applicables aux noms de personnes

Le nom « White » peut être attribué comme nom de famille à des personnes physiques. En Allemagne, ainsi qu’en droit international des noms, la gestion, la modification et l’enregistrement des noms de personnes sont réglementés par des dispositions légales strictes, notamment dans le Code civil (§§ 12 BGB), la loi sur l’état civil et la loi sur le changement de nom. L’utilisation du nom est protégée par le droit général de la personnalité. Des interventions telles qu’une utilisation non autorisée ou une altération peuvent donner lieu à des demandes d’interdiction, de suppression et de dommages et intérêts.

1.2 Dénominations sociales et noms d’entreprises

Le terme « White » peut également être utilisé comme composant d’une raison sociale (§§ 17 et suivants HGB) ou comme dénomination commerciale. Le choix de la raison sociale est soumis au principe de véracité et d’unicité des dénominations. L’utilisation exclusive d’une dénomination confère des droits relatifs à l’encontre de tiers en cas d’utilisation susceptible de confusion par des concurrents (§ 37 HGB). De plus, une protection au titre du droit des signes distinctifs s’applique conformément aux principes de l’article 5 de la loi sur les marques (Markengesetz).


2. « White » en tant que terme relevant du droit des marques et des signes distinctifs

2.1 Notion et conditions de protection

Le terme « White » peut, au sens de la loi sur les marques (§§ 3 et suivants MarkenG), être enregistré et protégé en tant que marque, par exemple comme marque verbale, figurative ou verbale/figurative. L’exigence de protection dépend du caractère distinctif et de l’absence de nécessité de disponibilité. Les indications purement descriptives ou les termes dépourvus de tout caractère distinctif sont exclus de l’enregistrement conformément à l’article 8 alinéa 2 n° 1 MarkenG.

2.2 Obstacles relatifs et absolus à la protection

Dans l’évaluation de la capacité d’enregistrement, l’Office allemand des brevets et des marques examine si des obstacles absolus à la protection (§ 8 MarkenG), notamment un défaut de caractère distinctif ou des indication descriptives, s’y opposent. Selon le contexte, « White » peut être considéré comme descriptif (par exemple pour une couleur) et donc être soumis à une nécessité de disponibilité. Si une marque « White » est déjà enregistrée, des demandes d’injonction et de dommages-intérêts peuvent en découler en cas de risque de confusion, conformément à l’article 14 alinéa 2 MarkenG.


3. Utilisation de « White » en droit d’auteur et en droit du design

3.1 Aspects du droit d’auteur

En tant qu’élément créatif de titres d’œuvres, de programmes, de titres de films ou d’œuvres d’art, « White » peut bénéficier de la protection du titre d’œuvre selon l’article 5 UrhG, à condition de présenter un caractère distinctif suffisant et une notoriété sur le marché. La violation d’une telle protection du titre peut entraîner des demandes d’injonction et de réparation des dommages subis.

3.2 Référence au droit du design

Si « White » fait partie d’un dessin ou modèle protégé, des droits de protection relevant de la loi allemande sur les dessins et modèles (DesignG) ou du règlement communautaire sur les dessins ou modèles communautaires peuvent s’appliquer. Cette aptitude à la protection dépend du cas individuel, et notamment de la nouveauté et du caractère individuel.


4. Considérations relatives à la protection des données de « White » comme donnée à caractère personnel

Dans le champ d’application du Règlement général sur la protection des données (RGPD), « White » peut, lorsqu’il s’agit du nom d’une personne physique identifiée ou identifiable, constituer une donnée à caractère personnel au sens de l’article 4 n° 1 RGPD. La collecte, l’enregistrement, le traitement et la transmission de telles données sont soumis à des exigences juridiques strictes, en particulier aux principes de minimisation des données, de limitation de la finalité et aux droits étendus des personnes concernées.


5. « White » en droit de la concurrence

L’utilisation de « White » dans la publicité, la dénomination de produits ou comme signe distinctif d’entreprise peut présenter un intérêt en droit de la concurrence. Dans le cadre de la loi contre la concurrence déloyale (UWG), l’usage trompeur, mensonger ou dénigrant est interdit (§§ 5, 6 UWG). L’exploitation déloyale d’un signe distinctif d’autrui ou la confusion avec « White » en tant que marque connue peut aboutir à une mise en demeure, à une injonction et à d’autres conséquences juridiques.


6. Aspects internationaux et relatifs au droit des domaines

En droit international, « White » est apprécié notamment comme élément de raisons sociales, de marques ou de noms de domaine. Pour l’enregistrement de domaines contenant « White », les articles 12 et 15 MarkenG ainsi que les règles de l’organisme ICANN relatives aux litiges sur les noms de domaine (Uniform Domain-Name Dispute-Resolution Policy, UDRP) s’appliquent. En cas de conflit avec des droits sur un nom ou une marque existante, des droits à la transmission ou au blocage du domaine peuvent être poursuivis en justice ou par voie extrajudiciaire.


7. Autres utilisations juridiques

7.1 Droit des contrats

Dans le contexte de certains modèles contractuels et dans le cadre des conditions générales de vente, « White » peut être utilisé comme élément descriptif de gammes de produits (par exemple « contrats White Label »). La signification résulte du contenu du contrat et, en cas de litige, relève de l’interprétation conformément aux articles 133 et 157 BGB.

7.2 Droit pénal et conformité

Dans les contextes pénaux et de conformité, le terme apparaît notamment dans la notion de « White Collar Crime » (criminalité en col blanc). Il désigne ici des infractions commises dans le milieu économique, en particulier par des agents publics, des cadres ou des entreprises.


Littérature et jurisprudence

Dans la littérature spécialisée et la jurisprudence pertinentes, le terme est largement discuté selon son contexte d’utilisation. Voir par exemple :

  • BGH, jugement du 11.05.2017 – I ZR 147/15
  • CJUE, arrêt du 12.06.2003 – C-112/99
  • Fezer, Droit des marques, 5e édition, 2023
  • Palandt, BGB, édition actuelle

Résumé

Le terme « White » est complexe en contexte juridique et concerne de nombreux domaines du droit, notamment le droit des noms, des marques, d’auteur, de la protection des données, de la concurrence, ainsi que le droit des contrats et des domaines. Les questions juridiques en découlant dépendent du cas d’espèce et de l’utilisation concrète. Une appréciation complète requiert toujours un examen précis de la situation juridique applicable et des droits de protection concernés.

Questions fréquemment posées

Quels sont les aspects en matière de droit d’auteur à considérer lors de l’utilisation de produits White ?

Lors de l’utilisation de produits White, notamment dans le contexte des solutions White Label, le droit d’auteur constitue un aspect juridique central. La question essentielle concerne la personne titulaire des droits d’utilisation sur le logiciel ou le produit sous-jacent. En règle générale, les droits d’auteur restent auprès du développeur ou fabricant d’origine, tandis que l’utilisateur, c’est-à-dire l’entreprise exploitant le produit White en son propre nom, ne se voit attribuer qu’un droit d’utilisation. La configuration exacte de ces droits – par exemple, s’il s’agit d’un droit d’utilisation simple ou exclusif, limité ou non dans le temps et l’espace – doit être définie clairement contractuellement. De plus, il convient de tenir compte, le cas échéant, de composantes open source ou de contenus externes soumis à d’autres conditions de licence. Les entreprises doivent régulièrement vérifier qu’elles n’utilisent ou ne commercialisent pas de façon indue des éléments protégés par le droit d’auteur, sous peine de s’exposer à des injonctions et à des demandes de dommages-intérêts.

Un produit White Label doit-il être assimilé à un produit propre en matière de responsabilité ?

En matière de responsabilité, une distinction doit être opérée entre le fabricant et l’entreprise distributrice. Lorsqu’une entreprise commercialise un produit White Label sous son propre nom, elle est souvent perçue comme fabricante par le client final. Cela peut entraîner une responsabilité d’introduction sur le marché, telle que prévue par la loi sur la responsabilité du fait des produits défectueux (ProdHaftG). Selon l’article 4 ProdHaftG, est assimilée au fabricant toute personne qui, en apposant son nom, sa marque ou tout autre signe distinctif sur le produit, laisse supposer qu’elle en est le fabricant. Ainsi, l’entreprise White Label engage sa responsabilité vis-à-vis du blessé comme un fabricant – indépendamment de la véritable origine de production du produit. Il est donc conseillé de prévoir des clauses de garantie de responsabilité et des recours contre le fabricant réel, ainsi que de vérifier la couverture par des assurances appropriées.

Quelles obligations d’information s’imposent pour une commercialisation conforme au droit de produits White ?

Les entreprises commercialisant des produits White sont soumises à d’importantes obligations d’information. Il convient notamment de respecter la loi sur la sécurité des produits (ProdSG), qui impose d’informer les consommateurs avant l’achat, notamment sur l’utilisation sûre du produit, les risques éventuels et l’identité de l’opérateur économique responsable. D’autres lois spécifiques peuvent s’appliquer selon la catégorie de produit et le canal de distribution, telles que la loi sur les télémédias (TMG) pour les produits White numériques. Dans la vente en ligne, existent aussi des obligations issues du droit de la vente à distance et du règlement sur l’indication des prix (PAngV). L’absence ou l’insuffisance d’informations peut constituer une infraction à la législation sur la concurrence (par exemple, selon l’UWG) entraînant des mises en demeure et des demandes de dommages-intérêts.

Quelles exigences en matière de protection des données s’appliquent aux solutions White Label ?

Lors de l’utilisation ou de la commercialisation de solutions White Label traitant des données à caractère personnel, les dispositions du Règlement général sur la protection des données (RGPD) doivent impérativement être respectées. Il convient surtout de déterminer qui agit en tant que responsable et qui en tant que sous-traitant au sens du RGPD. Si le produit est proposé sous un nom propre, l’entreprise distributrice est en général responsable de la protection des données et porte la responsabilité principale du traitement conforme des données ainsi que de l’exécution des obligations d’information et de renseignement à l’égard des personnes concernées. Les contrats de sous-traitance (art. 28 RGPD) doivent être conclus avec le développeur du produit ou le prestataire technique. Il faut également effectuer une analyse d’impact, mettre en place des mesures techniques et organisationnelles (TOM) et garantir le respect des droits des personnes concernées. Des lacunes ou erreurs en la matière peuvent entraîner de lourdes amendes.

Quelles particularités s’appliquent aux contrats de distribution et de licence pour les produits White ?

La distribution de produits White requiert des contrats de licence et de distribution soigneusement élaborés afin de clarifier de manière univoque les droits et obligations de chaque partie. Les contrats White Label définissent en général les règles relatives à l’exclusivité, à l’utilisation et à l’adaptation autorisées du produit, aux prestations de support, aux mises à jour et à la responsabilité. Il est particulièrement important d’assurer la transparence du transfert des droits : quels éléments peuvent être personnalisés ? Lesquels restent la propriété du fabricant initial ? Il convient également de prévoir des clauses de non-concurrence, de confidentialité et de définir le traitement des droits de marque. Des réévaluations périodiques et des adaptations aux évolutions législatives sont recommandées afin de garantir durablement la sécurité juridique.

Existe-t-il des risques en matière de droits des marques lors de la commercialisation de produits White ?

Les produits White sont généralement commercialisés sous une marque propre. Il convient de vérifier scrupuleusement que la marque ou le signe retenu ne porte pas atteinte aux droits de tiers, en particulier des marques enregistrées ou des dénominations commerciales. Une recherche approfondie doit être effectuée avant l’introduction sur le marché, ainsi qu’une sécurisation contractuelle en ce qui concerne d’éventuelles revendications pour atteinte au droit des marques. En outre, pour les produits initialement commercialisés sous une marque de fabricant, il convient d’examiner si le retrait du logo d’origine ou l’apposition de sa propre marque est autorisé ou contractuellement limité. Sinon, les violations du droit des marques peuvent entraîner des demandes onéreuses d’injonction, de renseignements et de dommages-intérêts.

Quelles obligations en matière de sécurité des produits s’appliquent aux produits White ?

Même lors de la commercialisation de produits White, l’entreprise qui les distribue sous son nom porte la responsabilité du respect de toutes les exigences légales en matière de sécurité des produits. Le respect des obligations légales, telles que les déclarations de conformité (par exemple, marquage CE), les notices d’utilisation et les avertissements de sécurité, incombe généralement au fournisseur White Label. Tout manquement peut entraîner des mesures administratives telles que des rappels de produit ou des interdictions de mise sur le marché, ainsi qu’une responsabilité civile. Il est donc recommandé de s’assurer avant tout contrat que tous les certificats de conformité requis sont disponibles ou, le cas échéant, d’exiger contractuellement des garanties et des exonérations de la part du fabricant.