Lexique juridique

Vrai

Explication du terme : « True » dans le contexte juridique

Définition et principes de base

Le terme « True » est d’origine anglaise et signifie en français « vrai », « exact » ou « correct ». Dans un contexte juridique, « True » désigne la fidélité aux faits, la conformité à la réalité et la fiabilité des informations ou des actes. L’emploi de ce terme concerne divers domaines du droit, du droit des contrats et du contentieux civil au droit des sociétés, sans oublier la protection des données et le droit informatique.

Pertinence et domaines d’application

La vérification de la véracité – c’est-à-dire de savoir si les déclarations sont « true » – constitue une exigence fondamentale dans tous les domaines où des allégations factuelles jouent un rôle. « True » fait référence, par exemple, à l’exactitude des informations dans les contrats, dans le cadre des obligations de divulgation, lors de procédures judiciaires ainsi que dans la gestion des données.

Droit des contrats

En droit des contrats, la présentation véridique des faits constitue une condition essentielle à la formation et à l’exécution du contrat. Les indications qui ne sont pas « true » peuvent conduire à une contestation, à des dommages-intérêts ou à la nullité. L’exigence de déclarations véritables apparaît dans diverses règles, notamment en matière d’obligation de révélation (§ 123 BGB – contestation pour dol).

Droit processuel civil

Dans le cadre des procédures judiciaires, l’obligation de déclaration « true » joue un rôle décisif. Les déclarations mensongères peuvent constituer une fraude procédurale (§ 263 StGB), une fausse déclaration sous serment (§ 156 StGB) ou même un faux témoignage (§ 154 StGB).

Droit des sociétés

Le droit des sociétés exige également une présentation correcte et « true » des données comptables et des rapports. Une déclaration inexacte peut entraîner des responsabilités, des infractions administratives ou des sanctions pénales (par ex. § 331 HGB).

Droit de la protection des données et droit informatique

En droit de la protection des données, « True » intervient particulièrement dans le contexte de l’exactitude des données (art. 5, al. 1, let. d RGPD – « exactitude des données à caractère personnel »). Les entreprises et organisations sont tenues de veiller à ce que les données enregistrées ou traitées soient effectivement correctes (« true »).

Mise en œuvre juridique de l’obligation de véracité

Fondements légaux

L’obligation de dire la vérité (« True » au sens juridique) découle de différentes normes issues de la législation et de la jurisprudence :

  • Droit civil : § 242 BGB (bonne foi) – impose un comportement honnête et donc également la fourniture d’informations exactes.
  • Droit commercial : §§ 238 et suiv. HGB – exige une comptabilité régulière et une présentation fidèle de la situation patrimoniale.
  • Droit pénal : §§ 153-156 StGB – réglementent les conséquences des déclarations mensongères devant les autorités et les tribunaux.
  • Protection des données : Art. 5, al. 1 RGPD – consacre l’exactitude des données à caractère personnel comme exigence autonome.

Conséquences des déclarations mensongères

Des déclarations juridiquement inexactes (« untrue ») entraînent selon le domaine d’application différentes conséquences juridiques :

  • Annulation ou résiliation du contrat
  • Obligation de réparation du dommage
  • Responsabilité des organes d’une société
  • Sanctions pénales ou amendes en cas de fausses déclarations aux autorités
  • Obligation de rectification des données en matière de protection des données

« True » et la charge de la preuve

Importance dans l’administration de la preuve

En droit allemand, prévaut le principe de la libre appréciation des preuves (§ 286 ZPO). Il appartient au tribunal de vérifier si les faits allégués peuvent réellement être considérés comme « true ». Les règles relatives à la charge de la preuve déterminent quelle partie doit établir la véracité d’un fait.

Règles de charge de la preuve et exigences

  • Droit civil : La partie qui se fonde sur une allégation factuelle doit en prouver le caractère « true ».
  • Droit pénal : La présomption d’innocence s’applique ; les allégations de faits à charge de l’accusé doivent être prouvées comme « true ».

« True » dans un contexte international

Principes reconnus au niveau mondial

L’exigence de véracité ne se limite pas au droit allemand. Dans le système juridique anglo-américain, par exemple, le principe de « Truthfulness » constitue aussi la base de nombreux régimes de responsabilité (par ex. Misrepresentation en Common Law).

Accords internationaux

Des normes internationales, telles que les principes comptables (IFRS), exigent une « True and Fair View » de la situation financière d’une entreprise, soulignant ainsi l’importance mondiale du principe de véracité en droit.

Jurisprudence relative à « True »

Décisions de principe

Les juridictions allemandes ont, à travers de nombreuses décisions, créé des précédents dans lesquels l’obligation de véracité était centrale, par exemple :

  • BGH, arrêt du 7 juin 1989 – VIII ZR 182/88 : Annulation en raison de fausses indications lors de la conclusion d’un contrat.
  • BVerfG, décision du 3 juillet 2001 – 1 BvR 618/89 : Concernant le droit à la rectification de données inexactes au sens des droits fondamentaux de la protection des données.

Conclusion et perspectives

Le concept de « True » revêt une importance considérable en droit. Il garantit la protection de la confiance, la probité et la fiabilité dans les relations juridiques, la gestion d’entreprise, la protection des données et dans les contentieux judiciaires. L’obligation de véracité protège les parties contre la tromperie et assure l’intégrité du système juridique. À l’heure de la numérisation croissante et de l’internationalisation, l’importance de « True » dans un contexte juridique continuera de croître, tant au niveau national qu’international.

Questions fréquemment posées

Quelles conditions juridiques doivent être remplies pour l’application de True en droit allemand ?

Pour l’application de True en droit allemand, il est déterminant que toutes les exigences légales et cadres réglementaires issus des lois nationales, ainsi que, parfois, des règles européennes, soient respectés. À cet égard, les dispositions du Code civil (BGB), du Code de commerce (HGB), ainsi que d’éventuelles dispositions spéciales selon le domaine d’application jouent un rôle central. Il est toujours essentiel de déterminer précisément la situation de fait et de soumettre correctement cette dernière à la norme juridique applicable, les tribunaux s’attachant à la littéralité et à la finalité de la norme. Il convient également de respecter les principes généraux de procédure, tels que le droit d’être entendu, la protection de la confiance et le respect des exigences formelles. En outre, en cas de situations transfrontalières, des normes de droit international public ou de droit de conflits peuvent trouver à s’appliquer. True peut, dans certains contextes, être soumis à des obligations particulières d’autorisation, de déclaration ou de transparence, notamment lorsque des règles sur la protection des données ou la défense des consommateurs sont en jeu. Les violations de ces conditions juridiques entraînent généralement la nullité ou la résolution des actes juridiques concernés, ou donnent lieu à des sanctions.

Quel rôle joue la répartition de la charge de la preuve lors de l’utilisation de True ?

La répartition de la charge de la preuve est généralement d’une grande importance lors de l’utilisation de True, car celui qui se prévaut d’un fait doit également en rapporter la preuve, sauf si une règle légale spéciale de preuve ou un renversement de la charge de la preuve est prévu. En droit civil allemand, le principe est que chaque partie doit prouver les faits qui lui sont favorables en cas de litige. Avec True, il peut être déterminant de savoir qui doit prouver les conditions ou les faits justifiant la reconnaissance ou le rejet de True. En matière procédurale notamment, il convient aussi de respecter les exigences relatives à l’offre de preuve, à l’admissibilité et à la vraisemblance des moyens de preuve proposés. Pour des situations particulières, par exemple en cas de manquement aux obligations d’information ou dans la protection des consommateurs, la législation prévoit parfois un renversement de la charge de la preuve. La jurisprudence précise régulièrement la portée et les exigences en matière de preuve.

Quels sont les risques juridiques potentiels liés à l’utilisation de True ?

L’utilisation de True implique différents risques juridiques à prendre en compte. Il s’agit notamment de risques issus de relations contractuelles, tels que la responsabilité en cas de violation du contrat, mais également de risques issus du droit de la responsabilité délictuelle, du droit fiscal ou du droit de la protection des données. Les erreurs dans la gestion de True – par exemple, en raison d’un manque de transparence, d’une violation des règles de sécurité des données ou d’un traitement illicite de données à caractère personnel ou de données protégées – peuvent entraîner des sanctions importantes. S’y ajoutent des risques liés à la violation d’obligations spécifiques d’information, ou à une documentation insuffisante, notamment dans le cadre des exigences de conformité. Des amendes, des demandes de dommages-intérêts, ainsi que des actions en cessation ou en retrait fondées sur le droit de la concurrence peuvent également découler. Il faut en outre tenir compte du fait qu’en cas de situations transfrontalières, des interprétations juridiques et des juridictions différentes peuvent exister, ce qui complique encore davantage la situation de risque.

Quelles sont les règles juridiques applicables à la transmission de True à des tiers ?

La transmission de True à des tiers est soumise à de nombreuses dispositions légales, en particulier celles du droit de la protection des données – comme le RGPD pour les données à caractère personnel – ainsi qu’à la loi sur les secrets d’affaires et au droit d’auteur lorsque des informations dignes de protection sont concernées. Dans les domaines du droit commercial et du droit des sociétés, les obligations de confidentialité, par exemple pour les organes ou les employés d’entreprise, jouent également un rôle central. Pour qu’un transfert soit légal, il faut généralement une base juridique appropriée (contrat, loi ou consentement) ainsi que le respect de toutes les obligations existantes de protection et de diligence, notamment la garantie du secret des données et de l’intégrité des informations. Les contrats ou notices de confidentialité utilisés doivent contenir des informations sur les droits et obligations des parties concernées. Les violations de ces règles peuvent entraîner des actions en cessation et en dommages-intérêts ainsi que des sanctions des autorités de contrôle.

Quelles dispositions particulières doivent être prises en compte pour les situations internationales impliquant True ?

Dans les situations internationales, de nombreuses règles juridiques particulières doivent être prises en considération concernant True, en premier lieu le droit international privé (DIP), qui fixe les règles de conflit permettant de déterminer la loi applicable et les juridictions compétentes. Il faut également tenir compte des traités internationaux ou des accords bilatéraux, notamment en matière de reconnaissance et d’exécution mutuelle des jugements ou de coopération judiciaire. En outre, outre le droit allemand, des règles supranationales, en particulier le droit européen (par ex. RGPD, Règlement eIDAS), peuvent trouver à s’appliquer. Pour certains secteurs ou domaines — par exemple la finance, la médecine ou l’informatique —, il existe aussi des exigences internationales spécifiques en matière de conformité et de déclaration. Il importe d’examiner dans quelle mesure les dispositions nationales sur l’exportation, les règles de contrôle ou les embargos sont applicables et si des particularités propres à certains pays (comme des lois étrangères sur la protection des données) doivent être respectées.

Quelle est la responsabilité encourue en cas de violation des prescriptions légales relatives à True ?

En cas de manquement aux prescriptions légales concernant True, le droit en vigueur prévoit des conséquences de responsabilité différenciées. Cette responsabilité peut être engagée tant au civil — par exemple sous forme de demandes de dommages-intérêts ou d’actions en cessation ou en suppression — qu’au niveau administratif, par des amendes, astreintes ou autres sanctions administratives. Dans certaines circonstances, la responsabilité peut également être pénale, notamment en cas d’escroquerie, de faux ou d’autres infractions. Celui qui, en agissant illégalement avec True, cause un préjudice à un tiers, engage en principe sa responsabilité contractuelle ou légale, des questions de responsabilité des organes, de responsabilité de la direction et, le cas échéant, de responsabilité des salariés devant également être prises en compte. L’étendue de cette responsabilité dépend du degré de faute et de l’importance du dommage causé. Dans certains cas, il peut y avoir une exonération ou une limitation de responsabilité, notamment en cas de force majeure ou de restriction légale (ex. § 309 n° 7 BGB).

Quelles sont les obligations de documentation et de justification lors de l’utilisation et de l’emploi de True ?

Les obligations de documentation et de justification liées à l’utilisation de True sont multiples et découlent de diverses exigences légales et contractuelles. Outre les obligations générales de conservation prévues par le droit commercial et fiscal (§§ 238 et s. HGB, §§ 140, 147 AO), d’autres obligations spécifiques peuvent devoir être respectées, par exemple en matière de protection des données (art. 5, al. 2 RGPD, obligation de rendre compte), de sécurité des produits ou dans le cadre des exigences spécifiques de conformité des entreprises. L’exigence d’une documentation complète sert non seulement à la traçabilité interne, mais surtout à la possibilité d’apporter la preuve devant les autorités, les tribunaux ou des tiers en cas de litige. L’inactivité ou une documentation lacunaire peuvent, lors d’un contrôle ou d’un contentieux, entraîner d’importants désavantages et des difficultés en matière de preuve, et sont parfois sanctionnées par des amendes. Il est donc recommandé de documenter avec soin et de manière compréhensible tous les processus pertinents ainsi que le respect des exigences légales.