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Structurelle

Définition et signification fondamentale de « Structural »

Le terme « Structural » revêt, dans le contexte juridique, une signification multidimensionnelle et englobe divers aspects liés à la structure, à la conception et à l’organisation d’entités juridiques, d’entreprises et de régulations. Dans les systèmes juridiques allemands et internationaux, « Structural » est notamment utilisé dans le cadre de questions de droit des sociétés, de régulation et de surveillance.

Définition

« Structural » désigne tout ce qui concerne la forme fondamentale d’organisation, la structuration ou le système de construction d’une entité juridique. Le terme est employé aussi bien dans les dispositions légales que dans les accords contractuels, lors de la conception de structures d’entreprise, ainsi que dans des questions de conformité. Dans un sens plus large, « Structural » se réfère à des mesures, modifications ou caractéristiques structurelles ayant un impact sur l’organisation juridique et l’apparence d’une instance.

Domaines d’application du terme Structural en droit

Droit des sociétés

En droit des sociétés, « Structural » décrit l’ensemble des mesures et conditions qui concernent la constitution, la composition et l’évolution de la structure juridique d’une société.

Mesures structurelles

Cela inclut, par exemple, les fusions, scissions, transformations ou modifications des relations de participation (« mesures structurelles »). Ces opérations sont soumises à la loi sur la transformation des sociétés (UmwG) et à la loi sur les sociétés anonymes (AktG), et souvent à des réglementations spéciales. La réalisation de telles mesures structurelles nécessite généralement l’approbation de majorités qualifiées et est soumise à des exigences particulières en matière de publicité et de forme.

Changement structurel

Un « Structural Change » désigne une modification substantielle de la structure organisationnelle, par exemple à travers la fusion, la réunion ou la scission de sociétés. Sur le plan juridique, la protection des actionnaires minoritaires, la préservation des droits des créanciers et le respect des obligations d’information sont notamment essentiels.

Droit des marchés de capitaux

En droit des marchés de capitaux, les modifications structurelles, appelées « Structural Transactions » ou « Structural Reorganizations », désignent des opérations ayant un impact significatif sur la structure des actionnaires, les fonds propres ou la répartition du contrôle des sociétés cotées. De telles modifications sont souvent soumises à des obligations de déclaration et à des exigences de transparence conformément à la loi sur le commerce des valeurs mobilières (WpHG) et au règlement sur les abus de marché (MAR).

Droit de la supervision

En droit bancaire et de la supervision des assurances, « Structural » désigne les exigences structurelles portant sur l’organisation, la répartition des secteurs d’activité et les systèmes de contrôle interne des établissements. L’application de ces exigences est régie par des lois comme la loi sur le secteur bancaire (KWG), la loi sur la supervision des assurances (VAG) et les réglementations européennes correspondantes (par exemple CRD V, Solvabilité II).

Droit du travail

En droit du travail, les « structural changes » apparaissent dans le cadre de modifications d’entreprise conformément à l’article 111 de la loi sur la constitution des entreprises (BetrVG). Cela comprend notamment les fusions, scissions ou autres modifications majeures de l’objet ou de l’organisation de l’entreprise. Des droits de codécision existent ici, ainsi que, le cas échéant, des droits à un accord d’intérêt et à un plan social.

Conséquences juridiques et mécanismes de protection en cas de changements structurels

Codécision, autorisation et information

Les mesures structurelles sont généralement soumises à d’importantes exigences procédurales. Cela inclut :

  • Exigences de forme (par exemple actes authentiques notariés)
  • Obligations de publication (inscriptions au registre, annonces officielles)
  • Obligations de participation (participation des représentants des salariés)
  • Approbation de certains organes (par exemple assemblée générale, conseil de surveillance)
  • Dispositions de protection des créanciers

Protection des minorités

La législation veille à ce que les actionnaires minoritaires bénéficient d’une protection particulière lors de mesures structurelles. Cela peut se traduire notamment par des offres de rachat, des indemnisations en espèces ou des droits de recours (procédure d’évaluation).

Aspects liés à l’insolvabilité et à la responsabilité

En cas de « structural reorganizations » ou de transformations, il convient de vérifier si des dettes anciennes subsistent ou si de nouvelles obligations apparaissent. En cas d’insolvabilité, certains actes juridiques structurants peuvent être contestés s’ils portent atteinte aux intérêts des créanciers.

Aspects internationaux et droit comparé

Droit européen des sociétés et normes internationales

Dans le contexte des transformations transfrontalières selon la directive européenne (UE) sur les fusions, lors de fusions internationales ou pour la reconnaissance de sociétés étrangères, des exigences structurelles spécifiques et des normes minimales doivent être respectées.

Mesures structurelles transfrontalières

Les mesures transfrontalières, telles que les fusions au-delà des frontières nationales, doivent se conformer aux prescriptions du droit européen des sociétés ainsi qu’à la reconnaissance mutuelle des mesures structurelles dans les juridictions concernées.

Importance pour la pratique

Rédaction contractuelle

Les clauses contractuelles relatives aux « Structural Changes » ou « Change of Control » se retrouvent fréquemment dans les contrats de prêt, contrats de cession d’entreprise (Share Purchase Agreements) ou accords de participation. Elles servent à la gestion des risques et à la sécurisation contre les changements structurels imprévus.

Gouvernance d’entreprise

Les exigences et modifications structurelles constituent un élément central de la gouvernance d’entreprise. Elles concernent autant la structuration des systèmes de direction et de contrôle que le respect des exigences légales et réglementaires.


Cette contribution propose une analyse juridique complète et approfondie du terme « Structural » en droit allemand et international, avec un accent particulier sur les multiples implications pratiques et réglementaires des mesures et exigences modifiant la structure.

Questions fréquemment posées

Quelles sont les exigences légales applicables lors de la réalisation d’adaptations structurelles au sein d’une entreprise ?

En cas d’adaptations structurelles, telles que des restructurations, fusions ou scissions dans l’entreprise, de nombreuses exigences juridiques s’appliquent, principalement réglementées dans le Code de commerce (HGB), la loi sur la transformation des sociétés (UmwG) ainsi que les dispositions pertinentes du droit du travail. Les principales obligations concernent notamment l’information adéquate des salariés (§ 613a BGB en cas de transfert d’entreprise), l’information et la consultation du comité d’entreprise (§§ 111 sqq. BetrVG) ainsi que la procédure formelle requise pour modifier la structure de la société. À cela s’ajoutent des obligations de déclaration et d’enregistrement au registre du commerce ainsi, le cas échéant, que des autorisations relevant du droit de la concurrence ou du secteur financier. Le respect des délais et des étapes procédurales est impératif, car leur non-respect peut entraîner de graves conséquences juridiques – comme la nullité de la transformation ou des droits à indemnisation de la part des parties concernées.

Quel est le rôle du comité d’entreprise face aux modifications structurelles du point de vue juridique ?

En cas de modifications structurelles, telles que la fermeture, le transfert ou l’introduction de nouvelles structures dans l’entreprise, le comité d’entreprise bénéficie, selon la loi sur la constitution des entreprises (BetrVG), de droits étendus de participation et de codécision. Selon l’art. 111 BetrVG, l’employeur doit informer le comité d’entreprise en temps utile et de manière exhaustive à propos des mesures envisagées susceptibles d’entraîner des inconvénients majeurs pour le personnel. Dans le cadre des négociations d’accord d’intérêt et de plan social, des accords doivent être trouvés sur la mise en œuvre et la compensation des désavantages sociaux pour les salariés. En cas d’échec, le recours à la commission d’arbitrage est possible. L’absence ou l’insuffisance de participation du comité d’entreprise peut entraîner la nullité de certaines mesures et des réclamations en dommages et intérêts.

Quelles sont les règles à respecter lors du licenciement de salariés dans le cadre d’adaptations structurelles ?

Le licenciement de salariés en raison d’adaptations structurelles, telles que des réductions d’effectifs ou fermetures de sites, est soumis à des exigences juridiques strictes conformément à la Loi sur la protection contre le licenciement (KSchG). L’élément déterminant est avant tout la justification sociale du licenciement (§ 1 KSchG), qui suppose généralement un motif lié à l’entreprise. L’employeur est tenu de procéder à une sélection sociale conforme en tenant compte de l’ancienneté, de l’âge, des obligations alimentaires et du handicap. Le comité d’entreprise doit également être consulté conformément au § 102 BetrVG. Pour les licenciements collectifs, une déclaration auprès de l’agence pour l’emploi est requise conformément au § 17 KSchG. Le non-respect de ces prescriptions rend en principe le licenciement invalide.

Quels sont les risques juridiques en cas de mesures structurelles incorrectement mises en œuvre ?

Des mesures structurelles incorrectement mises en œuvre, par exemple en raison de la non-observation des dispositions légales, entraînent d’importants risques juridiques. Cela inclut notamment la nullité des résolutions de transformation, la contestation des décisions d’assemblée générale, la responsabilité de la direction ou des désavantages fiscaux. Du point de vue du droit du travail, des licenciements erronés ou l’absence de consultation du comité d’entreprise peuvent conduire à des droits à réintégration, des amendes et des réclamations en dommages et intérêts. La non-exécution des obligations de déclaration peut également entraîner des amendes. En droit des sociétés, une responsabilité personnelle des membres des organes peut être engagée en cas de violation de leur devoir de diligence.

Existe-t-il des obligations spécifiques d’information et de déclaration auprès des autorités en cas de modifications structurelles ?

Oui, en cas de modifications structurelles, il existe de nombreuses obligations d’information et de déclaration auprès des autorités. En sont des exemples l’enregistrement des opérations de transformation et leur inscription au registre du commerce (§§ 16 sqq. UmwG), la déclaration des licenciements collectifs à l’agence pour l’emploi (§ 17 KSchG), les obligations d’information selon le droit du commerce extérieur en cas de transactions internationales ainsi que, selon la taille de l’entreprise, d’éventuelles obligations de déclaration auprès de l’Autorité fédérale de supervision financière (BaFin) ou de l’Office fédéral des cartels. Les omissions ou retards dans les déclarations peuvent entraîner des sanctions sévères et compromettre la validité des mesures entreprises.

Quelles exigences de transparence doivent être respectées lors de la mise en œuvre de mesures structurelles ?

Les mesures structurelles sont notamment marquées par les exigences de transparence du droit des marchés financiers et du droit des sociétés. Les sociétés cotées doivent notamment respecter les obligations de publication ad hoc (art. 17 MAR) lorsque des mesures ayant une incidence sur le cours doivent être publiées immédiatement. Par ailleurs, il convient de respecter les dispositions relatives à la publication des comptes annuels et les obligations d’information envers les actionnaires. Les obligations de confidentialité ne doivent toutefois pas être ignorées si elles protègent des secrets d’affaires, ce qui ne doit cependant pas conduire à éluder les obligations légales de divulgation.

Quels aspects fiscaux doivent être pris en compte en cas de modifications structurelles ?

Les modifications structurelles entraînent souvent d’importantes conséquences fiscales. Les principaux points concernent notamment l’apport fiscal et le transfert d’actifs, la taxe sur la mutation immobilière lors du transfert d’immeubles ainsi que les implications en matière de TVA. Selon la loi sur l’imposition des transformations (UmwStG), certaines conditions doivent être respectées pour parvenir à une transformation fiscalement neutre. Il existe aussi des règles détaillées concernant le transfert de réserves latentes ou de déficits reportés. Une planification fiscale soigneuse est essentielle pour éviter des charges fiscales imprévues et des paiements supplémentaires et pour tirer parti des possibilités d’optimisation existantes.