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Clarification du terme : Second (contexte juridique)

Le terme Second est rarement défini explicitement dans la terminologie juridique allemande, mais il fait l’objet d’une interprétation pertinente dans divers domaines du droit – notamment en ce qui concerne l’action secondaire d’une partie prenante. Dans le discours juridique, le « Second » est principalement examiné dans des situations où des actes de soutien interviennent lors d’actes juridiques, de procès ou d’autres contextes juridiquement pertinents. Cet article analyse de manière approfondie l’utilisation, la signification ainsi que les aspects et conséquences juridiques liés au terme Second.


Utilisation et signification du terme Second en droit

Signification générale

En langue allemande, « Second » désigne une personne qui occupe une fonction d’assistant ou de soutien pour autrui. Dérivé du français “second” (signifiant « deuxième » ou « assistant »), le terme est surtout connu dans un contexte historique – notamment comme accompagnateur lors de duels. Transposé au droit moderne, le Second peut occuper une fonction d’assistance dans des affaires de fait ou de droit.

Second en tant qu’auxiliaire au sens juridique

D’un point de vue juridique, un Second peut endosser différents rôles, notamment dans le cadre de l’aide générale (§ 27 StGB) et de l’acte d’assistance en matière civile ou pénale.

Aspects de droit pénal

En droit pénal, le terme Second peut être pertinent dans le cadre de la complicité. Il s’agit ici de personnes qui, par des actes de soutien, contribuent à la commission d’une infraction, sans pour autant être les auteurs principaux. Selon l’article 27, al. 1 StGB, est considéré comme complice celui qui intentionnellement apporte son aide à une infraction intentionnelle commise par un tiers. Le rôle classique de « Second » lors d’un duel, par exemple, est ainsi souvent considéré en droit pénal comme une complicité de blessures corporelles ou même d’homicide.

Aspects de droit civil

En droit civil, le Second agit rarement comme personne de soutien, mais peut jouer un rôle par exemple lors de l’authentification d’actes juridiques ou en cas de représentation. Dans ces situations, il est déterminant de savoir dans quelle mesure le Second agit de manière autonome sur le plan juridique ou s’il intervient uniquement en tant que messager.


Origine historique et situation juridique actuelle

Second lors du duel

La figure classique du Second remonte au temps des duels. Sa mission principale était de soutenir son champion avant, pendant et après le duel. Cela comprenait aussi bien des tâches organisationnelles que des activités de médiation. Historiquement, le Second était non seulement témoin, mais assumait aussi des tentatives de conciliation entre les parties en conflit.

Appréciation pénale des duels historiques et des Seconds

Aujourd’hui, les duels sont considérés comme des infractions pénales. La participation en tant que Second à un duel est sanctionnée en Allemagne selon les §§ 211 et suivants du StGB, au moins lorsque cela s’accompagne d’une complicité de blessures, homicide ou autre infraction. La loi ne prévoit aucune justification pour la participation à un duel ou pour des actes de soutien en tant que Second.


Responsabilité juridique et engagement d’un Second

Responsabilité pénale

Les personnes qui participent à une infraction en tant que Second peuvent être tenues pour complices. La responsabilité pénale requiert une double intention : la connaissance de l’infraction principale et la volonté d’apporter une aide. L’individualisation de la peine est régie par l’article 27, alinéa 2 du StGB.

Responsabilité civile

En cas de dommages civils causés par des actes de soutien (par exemple en tant que témoin ou messager lors d’actes illicites), une responsabilité peut également être engagée. Ici, il convient tout particulièrement de se référer aux articles 823 et suivants du BGB.

Distinction avec la coaction

Un Second doit être distingué juridiquement d’un coauteur. Un coauteur participe à égalité à l’ensemble des faits, tandis qu’un Second effectue uniquement des actes de soutien – et non des actes principaux constitutifs d’une infraction.


Second dans d’autres contextes juridiques

Second en procédure

En procédure, le terme est rarement utilisé explicitement, mais il est évoqué par analogie, par exemple lorsqu’une personne assiste une partie dans la conduite du procès par un accompagnement consultatif ou organisationnel sans être elle-même partie ou représentant mandaté. Ce rôle est notamment pertinent sur le plan du respect des droits procéduraux et des limites de la collaboration autorisée.

Aspects professionnels

Intervenir comme Second dans le cadre de litiges professionnels ou juridiques peut avoir des implications professionnelles. Ainsi, les personnes non autorisées à exercer une certaine profession doivent examiner leur activité de soutien à la lumière de la Loi sur les services juridiques (RDG), qui régit l’admissibilité des prestations juridiques extrajudiciaires.


Comparaison internationale

Alors que le rôle du Second est largement tombé en désuétude en Allemagne et en Autriche depuis la disparition du duel, on observe dans d’autres pays (notamment dans les régions de Common Law) quelques survivances culturelles et juridiques. En droit international public, le terme n’est en général pas employé.


Résumé

Le terme Second n’a pas de valeur normative propre dans le droit allemand, mais reçoit en particulier une appréciation juridique dans le cadre d’activités de soutien (complicité, entraide). Historiquement, le terme vient de l’univers du duel ; juridiquement, l’activité de Second peut, selon la situation et le type d’acte soutenu, soulever plusieurs problèmes et entraîner des conséquences pénales ou civiles. L’appréciation exacte dépend des circonstances du cas d’espèce, notamment du degré de participation, de la nature de l’infraction principale soutenue et des motivations subjectives du Second. D’autres significations culturelles ou juridiques du Second existent à peine dans le système juridique actuel, l’intégration au regard des normes applicables étant déterminante.


Références et sources

Code pénal (StGB), notamment §§ 25-27 Code civil (BGB), notamment §§ 823-826 Loi sur les services juridiques (RDG) Sources historiques sur le duel
* Littérature spécialisée sur la complicité et l’entraide en droit pénal

Questions fréquemment posées

Quelles sont les conditions juridiques applicables à la vente de seconde main entre particuliers ?

Pour la vente de biens d’occasion entre particuliers en Allemagne, ce sont en principe les dispositions du Code civil (BGB), en particulier le droit de la vente (§§ 433 et suivants BGB), qui s’appliquent. À la différence des professionnels, les particuliers peuvent presque toujours exclure la garantie des vices cachés, généralement au moyen d’une clause correspondante (« Acheté tel quel » ou « Aucune garantie, aucun retour ») dans le contrat de vente. Sans telle exclusion, même le vendeur particulier reste responsable des vices pendant deux ans. Important : ce principe ne s’applique pas en cas de dol, c’est-à-dire si des défauts connus sont dissimulés ou présentés à tort. Dans ce cas, l’acheteur peut exiger la résolution, la réduction du prix ou des dommages-intérêts. Les transactions entre particuliers sont en général exonérées de TVA, car il s’agit de ventes occasionnelles et il n’y a pas de but lucratif. Toutefois, il existe des exceptions si la vente est fréquente ou significative.

Existe-t-il des règles juridiques particulières pour la vente d’occasion en ligne ?

Pour les achats en ligne de biens d’occasion, il existe des dispositions particulières, notamment lorsque le vendeur est professionnel. En droit allemand, les consommateurs disposent lors des contrats à distance, donc lors de ventes sur Internet, d’un droit de rétractation de 14 jours (§ 355 BGB), applicable uniquement face à des vendeurs professionnels. Les vendeurs particuliers ne sont pas tenus d’accorder ce droit de rétractation. Par ailleurs, les professionnels doivent informer sur les caractéristiques essentielles du produit, les prix, les frais d’expédition et l’identité du contractant, afin de satisfaire aux exigences de transparence du droit du commerce électronique. Les délais de livraison doivent être précisés et, en cas de défaut, le vendeur est généralement responsable pendant deux ans. Des plateformes telles qu’eBay proposent des formulaires-modèles et exigent des indications claires de la part des vendeurs.

Quelles obligations incombent aux commerçants de seconde main en matière de sécurité des produits ?

Les commerçants de seconde main sont soumis aux obligations des lois sur la sécurité des produits, notamment la Loi sur la sécurité des produits (ProdSG). Ils doivent proposer uniquement des produits qui, en cas d’utilisation normale ou prévisible, ne présentent pas de risque pour la sécurité ou la santé des utilisateurs. Cela signifie, par exemple, que les appareils électriques doivent être vérifiés pour leur sécurité avant la vente et que les produits défectueux ne peuvent être vendus. Pour certains produits spécifiques comme les jouets, appareils électriques ou véhicules, des règles particulières s’appliquent, par exemple selon la directive sur les jouets ou le décret sur les équipements électriques (ElektroG). Si un dommage survient à cause d’un produit défectueux, le commerçant peut être tenu pour responsable.

Quelle est la réglementation en matière de garantie pour l’achat de biens d’occasion ?

Lors de l’achat de biens d’occasion, le délai légal de garantie peut, en principe, être réduit à un an (§ 475, al. 2 BGB), à condition que le vendeur soit un professionnel et l’acheteur un consommateur. Pour une vente entre particuliers, la garantie peut être complètement exclue dans le cadre des limites légales. À défaut d’exclusion, un délai de garantie de deux ans s’applique également. Pour les défauts constatés et signalés, le vendeur peut se prévaloir de l’exclusion, mais pas en cas de défauts dissimulés. L’acheteur doit prouver que le défaut existait déjà au moment de l’achat ; toutefois, pendant les six premiers mois, l’inversion de la charge de la preuve joue en faveur de l’acheteur, si le vendeur est un professionnel.

Quels aspects fiscaux faut-il considérer lors de la vente de biens d’occasion ?

Les vendeurs de biens d’occasion doivent être distingués comme suit en matière de fiscalité : les ventes occasionnelles de particuliers sont exonérées d’impôt, tant qu’il n’y a pas d’intention d’en tirer profit et que ce sont des biens du patrimoine privé qui sont vendus. Si l’activité est régulière et à grande échelle (par exemple en multipliant les annonces sur les plateformes en ligne), le fisc peut considérer qu’il s’agit d’une activité professionnelle, impliquant alors l’obligation de s’acquitter de la TVA et le cas échéant de l’impôt sur le revenu. Les commerçants professionnels sont également soumis à la TVA ; ils peuvent, pour les biens d’occasion, appliquer la taxation sur la marge conformément à l’article 25a UStG, afin de réduire la charge fiscale. Pour certaines pièces particulièrement précieuses (par exemple les antiquités), d’autres particularités fiscales peuvent s’appliquer.

La revente de créations protégées par le droit d’auteur, comme des textiles ou du mobilier, est-elle autorisée ?

La revente d’œuvres protégées par le droit d’auteur, telles que des meubles, accessoires ou vêtements, est en principe autorisée, car le principe d’épuisement s’applique (§ 17, al. 2 UrhG). Avec la première mise sur le marché licite d’un exemplaire dans l’UE, le titulaire du droit perd le pouvoir d’en interdire la revente. Toutefois, des restrictions existent concernant les adaptations ou reproductions : si des biens d’occasion sont modifiés de façon à créer de nouvelles œuvres protégées par le droit d’auteur (par exemple par un upcycling créatif), une autorisation de l’auteur peut alors être nécessaire.

Quelles sont les obligations en matière de protection des données pour les plateformes de seconde main ?

Les exploitants de plateformes de seconde main doivent se conformer au Règlement général sur la protection des données (RGPD). Ils sont tenus d’informer les utilisateurs de manière complète et transparente sur le traitement de leurs données personnelles (obligations d’information, art. 13 RGPD). Ils doivent également prendre des mesures pour la sécurité des données, tenir un registre des activités de traitement et, le cas échéant, nommer un délégué à la protection des données. Les clients disposent d’un droit d’accès, de rectification, de suppression et de limitation du traitement de leurs données. Les violations de la réglementation sur la protection des données peuvent entraîner de lourdes amendes.