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Organismes d’aide sociale

Définition et bases juridiques de l’organisme d’aide sociale

Ein Organisme d’aide sociale est en Allemagne une institution de droit public responsable de l’exécution et de l’octroi des prestations sociales dans le cadre de l’aide sociale. Les missions, compétences et fondements juridiques des organismes d’aide sociale découlent essentiellement du douzième livre du Code social (SGB XII) ainsi que de dispositions complémentaires relevant du droit des Länder. Ainsi, les organismes d’aide sociale jouent un rôle central dans la réalisation du principe de l’État social garanti par la Constitution.

Types et organisation des organismes d’aide sociale

Types d’organismes selon le SGB XII

Conformément à l’article 1 SGB XII, les organismes de l’aide sociale sont définis. On distingue entre :

  • Organismes locaux de l’aide sociale

Selon l’article 3 SGB XII, il s’agit en principe des villes indépendantes et des arrondissements ainsi que des associations communales spéciales, sauf disposition contraire du droit des Länder.

  • Organismes supra-locaux de l’aide sociale

Selon l’article 2 SGB XII, les Länder peuvent désigner des organismes supra-locaux pour l’exécution de missions allant au-delà du ressort local. Ces missions sont précisées à l’article 97, alinéa 2 SGB XII. L’attribution exacte et l’organisation de ces organismes sont réglées par le droit des Länder respectifs.

Répartition des missions

En règle générale, les organismes locaux sont chargés de l’octroi courant de l’aide sociale et de l’accompagnement direct des personnes en demande d’aide. Parmi leurs missions figurent notamment :

  • La garantie de base pour les personnes âgées et en cas de réduction de la capacité de gain
  • Aide à la subsistance
  • Aide à la dépendance (dans la mesure où elle n’est pas réglée autrement)
  • Aides à la santé

Les organismes supra-locaux sont chargés de missions de portée supérieure ou spécialisée, telles que la promotion d’établissements, l’accompagnement de cas complexes ou la coordination interrégionale.

Bases juridiques et compétences

Article 18 SGB XII – Compétence

Die compétence territoriale est déterminée par le lieu de résidence habituel de la personne ayant droit à la prestation. Les articles 98 et 97 SGB XII sont décisifs à cet égard. En règle générale, l’organisme du lieu de domicile est compétent.

Le compétence matérielle découle des domaines d’intervention spécifiques. Les organismes supra-locaux interviennent lorsqu’il s’agit d’accorder des prestations particulières ou lorsque le droit des Länder le prévoit.

Mise en œuvre par le droit des Länder

Au niveau des Länder, chaque Land peut organiser différemment les organismes d’aide sociale. Par exemple, en Bavière, les districts sont les organismes supra-locaux, tandis qu’en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, ce sont les associations paysagères qui remplissent cette mission. Les modalités précises sont définies par des lois d’exécution ou lois d’application régionales du SGB XII.

Statut juridique et contrôle

Les organismes d’aide sociale sont constitués en tant que personnes morales de droit public ou collectivités territoriales. Ils sont placés sous la tutelle des autorités compétentes en matière sociale au niveau du Land. Cela inclut tant le respect des dispositions fédérales que celles du droit des Länder.

Missions et obligations des organismes d’aide sociale

Octroi des prestations

L’une des missions principales des organismes d’aide sociale est d’octroyer, en fonction des besoins et conformément au droit, des prestations sociales selon le SGB XII. Les principes de préservation de la dignité humaine, de garantie du minimum vital socio-culturel et le principe de subsidiarité (§ 2 SGB XII) doivent être particulièrement respectés.

Conseil, information et contrôle

En plus de l’octroi des prestations, les organismes d’aide sociale sont tenus de conseiller pleinement les demandeurs d’aide et de les informer sur leurs droits et devoirs (§ 11 SGB XII). Ils effectuent des enquêtes sociales et examinent, dans le cadre de l’instruction d’office, les conditions pour l’octroi de l’aide sociale.

Coopération et protection des données

Les organismes coopèrent avec d’autres institutions de sécurité sociale, autorités et établissements afin de garantir une aide efficace et coordonnée. Lors du traitement des données à caractère personnel, des exigences strictes en matière de protection des données doivent être respectées, en particulier selon le Règlement général sur la protection des données (RGPD) et les réglementations régionales en matière de protection des données.

Financement et rentabilité

Financement de l’aide sociale

Le financement des prestations s’effectue en principe par les organismes eux-mêmes (fonds propres), les communes et les Länder. Des mécanismes de compensation et de répartition existent pour assurer une charge financière équitable. Les modalités sont fixées par des conventions de financement et des dispositions régionales.

Principe de rentabilité et d’économicité

Les organismes d’aide sociale sont tenus de fournir les prestations de manière économique et économe. Ils sont soumis à des contrôles par les services de vérification comptable communaux et les Cours régionales des comptes.

Voies de recours et protection juridique

Procédure de recours gracieux

Les personnes concernées disposent d’un droit d’opposition contre les décisions des organismes d’aide sociale (§ 85 SGG). La procédure de recours gracieux sert à la clarification et au contrôle extrajudiciaires des avis de prestations.

Protection juridictionnelle devant les juridictions sociales

Après la clôture de la procédure de recours, il est possible d’introduire un recours devant le tribunal social. Cela garantit un contrôle indépendant des décisions des organismes d’aide sociale.

Références et textes complémentaires

Pour une analyse approfondie des missions, structures et compétences des organismes d’aide sociale, les bases juridiques et commentaires spécialisés suivants sont particulièrement pertinents :

  • Douzième livre du Code social (SGB XII)
  • Lois d’exécution des Länder relatives au SGB XII
  • Publications du Comité commun de l’aide sociale allemande
  • Commentaires spécialisés sur le SGB XII (par exemple Grube/Wahrendorf)

Résumé

L’organisme d’aide sociale est une institution déterminante du système de droit social allemand, dont le cadre juridique est largement défini dans le SGB XII et le droit régional. Les organismes sont responsables de garantir les prestations de subsistance aux personnes dans le besoin, sont soumis à la supervision de l’État et financent leurs missions via des mécanismes communaux et régionaux. Ils sont tenus de respecter les droits des personnes concernées, de les conseiller, de fournir les prestations de manière efficace et de veiller au respect correct des règles de protection des données. Grâce à un système progressif de voies de recours, la protection juridique individuelle est garantie.

Questions fréquentes

Quel est l’organisme d’aide sociale compétent selon le droit allemand ?

Selon la législation allemande, l’organisme d’aide sociale compétent est en principe, selon les dispositions du douzième livre du Code social (SGB XII), l’organisme local d’aide sociale, c’est-à-dire les villes, les arrondissements ou les villes indépendantes. Dans certains cas, par exemple pour les tâches supra-locales (ex : aide aux personnes en structures particulières de logement ou aide à l’intégration des personnes handicapées), l’organisme supra-local (association régionale ou district) est compétent. La compétence peut également se référer au lieu de résidence habituel de la personne en demande d’aide. En cas d’incertitude concernant la résidence habituelle, des règles de répartition et de transition spéciales du SGB XII s’appliquent d’office. Les litiges de compétence sont réglés par médiation de l’autorité supérieure du Land. En présence d’éléments d’extranéité, d’autres règles spéciales s’appliquent, notamment pour la prestation à des Allemands à l’étranger.

Quelles obligations un organisme d’aide sociale a-t-il envers les demandeurs ?

L’organisme d’aide sociale est tenu d’examiner de manière complète les demandes de prestations sociales et de statuer conformément à l’exercice régulier de son pouvoir d’appréciation. Cela inclut en particulier l’obligation d’établir d’office la situation personnelle et financière du demandeur (principe d’investigation d’office selon l’article 20 SGB X). Il doit informer le demandeur de ses droits et obligations de coopération et l’inviter à fournir les pièces et justificatifs nécessaires. De plus, il est tenu de traiter la demande rapidement et de rendre sa décision dans un délai raisonnable. L’organisme est également tenu d’informer de façon transparente sur les décisions prises et d’y joindre une information détaillée sur les voies de recours.

Dans quels cas l’organisme d’aide sociale engage-t-il sa responsabilité en cas de manquements ?

Un organisme d’aide sociale peut être tenu pour responsable si, en raison de manquements fautifs au cours de la procédure administrative ou de l’octroi de prestations, un préjudice est causé à un bénéficiaire de l’aide sociale (§ 839 BGB conjointement avec l’art. 34 GG). La responsabilité suppose en général un comportement illicite et fautif (intention ou négligence) du fonctionnaire ou de l’employé concerné. Un exemple typique de responsabilité serait un refus injustifié de prestations sociales urgentes, entraînant un préjudice financier ou sanitaire notable pour le demandeur. L’exercice d’une demande de réparation nécessite toujours la preuve du préjudice ainsi que le lien de causalité avec le manquement.

Quels recours sont ouverts contre les décisions de l’organisme d’aide sociale ?

Contre les décisions de l’organisme d’aide sociale, il est d’abord possible de former un recours gracieux selon l’article 84 SGG (Code de juridiction sociale). Si l’opposition n’aboutit pas, il est possible d’intenter une action devant le tribunal social. En procédure d’urgence, il existe la possibilité d’obtenir une protection provisoire par une demande d’ordonnance selon l’article 86b, alinéa 2 SGG. La procédure est en principe gratuite, sauf en cas de demande abusive. Au-delà de la décision, l’organisme a l’obligation d’informer de manière appropriée sur les voies de recours.

Comment s’organise la coopération entre plusieurs organismes d’aide sociale ?

La coopération est régie par le SGB XII et par les lois d’exécution propres aux Länder. En cas de chevauchement, par exemple lors de changements de lieu de résidence des bénéficiaires ou de prestations couvrant plusieurs types d’aides, les organismes se concertent quant à la compétence et au remboursement des coûts (§ 104 et suivants SGB X). La coopération vise à assurer la continuité des prestations et à éviter les doubles prestations. En outre, il existe des échanges d’informations via des interfaces prévues et une participation formalisée, par exemple lors de parcours d’aide impliquant diverses prestations en nature.

Quelles obligations de coopération incombent au demandeur envers l’organisme d’aide sociale ?

Le demandeur d’aide est tenu par la loi de collaborer à la clarification des faits (§ 60 SGB I). Cela inclut notamment la communication sincère de la situation personnelle et financière, la présentation des documents nécessaires (attestations de revenus, baux, relevés bancaires) ainsi que la notification immédiate de tout changement de situation. Si le demandeur ne respecte pas ses obligations de coopération, l’organisme peut refuser ou retirer les prestations, à condition que ce manquement ait une incidence déterminante sur le droit à la prestation. Dans les cas particuliers, l’administration peut procéder à une estimation.

Quelle est la portée des directives et instructions administratives pour l’exercice de l’aide sociale par les organismes ?

Les directives et instructions administratives jouent un rôle important pour le travail des organismes d’aide sociale, car elles précisent les modalités d’application du SGB XII et garantissent une application uniforme du droit fédéral dans les Länder. Elles lient l’administration mais n’ont pas d’effet direct vis-à-vis du citoyen ; le citoyen ne peut en principe y être directement renvoyé. Des dérogations à ces règles administratives sont possibles au cas par cas en présence de situations atypiques, mais elles ne sauraient être retenues sans motif spécifique sous peine de violation du principe d’égalité de traitement. Dans les procédures judiciaires, les instructions administratives sont généralement utilisées comme aide à l’interprétation.