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Norme relative au serment

Définition et portée de la norme du serment

Die Norme du serment est un terme juridique désignant les dispositions légales et les règlements qui déterminent la prestation, la forme, le contenu et la validité d’un serment au sein d’un système juridique. La norme du serment occupe une place centrale dans la jurisprudence, car elle fixe les conditions et les conséquences de la prestation du serment, ainsi que sa force obligatoire et les obligations qui en découlent. Elle protège l’intérêt public à l’exactitude et la fiabilité des déclarations, notamment dans les procédures judiciaires et administratives.


Classification systématique

Source juridique des normes du serment

En Allemagne, les normes relatives au serment sont prévues dans différents domaines et textes juridiques. Les sources importantes sont le Code pénal (StGB), le Code de procédure civile (ZPO), le Code de procédure pénale (StPO), la loi sur la procédure administrative (VwVfG), le Code des impôts (AO), ainsi que diverses lois spéciales. Ces dispositions concernent à la fois le serment dans le cadre des procédures judiciaires et la déclaration sur l’honneur dans le droit administratif et fiscal.

Différentes formes de la norme du serment

Les normes du serment peuvent être classées selon leur forme et leur objectif :

  • Serment inconditionnel : Exigé généralement dans le cadre de la procédure de preuve devant un juge (par exemple, serment de témoin).
  • Déclaration sur l’honneur : Une forme particulière d’assurance sous serment, qui implique une déclaration d’une valeur de vérité particulière, sans que la prestation d’un serment stricto sensu soit nécessaire.
  • Serment de fonction : Obligation pour les titulaires de fonctions publiques d’exercer leurs devoirs avec conscience, au mieux de leurs connaissances et en toute honnêteté.
  • Serment professionnel : Obligation propre à certains groupes professionnels, comme les médecins ou les interprètes.


Conditions préalables à la norme du serment

Prescriptions formelles

La norme du serment exige qu’un serment soit, en principe, prêté sous une forme légalement prescrite. En général, la prestation se fait oralement devant l’instance compétente (par exemple, devant le tribunal ou une autorité administrative), souvent à l’aide d’une formule de serment expresse. Dans certains cas, le serment peut également être prêté par écrit, par exemple dans les procédures administratives lors d’une déclaration sur l’honneur.

Conditions de recevabilité

Selon les normes applicables, un serment ne peut être exigé que s’il existe une base légale et si les circonstances particulières du cas le justifient. Des obligations de considération et des exceptions existent pour certains groupes, par exemple la dispense du serment pour des raisons religieuses ou philosophiques.


Fonction et but de la norme du serment

Renforcement de l’obligation de vérité

La finalité centrale de la norme du serment est d’assurer la véracité des déclarations et des actes dans les relations juridiques. Le serment confirme l’obligation de déclaration ou d’action véridique par un engagement solennel ou une déclaration sur l’honneu et représente un niveau d’exigence supplémentaire visant à empêcher les fausses déclarations.

Sécurité juridique et accélération de la procédure

La norme du serment permet de garantir la force probante des déclarations devant la justice, ce qui sert à l’établissement de la vérité matérielle et facilite la procédure.

Menace de sanctions

La norme du serment est régulièrement assortie de sanctions. La fausse prestation de serment ou une fausse déclaration sur l’honneur constituent en Allemagne des infractions pénales selon les §§ 154, 156 du StGB. Ces dispositions visent à protéger la fiabilité et l’intégrité des déclarations juridiquement contraignantes.


Norme du serment en droit civil, pénal et administratif

Normes du serment en droit civil

En procédure civile, le serment constitue un moyen de preuve (§§ 391 et suivants ZPO). Les témoins, experts ou parties peuvent être assermentés lorsqu’il existe des doutes légitimes sur la crédibilité d’une déclaration ou si la loi le prévoit expressément dans certains cas.

Normes du serment en droit pénal

En droit pénal, les §§ 59 et suivants StPO réglementent les cas dans lesquels les témoins ou experts sont assermentés et quelles sont les conséquences juridiques d’une fausse déclaration sous serment. La fausse déposition sous serment est poursuivie au titre du Code pénal, notamment en vertu du § 154 StGB.

Normes du serment en droit administratif

En droit administratif, la norme du serment intervient notamment lors de la déclaration sur l’honneur (§ 27 VwVfG). Des règles strictes de forme et de compétence doivent alors être respectées. La fausse déclaration sur l’honneur est également punissable (§ 156 StGB).


Limites et règles particulières

Dispense et refus du serment

Dans certains cas, la norme du serment prévoit qu’une personne doit être dispensée de prêter serment ou peut y renoncer. Les raisons peuvent être, par exemple, des convictions religieuses, philosophiques ou encore des circonstances personnelles (âge, maladie, etc.).

Dispositions spéciales pour certains groupes de personnes

Selon le domaine juridique, les mineurs, les personnes à capacité juridique limitée ou certains groupes professionnels peuvent être soumis à des dispositions particulières atténuant ou adaptant la norme du serment.


Sanctions et conséquences juridiques en cas de violation de la norme du serment

Le non-respect de la norme du serment, par exemple en jurant faussement ou en fournissant une déclaration sur l’honneur mensongère, entraîne généralement des conséquences pénales. Les sanctions vont de l’amende à la peine d’emprisonnement. La sévérité des sanctions souligne l’importance fondamentale de la norme du serment pour le système juridique et le bon fonctionnement de la justice.


Résumé et importance de la norme du serment dans le système juridique

La norme du serment constitue un pilier du système juridique allemand. Elle protège l’obligation de vérité et assure la fiabilité des relations juridiques. Par des règles légales claires, des prescriptions procédurales détaillées et de forts mécanismes de sanction, la norme du serment garantit la crédibilité et l’intégrité des déclarations et des actes requis dans pratiquement tous les domaines du droit public et privé.

Questions fréquemment posées

Dans quels types de procédures judiciaires la norme du serment s’applique-t-elle ?

La norme du serment s’applique dans diverses procédures judiciaires, notamment en procédure civile, pénale, administrative et dans certaines procédures devant les juridictions du travail et les juridictions sociales. En procédure civile, on retrouve la norme du serment surtout concernant le serment du témoin, le serment de la partie ou le serment de l’expert. En procédure pénale, l’assermentation des témoins est réglementée aux §§ 57 et suivants StPO, avec des dispositions particulières, par exemple pour les mineurs ou les proches. En procédure administrative, la norme du serment peut également être appliquée dans le cadre de l’administration de la preuve, conformément aux règlements de procédure applicables. Les dépassements ou violations de la norme du serment entraînent dans presque tous les types de procédures l’exclusion de la preuve ou, le cas échéant, des conséquences pénales.

Quelles sont les conséquences d’une violation de la norme du serment ?

Une violation de la norme du serment a des conséquences juridiques importantes. Si un serment est prêté intentionnellement de manière mensongère – c’est-à-dire en commettant un parjure –, il s’agit d’une infraction pénale selon le § 154 StGB, passible d’une peine d’emprisonnement d’au moins un an. La fausse affirmation par négligence est également punie selon § 161 StGB, mais avec des peines moins sévères. En outre, une violation peut entraîner la nullité de la déclaration ou de la preuve concernée, ce qui influence l’appréciation de la preuve et l’issue de la procédure. En matière civile, une obligation de réparation peut également survenir si un dommage matériel est causé par un faux serment.

Qui est concerné par la norme du serment et peut faire l’objet d’une assermentation ?

La norme du serment concerne en principe toute personne faisant une déclaration dans le cadre d’une procédure judiciaire ou administrative, sous réserve des exceptions prévues par la loi. Sont concernés : les témoins, les experts, les parties (dans le cadre d’une instance de la partie) et, dans de rares cas, les interprètes. Il existe des exceptions selon § 60 StPO, par exemple les enfants de moins de seize ans et certains proches ne sont en principe pas assermentés. Par ailleurs, pour certaines professions comme les membres du clergé, le serment ne peut être exigé (§ 61 StPO). En procédure civile, la prestation de serment est notamment possible pour certains témoins conformément au § 391 ZPO, tandis qu’en procédure administrative, l’assermentation est en principe exclue, sauf si la procédure en dispose autrement.

Quelles exigences de forme doivent être respectées lors de la prestation d’un serment conformément à la norme du serment ?

La prestation d’un serment est soumise à des exigences de forme strictes. En règle générale, elle doit avoir lieu en audience publique devant le tribunal ou l’autorité compétente. La formule du serment est légalement prédéterminée (§ 64 StPO, § 482 ZPO), une distinction étant faite entre le serment simple et le serment d’assurance. La prestation du serment se fait par la répétition ou la confirmation d’une formule précise et doit pouvoir être adaptée aux convictions religieuses ou philosophiques de la personne concernée (par exemple, ajout d’une formule religieuse ou limitation à « que Dieu me soit en aide »). La prestation du serment doit être consignée au dossier et documentée afin de garantir sa validité et sa vérifiabilité en procédure.

Existe-t-il des différences entre la norme du serment en procédure pénale et en procédure civile ?

Oui, il existe des différences significatives entre le Code de procédure pénale (StPO) et le Code de procédure civile (ZPO) concernant la norme du serment, notamment en ce qui concerne le champ d’application, la nécessité et les motifs d’exclusion. En StPO, l’assermentation des témoins est l’exception et n’a lieu que si le tribunal le juge nécessaire ou si la loi l’exige expressément. Il existe de nombreux motifs d’exclusion (âge, liens étroits, etc.), tandis que dans la ZPO, le serment, en tant que moyen de preuve, est mis plus en avant et possible également pour les parties (déposition des parties selon § 452 ZPO et suivants). Les experts sont régulièrement assermentés en procédure civile. Les conséquences pénales d’un parjure sont cependant identiques dans les deux procédures.

Quelles fonctions la norme du serment remplit-elle dans la procédure judiciaire ?

La norme du serment remplit plusieurs fonctions centrales dans la procédure judiciaire. Elle vise principalement à garantir la recherche de la vérité, en assurant la déclaration véridique du débiteur du serment par une obligation à la fois religieuse ou éthique. De plus, elle constitue un mécanisme d’ordre et de protection, renforçant la confiance dans l’administration de la justice. Par la menace de sanctions pénales en cas de parjure, elle tend à prévenir les fausses déclarations. Enfin, la norme du serment vise à empêcher que des parties au procès soient désavantagées ou lésées du fait de fausses déclarations, ce qui lui confère une grande importance dans le cadre de la preuve.

La norme du serment peut-elle également s’appliquer en dehors de la procédure judiciaire ?

La norme classique du serment est en principe limitée au contexte judiciaire ou administratif tel que prévu dans les lois de procédure. En dehors de ce cadre – par exemple, dans les relations privées ou pour des déclarations extrajudiciaires –, il n’existe pas d’obligation légale de prêter serment. Il existe cependant des instruments juridiques comme la « déclaration sur l’honneur », qui peuvent être utilisés en droit administratif (notamment pour prouver un état de fait). Cette déclaration ne constitue pas un serment au sens strict, mais est également passible de sanctions pénales en cas de fausse déclaration. Un élargissement de la norme du serment au domaine purement privé n’est cependant pas prévu juridiquement.