Définition du terme « mention pénale »
Ein Mention pénale est un avis ou une inscription de nature juridique, réalisée dans des documents officiels ou des bases de données, qui indique une sanction pénale ou une infraction. Les mentions pénales sont utilisées dans divers contextes, en particulier en lien avec les actes administratifs, les extraits de casier judiciaire et les registres officiels tels que le registre d’aptitude à la conduite (FAER), le casier judiciaire central fédéral ou le registre central du commerce. Elles servent à prouver et documenter les infractions commises ainsi que leurs sanctions. Leur nature juridique, leur portée et leur signification varient selon le domaine d’application.
Bases juridiques et réglementations légales
Mention pénale dans le contexte du casier judiciaire central fédéral
Das Casier judiciaire central fédéral (§§ 4 ss. BZRG) est le registre central dans lequel sont consignées les décisions pénales devenues définitives ainsi que certaines mesures pénales. Une mention pénale y est créée lorsqu’une peine est prononcée par un tribunal allemand contre une personne. L’inscription comporte des données sur la personne, l’infraction, le numéro de dossier, le jugement et la peine ou mesure prononcée. L’obligation d’inscription est déterminée par les §§ 4 à 13 BZRG. Les exceptions et délais d’effacement sont réglementés dans les §§ 34 ss. BZRG.
Mention pénale dans l’extrait de casier judiciaire
Im Extrait de casier judiciaire (§ 30 BZRG) les inscriptions du casier judiciaire central fédéral sont reprises dans la mesure où celles-ci doivent y figurer conformément aux exigences légales. L’extrait de casier judiciaire mentionne en particulier les mentions pénales qui peuvent avoir des conséquences juridiques pour la personne concernée, comme dans l’exercice d’une profession, lors de l’embauche ou la révocation d’une autorisation. Certaines inscriptions sont soumises à une obligation d’effacement et disparaissent après l’expiration des délais définis.
Mentions pénales en droit administratif
Surtout dans le droit de la circulation routière et en lien avec l’aptitude à la circulation routière les mentions pénales prennent de l’importance. Dans le registre d’aptitude à la conduite (FAER), les infractions et sanctions, telles que les amendes administratives ou les suspensions de permis, sont consignées (§ 28 StVG). Une mention pénale peut alors constituer la base de mesures administratives comme les interdictions de conduire ou le retrait du permis de conduire.
Autres domaines d’application
Des mentions pénales figurent également dans le Registre central du commerce (§ 149 GewO), afin d’apporter les justificatifs de fiabilité requis, par exemple dans le cadre d’une demande d’activité commerciale. De même, dans le droit disciplinaire applicable aux agents publics, des mesures disciplinaires en lien avec le droit pénal sont également inscrites sous forme de mention pénale dans le dossier du personnel.
Conséquences juridiques et portée des mentions pénales
Effets sur les droits de la personnalité
Les mentions pénales peuvent avoir des conséquences sur les droits de la personne concernée, notamment l’accès à certaines professions, la perte d’une autorisation commerciale ou en matière d’entrée dans d’autres États. L’obligation de notification à certaines autorités ou organisations est précisément réglementée.
Effacement et suppression des mentions pénales
Légalement, il convient de distinguer entre différents délais et formes d’effacement. Les inscriptions au casier judiciaire central fédéral et les mentions pénales associées sont effacées conformément aux dispositions du BZRG. Les délais d’effacement dépendent alors du montant de la peine prononcée, du type de procédure et d’autres conditions prévues par la loi.
Exemples de délais d’effacement (extrait) :
- Peines d’amende et peines privatives de liberté allant jusqu’à trois mois : 3 ans (§ 46 al. 1 BZRG)
- Peine privative de liberté entre trois mois et un an (avec sursis) : 5 ans (§ 46 al. 1 n° 2 BZRG)
- Peines plus lourdes : 10 ans et plus (§ 46 ss. BZRG)
Pour les délits particulièrement graves, des exceptions s’appliquent et un effacement anticipé est exclu.
Droits de consultation et d’information
Les personnes concernées ont, selon le BZRG, le droit d’obtenir des informations sur les mentions pénales enregistrées à leur sujet (§ 42 BZRG). Par ailleurs, des droits à l’information existent, dans certains cas, pour les autorités, tribunaux et autres organismes habilités. La transmission d’informations à des tiers est juridiquement limitée et soumise à une protection particulière des données à caractère personnel.
Aspects relatifs à la protection des données
Le traitement, l’enregistrement et la transmission des mentions pénales sont soumis à des exigences légales et de protection des données très strictes. L’inscription, la communication et la suppression relèvent notamment des dispositions du BZRG, du Règlement général sur la protection des données (RGPD) et de la loi fédérale allemande sur la protection des données (BDSG). L’accès, la transmission ou l’utilisation non autorisés de mentions pénales sont interdits et peuvent être illicites.
Fonction de documentation et de preuve
Une mention pénale sert à la documentation fiable d’une mesure pénale et permet aux autorités, tribunaux et, dans certains cas, à des entités privées, d’attester une infraction. Cette fonction probatoire revêt une grande importance pour la garantie de la sécurité et de l’ordre publics.
Distinction : mention pénale et mention sans contexte pénal
Toute mention administrative ne présente pas une portée pénale. Il convient de distinguer entre de simples indications administratives ou notes internes à l’administration, qui n’ont aucun lien avec des faits ou sanctions pénaux. Il n’y a mention pénale que s’il existe un lien avec une infraction pénale et/ou sa sanction.
Résumé
La mention pénale est une notion juridique qui garantit la documentation et la preuve des sanctions pénales dans les registres et documents officiels. Ses bases juridiques découlent notamment de la loi sur le casier judiciaire central fédéral, des dispositions administratives du code de la route et d’autres textes légaux applicables au droit commercial et disciplinaire. Les mentions pénales peuvent avoir des conséquences importantes pour l’individu, notamment lors de l’exercice d’une profession ou de la délivrance d’autorisations, et sont conservées et traitées dans le respect de strictes exigences en matière de protection des données. Les délais d’effacement et de suppression garantissent le respect du principe de proportionnalité ainsi que la possibilité de réinsertion. La mention pénale se distingue fondamentalement des simples informations administratives et n’est valable qu’en présence d’une mesure pénale.
Questions fréquemment posées
Une mention pénale doit-elle exister pendant toute la durée de la procédure judiciaire concernant l’infraction ?
Une mention pénale n’est pas automatiquement maintenue pendant toute la durée de la procédure judiciaire selon le principe juridique. Son existence dépend principalement de l’état d’avancement de la procédure et de la décision des autorités de poursuite pénale ou du tribunal compétent. Lors des phases préparatoires et d’enquête, elle sert à porter à connaissance et à mémoriser les faits pertinents, à savoir qu’une procédure est engagée contre la personne concernée. Après la clôture de la procédure, que ce soit par classement, acquittement ou condamnation définitive, le droit procédural applicable détermine si et pendant combien de temps la mention pénale doit être maintenue ou supprimée. Cela se fait fréquemment en application des délais de conservation et de suppression prévus par la loi, notamment par la loi sur le casier judiciaire central fédéral (BZRG) ou la législation sur la protection des données.
Quelles sont les conséquences juridiques d’une mention pénale ?
Une mention pénale n’entraîne en principe aucune sanction pénale immédiate, ni aucune limitation directe des droits de la personne concernée. La mention pénale a plutôt une portée probatoire et tactique, en signalant que des investigations sont en cours ou ont été menées à l’encontre d’une personne dans le cadre d’une infraction pénale. Des conséquences juridiques indirectes peuvent toutefois survenir, telles que l’augmentation de la probabilité de contrôles supplémentaires par la police ou la justice, d’éventuels effets sur des procédures de candidature ou de délivrance de licence en cours, ou sur des vérifications de sécurité dans la fonction publique. Une mention pénale peut également s’avérer pertinente en cas de reprise d’une enquête ou pour conserver des indications sur les personnes mises en cause, tant que la procédure n’est pas définitivement close.
Qui est informé de l’existence d’une mention pénale et à qui celle-ci est-elle communiquée ?
La consultation d’une mention pénale est strictement limitée par le droit de la procédure pénale et la législation sur la protection des données. En règle générale, seules les autorités impliquées dans la procédure pénale concernée en ont connaissance, notamment le ministère public, les tribunaux compétents et, le cas échéant, les autorités d’enquête (comme la police). De plus, une mention pénale peut être prise en compte par les autorités administratives compétentes lors de l’examen de situations administratives. Une notification à des tiers – tels qu’employeurs, particuliers ou autorités non impliquées dans la procédure – est légalement exclue, sauf disposition légale spéciale l’autorisant expressément, notamment dans le cadre de contrôles de fiabilité dans certains secteurs professionnels réglementés.
Combien de temps une mention pénale est-elle conservée et quand doit-elle être supprimée ?
La durée de conservation d’une mention pénale dépend de la phase de procédure et des réglementations légales en vigueur. Si la procédure d’enquête est classée, la mention pénale doit régulièrement être supprimée dans les meilleurs délais en fonction du motif du classement (voir §§ 153 ss. StPO), sauf si des délais spécifiques d’archivage ou prévus par la loi s’y opposent. En cas de condamnation définitive, la durée de conservation est régie par § 45 ss. BZRG, selon lequel certaines inscriptions peuvent être conservées pendant 3, 5, 10 ou 15 ans ; dans des cas particuliers, jusqu’à une conservation à vie. Les exigences fondamentales du droit à la protection des données – en particulier le droit à l’effacement des données à caractère personnel selon l’art. 17 RGPD – peuvent également s’appliquer dans le cadre de textes complémentaires.
La personne concernée peut-elle contester juridiquement l’inscription d’une mention pénale ?
Les personnes concernées peuvent, dans certaines conditions, contester l’enregistrement et l’utilisation d’une mention pénale. Cela peut notamment prendre la forme d’une demande d’effacement fondée sur la protection des données, d’une opposition conformément à la législation de protection des données du Land concerné ou d’une requête judiciaire visant à obtenir la suppression du dossier. Une suppression ou un effacement n’est généralement possible que s’il n’existe plus de motifs légaux pour la poursuite de l’enregistrement ou du traitement, par exemple après le classement définitif de la procédure ou en cas d’innocence avérée. Les droits des personnes concernées incluent également un droit à l’information sur les données enregistrées, dont le détail peut varier selon les Länder.
Une mention pénale peut-elle avoir un impact sur de futures enquêtes pénales ?
Oui, une ancienne mention pénale peut, dans certaines circonstances, influencer de futures procédures d’enquête. Bien que la mention ne constitue pas à elle seule une preuve d’une infraction, le fait d’être informé de procédures antérieures peut servir de base à des mesures et appréciations policières – par exemple dans le cadre d’évaluations de risques ou de prévisions. D’un point de vue juridique, il faut cependant veiller à ce que la mention pénale ne produise aucun effet préjudiciel et ne puisse pas être interprétée comme un indice de culpabilité. Sa réutilisation dans le cadre de procédures ultérieures n’est autorisée qu’en respect des limitations procédurales et en matière de protection des données applicables.