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Indemnisation des juges assesseurs bénévoles

Indemnisation des juges assesseurs bénévoles

Die Indemnisation des juges assesseurs bénévoles couvre les dispositions légales relatives à la compensation financière des personnes qui participent en tant que juges assesseurs bénévoles (également appelés juges non professionnels, assesseurs ou juges laïcs) à des procédures judiciaires. L’indemnisation vise à compenser la charge temporelle et économique liée à cette fonction bénévole. En Allemagne, cette indemnisation constitue un élément central de la reconnaissance de leur engagement sociétal dans le système judiciaire.


Bases légales de l’indemnisation des juges assesseurs bénévoles

Base légale : Loi sur la rémunération et l’indemnisation en matière de justice (JVEG)

L’indemnisation des juges assesseurs bénévoles est régie dans la Loi sur la rémunération et l’indemnisation en matière de justice (JVEG) Le JVEG s’applique à tous les juges assesseurs bénévoles devant les juridictions allemandes, y compris les juges non professionnels en matière pénale, les juges assesseurs bénévoles auprès du tribunal du travail, du tribunal administratif, du tribunal social et du tribunal fiscal.

Champ d’application

Le JVEG définit les ayants droit et les situations ouvrant droit à indemnisation. Il s’applique indépendamment du statut professionnel : salarié, indépendant, demandeur d’emploi ou retraité.


Conditions d’éligibilité à l’indemnisation

Nomination et exercice de la fonction de juge assesseur bénévole

Le droit à l’indemnisation existe dès qu’une personne est nommée ou élue au poste de juge assesseur bénévole et qu’elle exerce cette charge, par exemple en participant à des audiences, délibérations ou recueil de preuves.

Dépenses ouvrant droit à indemnisation

Les dépenses indemnisables incluent :

  • Perte de temps
  • Perte de gains
  • Frais de déplacement
  • autres débours (par exemple, frais de repas et d’hébergement)
  • Surcroît de dépenses pour la gestion du foyer
  • Garde d’un proche

Types et calcul de l’indemnisation

1. Indemnisation pour perte de temps

Les juges assesseurs bénévoles perçoivent une indemnisation pour le temps consacré. Celle-ci est prévue par le JVEG en tant qu’indemnité de temps. Le taux en vigueur est de 4,00 euros par heure (§ 16 JVEG). La période commence à l’arrivée sur le lieu de la séance et se termine à la fin de celle-ci, en y ajoutant éventuellement les temps d’attente imputables au tribunal.

2. Perte de gains

Si l’exercice de la fonction de juge assesseur bénévole entraîne une Perte de gains perte de revenus, celle-ci sera également indemnisée (§ 18 JVEG). Le montant correspond soit au salaire brut effectivement perdu, soit au plafond de 29 euros par heure. Un justificatif de l’employeur est nécessaire. Pour les indépendants, une indemnisation forfaitaire jusqu’à 29 euros par heure peut être accordée.

3. Frais de déplacement et de voyage

Die Le remboursement des frais de déplacement a lieu conformément aux dispositions du JVEG (§§ 5, 6 JVEG). En principe, les frais de transports en commun sont remboursés. Si une voiture particulière est utilisée, un forfait kilométrique s’applique (actuellement 0,35 euro par kilomètre). Les nuits d’hôtel nécessaires, les frais de parking ou de taxi peuvent également, sous certaines conditions, être pris en charge.

4. Remboursement des autres débours

Les juges assesseurs bénévoles peuvent se faire également rembourser d’autres débours tels que les frais de repas (par exemple, en cas de séances prolongées) selon les montants fixés par le JVEG et sous réserve de fournir les justificatifs nécessaires.

5. Indemnisation du surcroît de dépenses dans la tenue du foyer

En cas de surcroît de dépenses pour la gestion du foyer, une indemnité forfaitaire allant jusqu’à 17 euros par heure peut être octroyée (§ 17 JVEG), à condition qu’aucune indemnisation suffisante pour perte de gains ne soit possible et que la personne concernée tienne un foyer.

6. Frais de garde

Frais nécessaires de garde pour les proches nécessitant des soins, les enfants ou les personnes vivant au foyer peuvent être demandés et remboursés comme débours nécessaires, dans la mesure où ils sont directement liés à l’exercice de la fonction bénévole.


Traitement fiscal de l’indemnisation

Les paiements d’indemnisation ne sont en règle générale pas soumis à l’obligation d’assurance sociale. Sur le plan fiscal, ils ne sont pas considérés comme des salaires. Toutefois, conformément au § 22 n° 3 EStG (autres revenus), ils ne sont soumis à l’impôt sur le revenu que s’ils excèdent l’abattement fiscal ou ne constituent pas une indemnité purement compensatoire.


Procédure de demande et paiement

Dépôt de la demande et justificatifs

Les demandes d’indemnisation doivent être déposées par écrit auprès du tribunal compétent. Les justificatifs concernant la perte de gains (par exemple, attestations de l’employeur), les preuves des frais de déplacement ou autres débours doivent être joints. Le délai de dépôt est généralement de trois mois après la fin de l’activité bénévole (§ 2 JVEG).

Paiement

Après examen, le paiement est effectué par l’administration judiciaire, généralement sur le compte indiqué par le demandeur. La présentation de tous les documents nécessaires est une condition préalable au paiement.


Exclusion du droit à indemnisation

Un droit à indemnisation n’existe que pour les temps de participation effective aux audiences ou pour les périodes d’attente correspondantes. Sont exclus : les préparations ou suivis volontaires, les nuits à l’hôtel non justifiées, ou les trajets autonomes en dehors des instructions du tribunal. Aucune indemnisation n’est accordée si l’activité est déjà rémunérée par ailleurs ou si des droits similaires existent au titre d’autres relations juridiques.


Particularités et règles spécifiques à certaines juridictions

Des dispositions particulières s’appliquent, par exemple, aux juges assesseurs bénévoles assumant des charges particulières (comme les juges bénévoles auprès de la Cour fédérale, en droit de la concurrence ou des juridictions militaires). Dans certains cas, les lois de procédure prévoient des règlementations complémentaires ou des droits spécifiques.


Importance de l’indemnisation pour l’activité des juges assesseurs bénévoles

Une indemnisation adéquate constitue un facteur essentiel du bon fonctionnement de la justice, car elle favorise l’accès à l’engagement bénévole et évite les difficultés sociales. Les dispositions garantissent que les juges assesseurs bénévoles ne subissent pas de pertes financières en assumant leur tâche. De plus, elles assurent une participation sociale aussi large que possible au système judiciaire.


Littérature et sources complémentaires

  • Loi sur la rémunération et l’indemnisation en matière de justice (JVEG)
  • Loi sur l’organisation des tribunaux (GVG)
  • Loi sur les tribunaux du travail (ArbGG)
  • Loi sur les tribunaux sociaux (SGG)
  • Code de procédure administrative (VwGO)
  • Code de procédure fiscale (FGO)
  • Loi sur l’impôt sur le revenu (EStG), § 22 n° 3

Résumé

Die Indemnisation des juges assesseurs bénévoles est réglementée en détail par la loi sur la rémunération et l’indemnisation en matière de justice. Celle-ci garantit la compensation des pertes de gains, des dépenses nécessaires et des autres coûts liés à l’exercice de la fonction bénévole, constituant ainsi un élément central du bon fonctionnement du système judiciaire allemand.

Questions fréquemment posées

Comment se compose l’indemnisation des juges assesseurs bénévoles ?

L’indemnisation des juges assesseurs bénévoles dépend essentiellement de la loi sur la rémunération et l’indemnisation en matière de justice (JVEG). Outre le remboursement des débours (par exemple, les frais de déplacement), ils perçoivent une indemnisation pour la perte de temps, actuellement de 29 euros par jour (§ 16 JVEG). Le tribunal rembourse également les frais de déplacement réels (pour l’usage d’un véhicule personnel actuellement 0,42 euro par kilomètre conformément au § 5 JVEG) ainsi que, dans certaines circonstances, d’autres débours, tels que l’hébergement ou la garde d’enfants, dans la mesure où ceux-ci découlent de la fonction de juge bénévole (§§ 6 et 7 JVEG). La perte de gains est indemnisée selon le § 18 JVEG à hauteur de la perte nette prouvée, jusqu’à un plafond. Les demandes d’indemnisation doivent être adressées au greffe du tribunal compétent.

Dans quels cas les juges assesseurs bénévoles ont-ils droit à un remboursement de la perte de gains ?

Le droit au remboursement de la perte de gains existe chaque fois que le juge assesseur bénévole subit effectivement une perte de revenus du fait de sa participation à une audience. Cela concerne en particulier les salariés, indépendants et professions libérales. Selon le § 18 JVEG, la perte nette de revenus est indemnisée jusqu’à un plafond légal (actuellement 29 euros par heure, maximum 85 euros par jour), à condition qu’elle soit prouvée ou rendue vraisemblable – par exemple au moyen d’une attestation de l’employeur ou de justificatifs comptables pour les indépendants. Le droit ne s’étend pas à la perte d’heures supplémentaires, aux activités en dehors du temps de travail régulier ou aux revenus qui n’auraient de toute façon pas été réalisés.

Quels frais peuvent être remboursés aux juges assesseurs bénévoles en plus de l’indemnisation ?

Les juges assesseurs bénévoles ont droit au remboursement des frais nécessaires et raisonnables conformément aux §§ 5 à 7 JVEG. Sont inclus les frais de déplacement (0,42 euro par kilomètre en cas d’utilisation d’un véhicule privé, prix des billets des transports en commun au réel), les débours nécessaires pour les repas (en cas d’absence toute la journée selon le forfait légal), les frais d’hébergement si une nuit sur place est objectivement nécessaire, ainsi que les frais de garde d’enfants ou de proches dépendants. La nécessité et le caractère raisonnable des dépenses doivent être prouvés. Pour les déplacements en voiture privée ou en transports publics, un carnet de route ou les billets doivent être fournis à l’appui.

Existe-t-il des particularités fiscales pour l’indemnisation des juges assesseurs bénévoles ?

Les indemnités et remboursements de frais ne sont en principe pas soumis à l’impôt sur le revenu, tant qu’ils servent exclusivement à couvrir le surcroît de dépenses lié à la fonction bénévole (§ 3 n° 26a EStG en relation avec § 3 n° 12 EStG). Le remboursement de la perte de gains peut cependant, dans certains cas, être imposable, notamment en cas de dépassement des abattements fiscaux ou si les paiements dépassent les dépenses réelles et comportent ainsi un élément de gain. En cas de doute, il est conseillé de consulter le service fiscal compétent ou un conseiller fiscal.

Comment et dans quels délais faire valoir une demande d’indemnisation et de remboursement de frais ?

Les demandes d’indemnisation et de remboursement de frais doivent en principe être présentées sans délai, au plus tard dans les trois mois suivant la fin de l’activité, par écrit au greffe du tribunal compétent (§ 2 al. 1 JVEG). La demande peut être informelle, mais en pratique, un formulaire standardisé est généralement disponible. Les justificatifs nécessaires (par exemple, billets de transport, attestations de l’employeur, reçus) doivent être joints. Passé le délai, le droit à l’indemnisation concernée est perdu.

Quelles sont les bases légales régissant l’indemnisation des juges assesseurs bénévoles ?

La base légale pour l’indemnisation des juges assesseurs bénévoles est principalement la loi sur la rémunération et l’indemnisation en matière de justice (JVEG). S’y ajoutent des instructions administratives et, le cas échéant, des dispositions spécifiques de droit régional. Certaines branches de juridiction, telles que les prud’hommes ou les tribunaux sociaux, disposent parfois de normes spécifiques dans leur loi d’organisation propre, qui renvoient cependant généralement au JVEG en matière d’indemnisation.

Les juges assesseurs bénévoles peuvent-ils renoncer à leur droit à indemnisation ?

Il est juridiquement possible de renoncer au droit légal à indemnisation, mais cela doit se faire expressément et sans ambiguïté. La plupart des tribunaux exigent à cet effet une déclaration écrite afin de garantir la sécurité juridique. On peut renoncer à certains types d’indemnisation (par exemple uniquement à l’indemnisation de la perte de gains ou uniquement aux frais de déplacement). Il convient de noter qu’une renonciation ne doit entraîner aucun désavantage civil ou fiscal ; les renonciations consenties volontairement ne sont pas révocables et s’appliquent pour la période concernée.