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Déclaration d’accomplissement

Notion et portée de la déclaration d’extinction

Die Déclaration d’extinction est un concept central du droit processuel allemand, en particulier en procédure civile. Elle désigne la déclaration procédurale d’une ou des deux parties selon laquelle l’objet initial du litige revendiqué a perdu son objet en raison d’un événement survenu ultérieurement. La déclaration d’extinction peut jouer un rôle déterminant dans la procédure d’instance ou dans une procédure de référé, et permet une clôture du procès économique lorsque l’intérêt à la protection juridique a disparu.

Déclaration d’extinction dans le contexte du procès civil

Déclaration d’extinction unilatérale et bilatérale

Déclaration d’extinction unilatérale

Die déclaration d’extinction unilatérale est généralement effectuée par le demandeur lorsque la conséquence juridique initialement recherchée a perdu tout objet suite à un événement postérieur à l’introduction de l’instance. Il est nécessaire, en règle générale, qu’après survenance de l’événement extinctif, il n’existe plus d’intérêt à ce qu’une décision soit rendue sur la demande initiale. La déclaration est souvent formulée comme suit : « L’objet principal du litige est devenu sans objet. »

Déclaration d’extinction bilatérale

Si les deux parties déclarent l’extinction d’un commun accord, la procédure prend normalement fin par une décision sur les frais au sens de l’article 91a du ZPO (Code de procédure civile). Dans ce cas, le tribunal n’a plus à se prononcer sur le fond et sur la situation juridique d’origine, mais uniquement à décider qui doit supporter les frais de la procédure.

Moment et conditions

Une déclaration d’extinction peut en principe être faite à tout moment après la survenance d’un événement extinctif, tant que la procédure n’est pas encore définitivement terminée. Il est toutefois requis que l’événement extinctif survienne après la litispendance. À défaut, une déclaration d’extinction n’a pas de pertinence procédurale et doit être considérée comme un simple désistement.

Effet procédural

Après la remise de la déclaration d’extinction, la procédure se poursuit dans ce que l’on appelle contentieux sur l’extinction . L’objet du litige n’est alors plus la demande initiale, mais la détermination de la partie qui devra supporter les frais de la procédure. Le tribunal examine, conformément à l’article 91a ZPO, quelle aurait été l’issue du dossier en l’absence de l’événement extinctif.

Différences avec le désistement d’instance

La déclaration d’extinction doit être distinguée du désistement. Alors que le désistement implique l’abandon pur et simple de la demande et la fin de la procédure, la déclaration d’extinction vise à soumettre au juge la question des frais pour une affaire devenue sans objet. Le désistement a pour conséquence habituelle que le demandeur supporte les frais de la procédure.

Domaines d’application pratique de la déclaration d’extinction

Situation de fait et exemples

Les cas typiques de déclaration d’extinction sont notamment :

  • Actions en paiement, lorsque le défendeur paie intégralement après la litispendance.
  • Actions en cessation, lorsque le défendeur fournit une déclaration de cessation après la litispendance.
  • Procédures de référé, lorsque le litige principal a été définitivement tranché entre-temps.

Importance pratique

La déclaration d’extinction sert à accélérer la procédure et à réduire les coûts. Elle évite la poursuite d’un procès sur un objet déjà résolu et a pour but d’aboutir à une solution équitable en matière de frais par le biais d’un contrôle judiciaire.

Bases légales

La déclaration d’extinction ne fait pas l’objet d’une réglementation explicite dans la loi, mais s’appuie en pratique principalement sur la règle de remboursement des frais de l’article 91a ZPO. Selon cette disposition, le juge statue sur les frais de la procédure selon son appréciation équitable, lorsque celle-ci a été déclarée éteinte sur le fond.

Décision judiciaire après déclaration d’extinction

Critère d’appréciation

Après la remise de la déclaration d’extinction, le juge examine quelle aurait été sa décision sur le fond en l’absence de l’événement extinctif (dit jugement hypothétique). Les frais sont mis à la charge de la partie qui aurait succombé en cas de jugement au fond.

Charge de la preuve

La charge de l’allégation et de la preuve quant à l’existence des conditions d’exercice du droit ainsi que pour l’événement extinctif incombe en principe au demandeur. Si la partie adverse invoque d’autres faits susceptibles d’éteindre le droit, c’est elle qui supporte la charge de l’allégation et de la preuve pour ceux-ci.

Déclaration d’extinction en référé

Même en référé, une déclaration d’extinction peut être faite. La décision du tribunal intervient également sous la forme d’une ordonnance (§ 91a ZPO). La particularité réside dans le fait que seules des vérifications sommaires sont généralement effectuées et que l’affaire revêt souvent un caractère urgent.

Voies de recours

Une décision sur les frais après déclaration d’extinction peut généralement faire l’objet d’un recours immédiat (§ 567 ZPO), à condition que la valeur du litige soit supérieure à 200 euros.

Doctrine et jurisprudence

De nombreuses décisions de justice, en particulier de la Cour fédérale de justice et des cours d’appel, ont précisé les principes applicables à la déclaration d’extinction. Les principales références sur le sujet se trouvent notamment dans les commentaires sur la procédure civile et dans les banques de décisions spécialisées.


Résumé :
La déclaration d’extinction est un instrument important pour clore économiquement une procédure juridique lorsque l’objectif initial de la demande a disparu à la suite d’un événement survenu après l’introduction de l’instance. Elle permet une décision optimale sur les frais de la procédure sans qu’une décision au fond sur la demande d’origine ne soit nécessaire. La décision du tribunal repose sur une analyse hypothétique de l’objet initial du litige et est adoptée selon l’appréciation équitable du juge.

Questions fréquentes

Quels sont les effets procéduraux d’une déclaration d’extinction en procédure civile ?

Par la déclaration d’extinction, les parties indiquent au tribunal civil que l’action initialement introduite est devenue sans objet en raison d’un événement ultérieur. Dès qu’une déclaration d’extinction est déposée – en pratique souvent qualifiée « d’extinction du fond du litige » –, des effets procéduraux spécifiques s’ensuivent : le litige n’est pas clos, l’objet du litige se transforme. Il porte alors sur la question de savoir si l’action était recevable et fondée au moment de l’événement extinctif. Il s’ouvre donc ce que l’on appelle une « constatation d’extinction » en tant que nouvel objet du litige. Le tribunal ne statue plus sur la demande, mais seulement sur les frais. Si une seule partie estime que l’action est éteinte (déclaration d’extinction unilatérale), le tribunal examine dans le cadre d’une décision sur les frais selon l’article 91a ZPO les chances de succès de l’action initiale. Les deux parties peuvent également déclarer l’extinction d’un commun accord, auquel cas la procédure est généralement considérée comme éteinte et le tribunal – s’il n’y a pas d’autres questions en litige – ne statue plus que sur les frais.

Quelles sont les exigences de forme pour la déclaration d’extinction ?

La déclaration d’extinction n’est soumise à aucune exigence particulière de forme. Elle peut être faite par écrit ou oralement au procès-verbal devant le tribunal. En règle générale, elle est formulée lors de l’audience, mais peut également être déposée par écrit. Il est essentiel que la déclaration exprime de manière claire et non équivoque que la partie considère le litige initial comme éteint. Dans le cas d’une déclaration d’extinction unilatérale, la partie doit également préciser qu’elle considère le litige comme éteint. La formulation doit donc être explicite, par exemple : « Je déclare le litige principal éteint. » Pour un effet procédural optimal, une déclaration documentée et vérifiable est recommandée.

Que se passe-t-il si la partie adverse conteste la déclaration d’extinction ?

En cas de déclaration d’extinction unilatérale, la procédure ne prend pas automatiquement fin. La partie adverse peut s’y opposer et le tribunal doit alors, dans le cadre d’un examen sommaire, vérifier si l’action était recevable et fondée jusqu’à la survenance de l’événement extinctif. Le résultat de cet examen détermine l’allocation des frais. Si le tribunal estime que l’action était fondée jusqu’à l’événement extinctif, les frais sont totalement ou partiellement à la charge du demandeur. Dans le cas contraire, ils incombent au défendeur. L’opposition de la partie adverse montre qu’un désaccord subsiste entre les parties quant à la légitimité de la demande initiale.

Une déclaration d’extinction est-elle possible en appel ?

Oui, une déclaration d’extinction peut également être faite en appel, voire en révision. Les effets procéduraux et le déroulement ultérieur sont en principe identiques à ceux de la première instance : le juge compétent examine si la demande aurait été recevable et fondée au moment de l’événement extinctif, puis rend une décision sur les frais. En appel ou en révision, il convient de noter que la déclaration d’extinction déplace l’objet du litige sur la question des frais. Selon le stade auquel intervient la déclaration d’extinction, cela peut influer sur la durée de la procédure et la structure des frais.

Est-il possible de déclarer seulement certaines demandes comme éteintes ?

La déclaration d’extinction peut en principe ne porter que sur certains points litigieux ou certaines demandes, si l’événement extinctif n’a supprimé qu’une partie de l’objet du litige. Dans ce cas, la déclaration doit être différenciée en conséquence. De même, la part des frais concernant la partie éteinte fera alors l’objet d’une appréciation distincte. Le tribunal statue sur les frais afférents à la partie éteinte selon § 91a ZPO, et il prend une décision de fond sur le reste du litige. Cette différenciation est surtout importante dans les litiges complexes comportant plusieurs objets ou demandes.

Quelles sont les conséquences d’une déclaration d’extinction à tort pour les frais ?

Si le tribunal constate dans le cadre de la décision sur les frais en vertu de l’article 91a ZPO qu’aucun événement extinctif n’est intervenu, une décision sur les frais est rendue par analogie avec l’issue hypothétique du procès. Il s’agit d’examiner comment le litige aurait été résolu sans l’événement extinctif allégué. Il en résulte : si le demandeur a déclaré l’extinction à tort alors que sa demande était infondée, il supporte les frais. Si la demande aurait abouti, les frais sont mis à la charge du défendeur. Cet examen procédural différencié garantit un équilibre équitable des intérêts entre les parties.

La déclaration d’extinction constitue-t-elle une voie de recours contre une décision judiciaire ?

La déclaration d’extinction n’a pas pour objet de contester une décision judiciaire. Elle ne constitue pas une voie de recours au sens du code de procédure civile (comme l’appel ou la révision), mais un moyen processuel permettant à une partie de réagir à une modification des circonstances. Elle n’influence que la poursuite et l’objet de la procédure et impacte généralement les frais de justice. Le régime des voies de recours demeure inchangé. Toutefois, en cas de décision déjà prononcée, une déclaration d’extinction peut, dans certains cas individuels, jouer un rôle dans le cadre des procédures d’exécution forcée ou des actions en contestation d’exécution, mais elle ne se substitue jamais aux recours juridiques classiques.