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Créateur d’entreprise

Définition et notion du créateur d’entreprise

Ein Créateur d’entreprise est une personne physique qui débute pour la première fois une activité indépendante et qui crée ainsi une nouvelle entreprise commerciale, libérale ou agricole. La notion est utilisée dans divers contextes, en particulier en droit économique, fiscal et social ainsi que dans les dispositions relatives aux aides. La création d’entreprise est un élément central de la vie économique et un moteur d’innovation et d’emploi.

Qualification juridique du créateur d’entreprise

Aspects liés au droit commercial

Au sens du code du commerce allemand (GewO), une création d’entreprise est souvent liée à la première déclaration d’une activité commerciale selon l’article 14 GewO. Cette déclaration est obligatoire dès qu’une activité indépendante, exercée de manière durable en vue de réaliser un profit, est envisagée, à condition qu’elle ne relève pas des professions libérales. La loi distingue alors entre créateurs en activité principale et secondaire.

Les détails relatifs à l’immatriculation d’une activité commerciale sont réglementés par le droit commercial. L’obligation de déclaration existe indépendamment de la forme juridique choisie (entreprise individuelle, GbR, UG, GmbH, etc.). Certaines professions commerciales nécessitent des conditions spécifiques, telles que fiabilité, compétences professionnelles ou obligations d’autorisation selon l’article 34 GewO.

Formes juridiques de la création d’entreprise

Les créateurs d’entreprise peuvent choisir entre différentes formes juridiques. Les plus fréquentes sont l’entreprise individuelle, la société civile (GbR), la société entrepreneuriale (UG) ainsi que la société à responsabilité limitée (GmbH). Chaque forme juridique comporte des conditions de création, des règles de responsabilité, des obligations fiscales et des formalités spécifiques.

Entreprise individuelle

La création d’une entreprise individuelle peut se faire de manière informelle et ne requiert aucun capital minimum. La responsabilité est illimitée et concerne la totalité des biens personnels du créateur.

Société à responsabilité limitée (GmbH, UG)

Pour la GmbH et la société entrepreneuriale à responsabilité limitée (UG), l’authentification notariale du contrat de société et une inscription au registre du commerce (§ 7 GmbHG) sont requises. À l’exception de l’UG, un capital social d’au moins 25 000 euros est nécessaire. La responsabilité des associés est limitée à leurs apports.

Autres formes juridiques

Les créateurs d’entreprise peuvent aussi choisir d’autres formes juridiques telles que la société en nom collectif (OHG), la société en commandite (KG), la société anonyme (AG) ou la coopérative. Les dispositions légales correspondantes figurent dans le code du commerce (HGB), la loi sur les sociétés anonymes (AktG), la loi sur les coopératives (GenG), etc.

Traitement fiscal des créateurs d’entreprise

Impôt sur le revenu et TVA

À compter du début de leur activité entrepreneuriale, les créateurs d’entreprise sont assujettis à l’impôt sur le revenu (§ 2 al. 1 EStG). Selon la nature de leur activité, ils peuvent générer des revenus industriels et commerciaux (§ 15 EStG), des revenus non commerciaux (§ 18 EStG) ou des revenus agricoles et forestiers (§ 13 EStG). Dès l’année de création, une déclaration fiscale doit être effectuée auprès du centre des impôts compétent. En matière de TVA, il est possible d’opter pour le régime de la petite entreprise (§ 19 UStG).

Impôt sur les activités commerciales

Les créateurs d’entreprise commerciaux sont tenus à l’inscription auprès du bureau des entreprises ainsi qu’à la déclaration de l’impôt sur les activités commerciales. Les entreprises individuelles et les sociétés de personnes bénéficient d’un abattement annuel de 24 500 euros (§ 11 GewStG).

Sécurité sociale

Avec le début d’une activité indépendante, l’obligation d’adhésion au régime légal de sécurité sociale est en principe supprimée. Des exceptions existent pour certains groupes professionnels comme les artisans, artistes ou journalistes, qui doivent continuer à cotiser dans les régimes légaux (par exemple caisse d’assurance sociale des artistes ou assurance artisanale obligatoire). Une assurance volontaire en matière de maladie, dépendance et retraite est possible et, dans de nombreux cas, recommandée.

Dispositions relatives aux aides pour les créateurs d’entreprise

Aide à la création et prime d’insertion

Les créateurs d’entreprise au chômage peuvent, selon l’article 93 SGB III, demander une aide à la création si certaines conditions sont remplies, par exemple la preuve de la viabilité du projet et une durée minimale préalable de perception des allocations. La prime d’insertion conformément à l’article 16b SGB II s’adresse aux bénéficiaires de prestations au titre du SGB II (soutien de base) qui débutent une activité indépendante (dite “création d’entreprise depuis le chômage”).

Financement et responsabilité

En plus de ces aides, il existe des programmes publics comme les prêts aidés de la KfW (Banque de développement) ou des microcrédits à taux préférentiel. Selon la solution de financement, une responsabilité personnelle peut exister ; pour les sociétés de capitaux, la responsabilité est limitée au patrimoine de la société.

Exigences juridiques concernant les plans d’affaires et la recevabilité des aides

La demande de subventions requiert généralement un examen juridique au regard du droit européen des aides d’État. Un plan d’affaires viable, des analyses de marché et des plans de financement doivent être présentés. Les fausses déclarations, la fraude aux subventions ou l’utilisation injustifiée des fonds sont punissables (§ 264 StGB).

Obligations de déclaration, d’annonce et d’autorisation

Inscription au registre du commerce

Les sociétés de capitaux et certaines sociétés de personnes sont tenues de s’inscrire au registre du commerce (§ 29 HGB). L’inscription est une condition de la capacité juridique et de la capacité d’exercice de la société.

Autres déclarations pertinentes

Selon l’activité de l’entreprise, d’autres obligations de déclaration peuvent exister, par exemple auprès de la chambre de commerce et d’industrie compétente ou de la caisse de sécurité sociale professionnelle. En cas d’embauche de salariés, il est nécessaire de procéder à la déclaration auprès de la sécurité sociale (centre des mini-jobs, caisses de maladie).

Activités soumises à autorisation

Pour certaines activités, l’obtention d’une autorisation ou d’une concession spécifique est requise (par exemple agents immobiliers, promoteurs immobiliers, restaurants, services de sécurité). Les conditions sont fixées par des dispositions légales particulières.

Créateurs d’entreprise en droit des sociétés et de la concurrence

Réglementations en droit de la concurrence

Les créateurs d’entreprise doivent respecter les dispositions de la loi contre la concurrence déloyale (UWG), le droit des marques (MarkenG) ainsi que le droit de la protection des données (RGPD/BDSG). Par exemple, l’absence de mentions légales sur les sites web professionnels expose à des avertissements et à des amendes.

Obligations de fondation et droits de propriété intellectuelle

Dans le cadre de la création, il convient de protéger la dénomination sociale, la marque, le design et les brevets. L’enregistrement des droits de protection s’effectue auprès de l’Office allemand des brevets et des marques (DPMA). Les atteintes aux droits de protection de tiers peuvent entraîner des conséquences civiles et de concurrence ainsi que des droits à réparation.

Questions juridiques particulières en lien avec la création d’entreprise

Transformation et succession d’entreprise

Une création d’entreprise peut conduire à une transformation en une autre forme juridique (par exemple, de l’entreprise individuelle à la GmbH) ou à une succession d’entreprise. Les règlements juridiques applicables sont issus de la loi sur les transformations (UmwG) ainsi que du Code civil allemand (BGB) pour ce qui concerne les héritiers et successeurs.

Insolvabilité et échec d’une création d’entreprise

En cas d’échec économique d’une création d’entreprise, les dispositions de la loi sur l’insolvabilité (InsO) s’appliquent. Une insolvabilité imminente ou un surendettement peut déclencher l’obligation de déposer le bilan (§ 15a InsO). Pour les entreprises individuelles s’applique la procédure d’insolvabilité des consommateurs, tandis que pour les sociétés de capitaux, c’est la procédure d’insolvabilité normale qui prévaut.

Littérature et lois supplémentaires

  • Code de commerce allemand (HGB)
  • Code civil allemand (BGB)
  • Loi sur l’impôt sur le revenu (EStG)
  • Loi sur l’impôt commercial (GewStG)
  • Code du commerce allemand (GewO)
  • Loi contre la concurrence déloyale (UWG)
  • Loi sur les transformations (UmwG)
  • Loi sur l’insolvabilité (InsO)
  • Code de la sécurité sociale (SGB) – notamment SGB II, SGB III
  • Règlement général sur la protection des données (RGPD)

Le terme Créateur d’entreprise est marqué par de nombreuses exigences juridiques. La concrétisation et la mise en œuvre du projet de création se font selon les réglementations légales applicables, les possibilités d’aides et les obligations de déclaration. Le choix de la forme juridique appropriée, le respect des obligations fiscales et de sécurité sociale ainsi que la protection de la propriété intellectuelle sont des aspects essentiels pour un démarrage juridiquement sécurisé de l’activité entrepreneuriale.

Questions fréquemment posées

Quelles formes juridiques sont à la disposition des créateurs d’entreprise en Allemagne et quelles en sont les conséquences juridiques ?

Les créateurs ont en Allemagne le choix entre différentes formes juridiques, dont chacune emporte des conséquences juridiques majeures en matière de responsabilité, de démarches de création, d’obligations fiscales et de publicité. Les plus courantes sont l’entreprise individuelle, la société civile (GbR), la société entrepreneuriale à responsabilité limitée (UG), la société à responsabilité limitée (GmbH), la société en nom collectif (OHG) et la société en commandite (KG). Tandis que les entrepreneurs individuels et les associés de GbR engagent leur patrimoine personnel de façon illimitée, la responsabilité des UG et GmbH est limitée au patrimoine social et au capital versé. Le choix de la forme juridique influence aussi les exigences en matière de comptabilité, de publication des comptes, d’authentification notariale du contrat de société (obligatoire pour les sociétés à responsabilité limitée) et l’accès à des sources de financement. Des différences existent également au niveau fiscal, par exemple quant à l’assujettissement à l’impôt commercial ou à l’impôt sur les sociétés. Un changement ultérieur de forme juridique peut être coûteux et complexe, et doit être examiné en amont du projet de création.

Quelles obligations de déclaration et d’enregistrement incombent au créateur d’entreprise ?

L’étendue des obligations de déclaration et d’enregistrement dépend de la forme juridique choisie, du secteur et du champ d’activité envisagé. En principe, toute activité entrepreneuriale doit être déclarée auprès du bureau des entreprises, sauf à relever des professions libérales, lesquelles doivent être signalées auprès du service des impôts compétent. Les sociétés de capitaux doivent en outre être inscrites au registre du commerce, cette inscription intervenant généralement après l’authentification notariale du contrat de société. En fonction de l’activité, d’autres immatriculations peuvent être nécessaires auprès de la chambre de commerce et d’industrie (IHK) ou artisanale (HWK), de la caisse d’assurance professionnelle, du centre des impôts (numéro fiscal et éventuellement numéro de TVA intracommunautaire), de l’Agence fédérale pour l’emploi (en cas d’embauche de salariés) ou de chambres professionnelles (par exemple chambre des architectes). Le non-respect de ces obligations peut conduire à une procédure pour infraction, à des amendes ou, dans certains cas, à une fermeture administrative.

Quelles exigences légales les créateurs d’entreprise doivent-ils respecter en matière de protection des données ?

Les créateurs d’entreprise ont l’obligation légale de respecter le Règlement général sur la protection des données (RGPD) ainsi que la loi fédérale allemande sur la protection des données (BDSG) dès lors qu’ils collectent, traitent ou stockent des données personnelles de clients, salariés ou partenaires commerciaux. Parmi les obligations centrales figurent l’information des personnes concernées sur la nature, l’objet et l’étendue du traitement des données dès le premier contact, la mise en œuvre de mesures techniques et organisationnelles appropriées pour la protection des données, la désignation d’un délégué à la protection des données à partir d’une certaine taille d’entreprise ou selon l’activité, ainsi que la possibilité pour les personnes concernées de demander l’accès, l’effacement ou la rectification de leurs données. Un registre de toutes les activités de traitement doit également être tenu et, en cas de violation de la protection des données, une notification à l’autorité de contrôle peut être obligatoire dans un délai de 72 heures. Le non-respect de ces obligations peut entraîner de lourdes amendes.

Quelles obligations fiscales et quels délais les créateurs d’entreprise doivent-ils respecter ?

Indépendamment du secteur et de la forme juridique, les créateurs d’entreprise sont soumis à de nombreuses obligations fiscales. Celles-ci comprennent notamment la déclaration auprès de l’administration fiscale et la demande d’un numéro fiscal. Ensuite, des déclarations de TVA (mensuelles ou trimestrielles selon le chiffre d’affaires), de revenus ou d’impôt sur les sociétés ainsi que, le cas échéant, des déclarations de taxe professionnelle doivent être déposées régulièrement. Pour les sociétés de capitaux, il faut également déposer un bilan annuel et un compte de résultat, tandis que les entreprises individuelles peuvent généralement établir une déclaration simplifiée (EÜR). Lors de l’embauche de salariés, l’impôt sur le revenu, la surtaxe de solidarité et, le cas échéant, l’impôt ecclésiastique doivent être retenus et reversés, en plus des déclarations sociales. Le non-respect des délais fiscaux peut entraîner des pénalités de retard, des astreintes, voire des conséquences pénales.

Quelles particularités juridiques s’appliquent lors de l’embauche de salariés ?

L’embauche de salariés impose de nombreuses obligations en droit du travail et de la sécurité sociale. Il s’agit notamment de la conclusion de contrats de travail écrits conformément à la loi sur la protection des salariés, du respect de la loi sur le salaire minimum, de la loi sur le temps de travail et des règles applicables en matière de protection contre le licenciement, du maintien du salaire en cas de maladie et de la protection de la maternité. De plus, la déclaration correcte à la sécurité sociale et la tenue des comptes de salaire sont obligatoires. D’autres obligations concernent la santé et la sécurité au travail, telles que les évaluations régulières des risques et, le cas échéant, la nomination d’un médecin du travail ou d’un responsable de la sécurité. Les infractions à ces règles peuvent conduire à des avertissements, des amendes et des demandes de dommages et intérêts.

Quelles autorisations doivent être obtenues en fonction de l’activité exercée ?

Selon l’activité exercée, des obligations spécifiques d’autorisation ou de permis peuvent s’appliquer. Cela concerne notamment l’autorisation d’exercer dans certains secteurs réglementés (par exemple, restauration, sécurité privée, agents immobiliers, intermédiaires, prestataires de services financiers), les autorisations environnementales et en droit de la construction pour les entreprises de production ou les surfaces commerciales, ainsi que les agréments spécifiques pour les entreprises artisanales délivrés par la chambre des métiers. Il peut également être nécessaire de fournir la preuve de la fiabilité personnelle, de la compétence professionnelle ou d’une capacité financière suffisante. L’exercice d’activités soumises à autorisation sans l’obtention préalable des autorisations requises constitue une infraction administrative pouvant entraîner, outre des amendes, une interdiction totale d’activité.

Quelles sont les dispositions légales particulières à respecter lors de l’utilisation de dénominations commerciales, de raisons sociales et de marques ?

Dès la création de l’entreprise, il convient d’examiner juridiquement si la raison sociale souhaitée, la dénomination commerciale ou la marque est admissible et n’est pas déjà protégée par des tiers. Cette obligation découle du Code de commerce allemand (HGB), de la loi sur les marques (MarkenG) et de la loi contre la concurrence déloyale (UWG). Les raisons sociales enregistrables au registre du commerce doivent permettre d’identifier l’entreprise, présenter un caractère distinctif, ne pas induire en erreur et ne pas porter atteinte aux droits sur les noms ou les marques existants. Pour la protection d’une marque, un dépôt auprès de l’Office allemand des brevets et des marques (DPMA) est nécessaire. Les violations de droits sur un nom ou une marque peuvent entraîner l’interdiction d’utilisation, des demandes de dommages et intérêts ainsi que des frais de mise en demeure. Il est donc impératif d’éviter l’utilisation de termes protégés sans l’accord préalable des tiers concernés.