Définition et base légale de la transaction entre avocats
Ein Transaction entre avocats est une forme de règlement efficace des litiges prévue par le droit allemand de la procédure civile, permettant aux parties de parvenir à un accord par l’intermédiaire de leurs avocats mandatés. Cette transaction est conclue en dehors d’une décision judiciaire et a la même force exécutoire qu’une transaction judiciaire (§ 796a Code de procédure civile, ZPO). L’objectif d’une transaction entre avocats est de mettre fin définitivement à un différend existant ou imminent par des concessions réciproques.
Sources de droit et dispositions légales
Code de procédure civile (ZPO)
Les bases juridiques centrales de la transaction entre avocats se trouvent notamment aux §§ 794 al. 1 n° 4a et 796a ZPO. Selon le § 794 al. 1 n° 4a ZPO, la transaction écrite entre les parties ou leurs représentants avocat constitue un titre exécutoire. Ceci permet l’exécution forcée sur la base de la transaction entre avocats, à condition que toutes les conditions légales soient réunies.
Code civil (BGB)
Le Code civil allemand explicite le terme de transaction à l’article § 779 BGB. Selon le § 779 al. 1 BGB, une transaction est un contrat par lequel le litige ou l’incertitude portant sur un rapport de droit est écarté par des concessions réciproques. Une transaction entre avocats remplit ces conditions, dans la mesure où elle vise explicitement à la résolution d’un litige ou d’une incertitude.
Formation et forme de la transaction entre avocats
Participants et conditions
Une transaction entre avocats ne peut être conclue que par des avocats, agissant en qualité de représentants mandatés des parties. Les parties elles-mêmes ne signent pas directement l’accord, elles le font conclure par leurs représentants légaux. Il est indispensable que les avocats concernés aient reçu de leurs mandants une procuration spécifique pour conclure un tel accord. À défaut, la transaction entre avocats est en suspens et nécessite une ratification.
Exigences formelles
La transaction entre avocats est soumise à la forme écrite. Les déclarations des deux parties doivent être consignées par écrit dans leur teneur et signées par les avocats concernés. Dans la pratique, la conclusion se fait souvent par l’échange de courriers concordants ou par la procédure de « correspondance ».
En outre, une transaction judiciaire peut être consignée dans le procès-verbal d’une audience devant le tribunal. À la différence, une transaction entre avocats est conclue en dehors d’une procédure orale.
Efficacité juridique, force exécutoire et conséquences
Force obligatoire et engagement
La conclusion d’une transaction entre avocats fait naître entre les parties un contrat juridiquement contraignant, qui règle définitivement le litige sous-jacent. Les parties renoncent en général à toute revendication ultérieure, dans la mesure où cela a été convenu dans l’accord.
Force exécutoire de la transaction entre avocats
Une caractéristique propre à la transaction entre avocats est sa force exécutoire : selon le § 796a ZPO, l’exécution forcée peut être engagée sur la base de la transaction entre avocats, à condition que
- la transaction ait été conclue par écrit, la transaction ait été conclue par écrit,
- les avocats aient été suffisamment habilités et
- la transaction porte sur une créance exécutoire.
En outre, selon le § 796c ZPO, une expédition ou une copie certifiée de la transaction, comprenant la preuve de la procuration, doit être produite pour obtenir un titre exécutoire.
Clôture du litige
Dès la conclusion et l’exécution intégrale de la transaction entre avocats, le litige prend fin, toutes les prétentions invoquées étant réglées. Dans un procès en cours, la transaction peut être portée à la connaissance du tribunal pour mettre fin officiellement à la procédure (§ 278 al. 6 ZPO).
Domaines d’application et importance
Champs d’application typiques
La transaction entre avocats est couramment utilisée dans les domaines suivants :
- Clôture d’instances civiles en cours
- Prévenir une action en justice par règlement à l’amiable
- Règlement de litiges en droit du travail, de la famille et des successions
- Exécution ou défense de créances de paiement, de prestation ou d’injonction
Avantages et risques
Parmi les principaux avantages figurent :
- Règlement rapide des litiges sans procédure judiciaire complexe
- Sécurité juridique pour les deux parties
- Réduction des coûts par l’économie des frais de justice et de procédure supplémentaire
Des risques existent également, notamment en ce qui concerne la portée de l’accord (renonciation ou reconnaissance de droits) ainsi que la nécessité d’un pouvoir de représentation régulier et valable pour tous les participants.
Contestations et résolution de la transaction entre avocats
Possibilités de contestation
Comme tout autre contrat, la transaction entre avocats peut en principe être contestée (cf. §§ 119 et suivants BGB), notamment lorsqu’une partie a été trompée ou s’est méprise sur des circonstances essentielles lors de la conclusion de l’accord. En cas de contestation, la transaction entre avocats peut être rétroactivement nulle, mais alors le différend initial renaît.
Résolution
En cas de contestation ou d’annulation de la transaction, les prestations déjà effectuées doivent être restituées. Les parties reviennent à la situation antérieure à la transaction ; le litige judiciaire ou extrajudiciaire peut se poursuivre.
Différence avec d’autres types de transaction
La transaction entre avocats doit être distinguée de :
- Transaction judiciaire (§ 794 al. 1 n° 1 ZPO) : conclusion dans le cadre d’une audience ou par procès-verbal du juge pendant l’audience.
- Transaction extrajudiciaire: Un contrat simple entre les parties sans intervention du tribunal ou des avocats ; ici, la force exécutoire immédiate selon la ZPO fait souvent défaut.
- Transaction d’arbitrage: Partie intégrante de l’arbitrage, sans effet exécutoire immédiat selon la ZPO, mais selon les règles de la procédure d’arbitrage.
Conclusion
La transaction entre avocats constitue en droit allemand de la procédure civile un instrument très efficace pour résoudre les litiges de manière rapide, sécurisée et contraignante. Grâce à sa force exécutoire immédiate selon le Code de procédure civile, elle est presque assimilée juridiquement à la transaction judiciaire, mais exige l’intervention et la procuration des avocats représentants des deux parties. Son importance pratique est reconnue dans de nombreux domaines du droit, notamment pour un règlement rapide et définitif des différends.
Informations juridiques : Cet article présente un aperçu général et ne remplace pas un conseil personnalisé pour des questions juridiques spécifiques.
Questions fréquentes
Quels critères juridiques doivent être respectés lors d’une transaction entre avocats ?
Une transaction entre avocats est soumise à de nombreuses exigences juridiques, portant notamment sur sa formation, sa validité et le lien des parties. D’abord, les parties à la transaction — en général le client et l’avocat, parfois aussi plusieurs clients ou autres participants — doivent avoir la capacité juridique complète. La transaction ne requiert pas de forme particulière, bien que la forme écrite soit toujours recommandée à des fins de preuve. Sur le fond, l’accord doit comprendre tous les éléments indispensables à la résolution complète du litige ou de l’incertitude entre les parties, chaque point litigieux devant être suffisamment précisé. Une transaction produit selon le § 779 BGB l’effet d’un contrat synallagmatique à force obligatoire immédiate, sauf clause suspensive convenu. L’acte doit être légal, c’est-à-dire qu’il ne doit pas contrevenir à une interdiction légale ou aux bonnes mœurs. Toute violation entraîne sa nullité en vertu des §§ 134, 138 BGB. Il faut également vérifier si des tiers doivent donner leur accord ou si une autorisation judiciaire doit être obtenue, par exemple en cas de mineurs ou de personnes sous tutelle.
Une transaction entre avocats peut-elle être contestée ultérieurement ?
Une transaction entre avocats déjà conclue peut, dans certains cas exceptionnels, être contestée, selon les règles générales de la contestation des actes juridiques (§§ 119 et suivants BGB). Les motifs de contestation peuvent être une erreur, une menace illicite ou une fraude. Une contestation pour erreur sur le contenu ou l’explication (§ 119 BGB) doit néanmoins être appliquée avec retenue, les transactions comportant généralement une répartition typique des risques. Après contestation réussie, la transaction est considérée comme n’ayant jamais existé ; la restitution des prestations reçues est nécessaire. En cas de tromperie ou de menace, le délai de contestation est d’un an à partir de la connaissance du motif (§ 124 BGB). Il faut signaler que la contestation doit être adressée à la partie adverse et, le cas échéant, — dans le cas d’une transaction judiciaire — également au tribunal. La contestation peut aussi influencer les mesures d’exécution déjà prises, il est possible d’intenter une action en opposition à l’exécution selon le § 767 ZPO.
Quels effets juridiques la transaction entre avocats a-t-elle sur une procédure judiciaire en cours ?
Un accord extrajudiciaire conclu entre les parties, avec la participation déterminante des avocats, peut influencer une procédure judiciaire en cours à plusieurs égards. Si la transaction est portée à la connaissance du tribunal et que les parties déclarent conjointement que le litige principal est éteint, la procédure peut être arrêtée selon le § 91a ZPO. Cela impacte surtout la répartition des frais, décidée alors par le juge en équité. En revanche, une transaction judiciaire (§ 278 ZPO) constitue un titre exécutoire et met immédiatement fin à la procédure. Une transaction extrajudiciaire ne produit pas cet effet exécutoire immédiat ; il convient alors, le cas échéant, d’intenter une autre procédure pour exiger l’exécution de l’accord. Il est également important que la transaction règle tous les points du litige : à défaut, la procédure peut se poursuivre sur les points restants.
Les transactions entre avocats et clients sont-elles juridiquement contraignantes ?
À compter de leur conclusion valable, les transactions entre avocats sont juridiquement contraignantes. Cela signifie que les deux parties sont obligées de respecter les dispositions convenues, et que les droits qui en découlent peuvent être poursuivis en justice. L’effet obligatoire subsiste tant que la transaction n’a pas été contestée avec succès, annulée judiciairement ou modifiée par un autre accord valable. Dans le cadre du mandat, la confidentialité de l’avocat doit être spécialement respectée lors de la conclusion de l’accord, limitant la divulgation d’informations à des tiers. Tout manquement aux dispositions de la transaction peut entraîner une obligation de réparation, voire des conséquences professionnelles pour l’avocat. Par sécurité, il est recommandé de documenter toutes les clauses et accords de la transaction de façon transparente, écrite et signée par toutes les parties.
Quel est l’effet d’une transaction entre avocats sur des créances (indemnitaires) existantes ?
Généralement, une transaction entre avocats solde définitivement toutes les créances (indemnitaires) existant jusqu’à la date de sa conclusion, dès lors qu’il comprend une clause de règlement intégral. En général, les parties conviennent que « par l’exécution du présent accord, toutes les prétentions réciproques issues des faits litigieux sont réglées ». Cela signifie que les parties renoncent à toutes les prétentions connues ou inconnues en lien avec l’affaire ; toute démarche ultérieure est alors exclue, sauf clause contraire dans la transaction, fraude ou contrariété aux bonnes mœurs. Ne sont pas concernées par l’effet extinctif les créances étrangères à l’accord ou celles expressément exclues. Les questions non réglées restent ouvertes à la voie judiciaire.
Une transaction entre avocats requiert-elle impérativement l’accord des deux parties ?
Une transaction, dans le contexte de la représentation par avocat, n’est valable que si toutes les parties concernées donnent leur accord. Une déclaration unilatérale n’a aucun effet obligatoire. Devant le tribunal, la transaction peut également être valablement conclue par les avocats habilités, à condition de disposer d’une procuration conforme, laquelle, selon le § 81 ZPO, s’étend de manière présumée à la conclusion d’une transaction. Sans ce pouvoir, la transaction est provisoirement inefficace jusqu’à ratification ultérieure par le client (§ 177 BGB). Si des tiers sont concernés ou si un accord porte sur des droits de tiers, leur consentement explicite est également requis. L’opération requiert donc un consensus ; toutes les dispositions doivent être acceptées par toutes les parties.
Une transaction entre avocats peut-elle aussi régler des litiges futurs ?
En principe, une transaction entre avocats peut régler non seulement des litiges actuels mais aussi futurs, non encore survenus, pour autant qu’ils soient suffisamment déterminés et distincts. Cependant, les accords globaux qui traitent de manière générale « toutes les prétentions futures » sont juridiquement contestables et valides, selon la jurisprudence, seulement pour autant que les litiges et conséquences juridiques à venir soient prévisibles et appréciables pour les deux parties. Il n’est pas possible de renoncer valablement à des droits relatifs à des situations particulièrement atypiques, inconnues et imprévisibles au moment de l’accord. Ce type de clause risque d’être frappé de nullité pour contrariété aux bonnes mœurs (§ 138 BGB) ou de détourner des dispositions protectrices légales, notamment en faveur d’une partie économiquement dominante. Les clauses de ce type doivent donc être formulées de manière précise afin d’éviter de futurs conflits d’interprétation.