Lexique juridique

Calcul du délai

Définition et signification du calcul des délais

Die Calcul des délais est un élément central du système juridique allemand et concerne le calcul des périodes au cours desquelles certaines actions doivent être entreprises, des droits exercés ou des obligations remplies. La détermination correcte du point de départ, de la durée et de la fin du délai est d’une grande importance dans de nombreux domaines juridiques, notamment en droit civil, en droit pénal, en droit administratif et en droit procédural. Une erreur dans le calcul des délais peut entraîner la perte de droits ou des préjudices juridiques considérables.

Bases légales du calcul des délais

Dispositions générales

Les règles fondamentales relatives au calcul des délais se trouvent notamment aux §§ 186 à 193 du Code civil allemand (BGB). Ces dispositions s’appliquent en principe à tous les délais de droit privé, sauf si des règles spécifiques existent ou si les parties conviennent de modalités différentes pour un délai.

Normes pertinentes dans le BGB

  • § 186 BGB (Calcul des délais en jours, semaines, mois et années)
  • § 187 BGB (Début du délai)
  • § 188 BGB (Fin du délai)
  • § 189 BGB (Calcul des délais hors jours ouvrables)
  • § 193 BGB (Réglementation des dimanches et jours fériés)

En outre, des dispositions spécifiques figurent dans d’autres lois comme le Code de procédure civile (ZPO), le Code de commerce (HGB), le Code de procédure pénale (StPO), le Code fiscal (AO) ou la Loi sur la procédure administrative (VwVfG).

Fondements du calcul des délais selon le BGB

Types de délais

  • Délais en jours, par exemple paiement dans les 14 jours
  • Délais en semaines, par exemple opposition dans les 2 semaines
  • Délais en mois, par exemple préavis de résiliation de 3 mois
  • Délais annuels, par exemple prescription après 3 ans

On distingue également entre délai courant à compter du jour initial und délai ne courant pas à compter du jour initial délai (voir § 187 BGB).

Début du délai

Selon § 187 BGB, un délai commence en principe le lendemain de l’événement ou du moment qui déclenche le début du délai. Ainsi, si un jugement est signifié le 1er mai, le délai commence le 2 mai.

Des exceptions s’appliquent pour les délais déclenchés par un anniversaire ou un événement comparable, par exemple pour les calculs d’âge.

Fin du délai

Conformément au § 188 BGB, le délai prend fin à l’expiration du jour qui porte le même nom ou le même chiffre que le jour du début ou – pour les délais en mois ou en années – à l’expiration du jour du calendrier qui correspond au jour du début dans le dernier mois ou la dernière année.

Si le dernier jour tombe un dimanche, un jour férié légal ou un samedi, la fin du délai est repoussée, conformément au § 193 BGB, au prochain jour ouvrable.

Calculs particuliers

Délais hors jours ouvrables: Pour certaines opérations juridiques, par exemple pour la résiliation d’un bail, des règles spéciales concernant le début et la fin du délai s’appliquent, fixées par le § 189 BGB.

Procédures d’urgence et d’extrême urgence: En cas d’urgence judiciaire, des règles distinctes de calcul de délai peuvent s’appliquer, fixées par les codes de procédure concernés. On y trouve parfois d’autres modalités concernant le cours des délais et les notifications.

Calcul des délais en procédure

Code de procédure civile (ZPO)

En procédure civile, les §§ 220 à 222 ZPO prévoient des règles spécifiques pour le calcul des délais, mais les règles du BGB s’appliquent en grande partie. Le calcul des délais de recours (opposition, appel, pourvoi) revêt ici une importance particulière. Une erreur dans la fixation du début ou de la fin du délai peut entraîner l’irrecevabilité du recours.

Droit administratif

En droit administratif, les dispositions pertinentes figurent notamment à l’article 79 du Code de la juridiction administrative (VwGO) et à l’article 31 du VwVfG. Il est décisif de savoir s’il s’agit de délais matériels (par exemple délai d’opposition) ou de délais procéduraux (par exemple délais de motivation).

Droit fiscal

Le Code fiscal (AO) contient aux §§ 108 et 109 AO des règles sur le calcul des délais en droit fiscal. Il convient ici de veiller au début et à la fin corrects des délais, notamment pour les délais d’opposition et pour les déclarations fiscales.

Exemples pratiques et cas particuliers

Exemple 1 : délai de deux semaines

Une décision est signifiée le 3 janvier. Le délai commence le 4 janvier (le lendemain de la signification). Le délai de deux semaines expire le 17 janvier. Si ce jour tombe un dimanche, la fin du délai, conformément au § 193 BGB, est reportée au lundi suivant.

Exemple 2 : délai d’un mois

Un contrat est conclu le 15 mars. Un délai d’un mois se termine donc le 15 avril à 24 heures. Si le mois suivant ne comporte pas ce jour (31 janvier – 28 février), le délai prend fin le dernier jour du mois.

Prolongation et non-respect des délais

Dans certaines conditions, un délai peut être prolongé si la loi le prévoit ou si cela est autorisé par le tribunal compétent (en procédure civile, par exemple selon le § 224 ZPO). Une prolongation unilatérale par les parties est souvent exclue lorsqu’il s’agit de délais impératifs fixés par la loi.

Un délai manqué peut, dans certains cas, être régularisé par une restitution à l’état antérieur si le dépassement du délai n’était pas de la faute du requérant et qu’une demande est déposée dans les délais.

Exceptions, cas spéciaux et perspectives internationales

Certains délais sont soumis à des réglementations spéciales ou à des conventions internationales. En droit de l’UE, il existe parfois des modes de calcul des délais propres qui ne coïncident pas toujours avec les règles nationales. Également en droit commercial (HGB) ou en droit du travail (délais de préavis), on trouve des délais spécifiques et des particularités de calcul.

Importance d’un calcul correct des délais

La détermination et le respect correct des délais sont d’une importance fondamentale pour la garantie des droits et la sécurité juridique. Notamment en procédure judiciaire, le non-respect d’un délai peut entraîner l’irrecevabilité des recours ou la perte définitive d’un droit.

Résumé

Le calcul des délais est une institution fondamentale du droit allemand, applicable dans de nombreux domaines juridiques. Les dispositions pertinentes se trouvent dans le BGB ainsi que dans de nombreuses lois spéciales. La bonne détermination des délais est essentielle pour la défense et la revendication des positions juridiques et nécessite un respect scrupuleux des prescriptions légales et des éventuelles règles particulières. Un calcul erroné des délais peut avoir de graves conséquences et doit toujours être effectué avec la plus grande attention.

Questions fréquemment posées

Comment est déterminé le début d’un délai dans un contexte juridique ?

Le début du délai est essentiel pour le calcul du délai en matière juridique. En principe, on distingue entre le « cas de l’événement » et le « cas de la réception ». Dans le premier cas, notamment selon le § 187 al. 1 BGB, le délai commence le lendemain de l’événement déclencheur, par exemple après la signification d’un jugement ou après la réception d’une lettre de résiliation. Si une prescription légale, un contrat ou une décision administrative indique expressément la date comme début du délai, ce jour compte dans le délai (§ 187 al. 2 BGB). Il est également décisif de savoir si le délai est fixé en jours, semaines, mois ou années. Pour un délai fixé en jours, le premier jour du délai commence en règle générale après l’expiration du jour de l’événement. Cela revêt une importance particulière pour les voies de recours, comme les délais d’opposition ou d’appel. La détermination correcte du début du délai est essentielle, car une erreur de calcul conduit souvent à la perte de voies de recours.

Comment les délais en semaines et en mois sont-ils calculés correctement ?

Les délais en semaines et en mois sont calculés selon le § 188 BGB. Un délai en semaines expire dans la semaine portant le même nom que le dernier jour, c’est-à-dire que si un délai commence un mercredi, il se termine le mercredi de la semaine suivante. Pour un délai en mois, il prend fin le même jour numérique du mois suivant que le jour de survenance de l’événement déclencheur du délai. S’il n’existe pas ce jour dans le mois suivant (par exemple, début le 31 janvier et février n’a pas de 31), le délai expire le dernier jour du mois (donc le 28 ou 29 février). Lors du calcul, il convient de vérifier dans chaque cas si le début du délai a été correctement déterminé et de tenir compte des années bissextiles ou des mois de longueur variable.

Quel rôle jouent les week-ends et les jours fériés dans le calcul des délais ?

Les week-ends, c’est-à-dire les samedis et dimanches, ainsi que les jours fériés légaux, sont en principe comptabilisés dans le calcul des délais, à moins qu’il ne s’agisse d’un délai prévoyant explicitement des jours ouvrables en vertu d’une loi, d’un acte administratif ou d’une décision de justice. À cet égard, il convient de noter le § 193 BGB, qui stipule qu’un délai expirant un samedi, dimanche ou jour férié légal ne prend fin qu’à l’expiration du jour ouvrable suivant. Ceci concerne en particulier les délais de paiement, de dépôt de mémoires et de recours. Les jours fériés sont régis au niveau local, de sorte qu’il existe des particularités régionales à respecter. La vie professionnelle peut ainsi être affectée, c’est pourquoi il convient, dans les cas transfrontaliers, de prêter attention à la réglementation régionale applicable.

Que se passe-t-il en cas de prolongation ou de réduction des délais légaux ?

En règle générale, les délais légaux ne peuvent ni être réduits ni prolongés par accord entre les parties, à moins que la loi ne le prévoie expressément (par exemple en droit du bail, droit du travail ou délais civils). Les délais procéduraux peuvent parfois être prolongés par le tribunal sur demande motivée, par exemple en cas de maladie ou de force majeure (§§ 224 ss. ZPO). Une prorogation rétroactive est en principe exclue. Les délais contractuels peuvent, en revanche, être adaptés d’un commun accord dans le cadre de l’autonomie de la volonté, sauf si une prescription légale impérative s’y oppose.

Comment gère-t-on les délais applicables à plusieurs parties ayant des points de départ différents ?

Lorsqu’un même délai s’applique à plusieurs parties, par exemple aux deux parties d’un contrat, il peut y avoir des points de départ différents, notamment si l’événement déclencheur du délai survient à des moments différents (par exemple, réception d’un courrier par différents destinataires). Dans ce cas, chaque destinataire dispose de son propre point de départ du délai. Cela peut poser des difficultés notamment en procédure civile, lorsque des écritures sont envoyées à plusieurs adversaires à des dates différentes. Également en droit administratif, l’administration doit veiller à garantir à chaque destinataire les mêmes droits matériels et à éviter que certains soient désavantagés par des délais différents. On s’appuie donc sur le moment auquel l’événement déclencheur du délai survient pour chacune des personnes concernées.

Comment sont traités les « délais non prorogeables » dans le domaine juridique ?

Les délais non prorogeables (précatifs), tels que les délais pour former un recours contre une décision judiciaire (appel, pourvoi), doivent obligatoirement être respectés. Une prolongation ou une restauration ultérieure du délai n’est généralement possible qu’en cas d’absence de faute dans la cause du non-respect du délai, par la voie de la restitution à l’état antérieur (§ 233 ZPO), la demande devant alors être formulée dans les deux semaines suivant la disparition de l’empêchement. Si le délai est manqué sans motif valable, le recours est irrecevable, sauf si la loi prévoit une exception (par exemple en cas de force majeure ou d’absence d’information en temps utile du tribunal). Cela conduit dans la pratique à surveiller et respecter strictement les délais.