Définition et portée de l’assainissement du revenu
Die Assainissement du revenu est un concept central du droit social et du droit des aliments en Allemagne. Il désigne le processus de détermination du revenu pris en compte d’une personne, dans lequel certains abattements légaux prescrits ainsi que des particularités sont pris en considération. Le revenu net ainsi calculé sert de base aux droits à des prestations sociales ou à la fixation de la pension alimentaire à payer.
Bases légales de l’assainissement du revenu
Champs d’application
L’assainissement du revenu est utilisé dans différents domaines du droit :
- Droit de la famille (Obligations alimentaires) : Détermination du revenu pertinent pour l’obligation alimentaire selon les §§ 1601 et suivants du BGB afin de fixer les devoirs alimentaires.
- Droit social : Détermination du revenu à utiliser selon le SGB II, SGB XII ainsi que la BAföG pour le calcul des prestations sociales telles que l’aide au chômage II, l’aide sociale ou l’aide à la formation.
- Allocations familiales et parentales : Utilisation du revenu corrigé pour le calcul des droits.
Dispositions légales
L’assainissement du revenu n’est pas régi par une loi autonome. Des orientations peuvent toutefois être tirées de diverses dispositions légales, notamment :
- § 11 SGB II (Revenu dans l’aide au chômage II)
- §§ 82 s. SGB XII (Revenu dans l’aide sociale)
- § 850c ZPO (seuils d’insaisissabilité)
- BAföG § 21 (calcul du revenu pour l’aide à la formation)
- Directives des plus hautes juridictions des Länder (par ex. le barème de Düsseldorf en droit des aliments)
Méthodologie de l’assainissement du revenu
Point de départ : le revenu brut
La détermination du revenu commence généralement par le revenu brut provenant d’une activité indépendante ou salariée, de pensions, de loyers et de locations, de capitaux et autres revenus.
Déductions admissibles
Dans le cadre de l’assainissement du revenu, des déductions reconnues par la loi ou la jurisprudence sont effectuées, telles que :
Prélèvements sociaux obligatoires
Cela comprend :
- Cotisations à l’assurance maladie, dépendance, retraite et chômage
- Cotisations à d’autres assurances obligatoires
Impôts
- Impôt sur le revenu (le cas échéant impôt sur les salaires)
- Supplément de solidarité et, le cas échéant, impôt d’église
Frais professionnels
Cela comprend les frais directement causés par l’activité professionnelle, par exemple :
- Frais de déplacement domicile-travail
- Fournitures professionnelles
- Tenue vestimentaire professionnelle
Autres déductions
D’autres déductions possibles comprennent :
- Versements à des personnes prioritaires ayant droit à une pension alimentaire
- Obligations de dettes, si elles sont inévitables et appropriées
- Primes à des assurances maladie et vieillesse privées (pour les indépendants sur présentation de justificatif)
- Frais de garde d’enfants
La possibilité concrète de déduction et le montant se déterminent selon les dispositions applicables et la jurisprudence en vigueur.
Déductions non admises
Ne sont généralement pas déductibles :
- Dépenses de luxe (par exemple, loisirs onéreux)
- Versements d’épargne volontaires et importants (au-delà du minimum de prévoyance requis)
- Dettes contractées volontairement en connaissance de l’obligation alimentaire
Particularités en droit des aliments
Importance du revenu assaini
En droit des aliments, le revenu net assaini constitue la base centrale pour le calcul de la pension alimentaire due. Le barème de Düsseldorf ainsi que les lignes directrices complémentaires des cours d’appel donnent des indications sur le calcul et la déductibilité des différents postes.
Minimum vital et capacité financière
L’assainissement du revenu sert aussi à clarifier si et dans quelle mesure une personne est solvable. La loi reconnaît des montants minimums – appelés minimum vital ou « reste à vivre » – qui doivent rester à la disposition du débiteur pour assurer sa propre subsistance.
Particularités pour les travailleurs indépendants
Pour les personnes exerçant une activité indépendante, les revenus sont souvent déterminés sur une période plus longue (généralement trois ans) selon une moyenne. Les frais professionnels sont déduits à condition qu’ils soient effectivement liés à l’activité professionnelle et appropriés.
Assainissement du revenu en droit social
SGB II – Aide au chômage II (bénéficiaires du Bürgergeld)
Dans le cadre du SGB II, le revenu dit à prendre en compte (§ 11 SGB II) est déterminant. Notamment, les montants suivants sont déduits des revenus :
- Impôts sur le revenu
- Cotisations obligatoires à l’assurance sociale
- Abattements sur revenus professionnels selon § 11b SGB II (déductions par paliers de certaines portions de revenu pour encourager l’activité salariée)
- Versements pour la retraite Riester et autres charges de prévoyance reconnues
SGB XII – Aide sociale
Pour l’aide sociale également (§ 82 SGB XII), le revenu à prendre en compte est calculé après déduction de certains postes légalement prévus. Les abattements et possibilités de déduction varient selon la situation et la prestation.
BAföG
Dans le cadre du BAföG, le revenu des parents ou du demandeur est assaini selon § 21 BAföG. Outre les impôts et les charges sociales, d’autres abattements (par exemple pour les membres de la famille à charge) sont alors accordés.
Jurisprudence et évolution
La méthode et l’étendue de l’assainissement du revenu font l’objet d’une interprétation complexe et évolutive par les juridictions de première instance. Les décisions portent notamment sur la déductibilité de certaines positions, les questions de reste à vivre ainsi que la prise en compte de situations de revenus atypiques.
Un rôle particulier revient à l’évolution du barème de Düsseldorf, aux lignes directrices des cours d’appel ainsi qu’aux jugements de la Cour fédérale de justice et du Tribunal fédéral social compétents.
Résumé et portée
L’assainissement du revenu est un processus complexe, fortement encadré par la législation et la jurisprudence, visant à établir un revenu juridiquement pertinent. Il sert en particulier à une répartition équitable des charges des obligations alimentaires et à l’attribution ciblée des prestations sociales. Les normes légales, les instructions administratives ainsi que la jurisprudence actuelle doivent être prises en compte en permanence pour déterminer correctement le revenu assaini.
Termes associés:
- Détermination du revenu
- Revenu net
- Minimum vital
- Barème de Düsseldorf
- Communauté de besoin
- Revenu saisissable
Questions fréquentes
Quels revenus sont pris en compte légalement lors de l’assainissement du revenu ?
Dans le contexte légal de l’assainissement du revenu – par exemple en droit des aliments, droit social ou fiscal – tous les revenus pertinents d’une personne ou d’un ménage sont pris en considération. Sont notamment inclus : les salaires tirés d’une activité salariée ou indépendante, les revenus locatifs, les revenus du capital, les pensions et retraites, ainsi que, le cas échéant, d’autres revenus récurrents tels que pensions alimentaires ou prestations sociales. En règle générale, ce sont les revenus bruts qui sont utilisés comme base, dont on déduit certains abattements définis par la loi. Les revenus considérés explicitement comme privilégiés ou affectés à une destination particulière (par exemple certaines prestations sociales ou indemnités de frais) peuvent, en tout ou partie, être exclus s’il en est ainsi décidé par la loi ou la jurisprudence. Les modalités précises de prise en compte de chaque type de revenus résultent de la loi spécialisée concernée (par ex. SGB II, BGB, EStG) et de la jurisprudence pertinente.
Quelles déductions sont admises lors de l’assainissement du revenu ?
Dans le cadre de l’assainissement du revenu, seules les déductions expressément prévues ou admises par la loi applicable peuvent être prises en compte. Il s’agit en pratique principalement des impôts et des cotisations sociales, puisqu’ils réduisent la disponibilité réelle du revenu. Il est également possible de déduire certaines dépenses professionnelles (par exemple, frais de déplacement domicile-travail ou fournitures nécessaires à l’exercice professionnel), certaines cotisations d’assurance et autres charges légalement reconnues. En matière de pension alimentaire pour enfants selon le barème de Düsseldorf, par exemple, la loi autorise une déduction des frais professionnels à hauteur de 5 % du revenu net, sous réserve de justificatifs. De même, dans certains cas, certaines dettes ou charges exceptionnelles (ex : frais additionnels dus à un handicap) sont partiellement déductibles, une vérification stricte de la nécessité et de la pertinence étant alors exigée. Les règles applicables et la jurisprudence en vigueur sont toujours déterminantes.
Les revenus exceptionnels doivent-ils être pris en compte lors de l’assainissement du revenu ?
Que les revenus exceptionnels – tels que les indemnités de départ, héritages, primes uniques ou recettes de vente – doivent ou non être inclus dans l’assainissement du revenu dépend du texte légal applicable. En droit des aliments, par exemple, les indemnités et autres revenus exceptionnels sont généralement répartis sur une période appropriée et considérés comme un revenu, dans la mesure où ils augmentent la capacité économique. En droit des prestations sociales, un revenu exceptionnel peut, conformément à l’article 11 du SGB II, être entièrement pris en compte au cours du mois d’encaissement ou étalé sur plusieurs mois, si cela concerne le besoin d’aide et que l’objectif du revenu s’étend sur le long terme. Le traitement dépend donc toujours du cas d’espèce et du cadre juridique spécifique. En cas de sommes importantes, il est fortement conseillé de solliciter un conseil juridique préalable afin d’éviter des conséquences indésirables.
Comment sont prises en compte les personnes à charge lors de l’assainissement du revenu ?
En droit de la famille et des aliments, il est particulièrement examiné si et dans quelle mesure une personne doit une pension alimentaire à d’autres. Les paiements effectués à des personnes prioritaires ayant droit à une pension alimentaire (par exemple, enfants mineurs) sont entièrement déduits du revenu censé servir de base au calcul de l’obligation alimentaire, car ils diminuent effectivement la capacité financière de l’obligé. Pour les personnes à charge de rang inférieur, des abattements réduits ou des modalités de calcul particulières peuvent s’appliquer selon le rang dans l’ordre alimentaire (§ 1609 BGB). De plus, un revenu fictif peut être pris en compte en cas de manquement à l’obligation d’agir (par exemple, chômage délibéré). Dans de telles situations, le calcul se base sur ce qui pourrait raisonnablement être gagné.
Les personnes indépendantes doivent-elles prendre en compte des particularités lors de l’assainissement du revenu ?
Les personnes exerçant une activité indépendante relèvent de normes légales spécifiques pour l’assainissement du revenu. En principe, il convient de partir du bénéfice fiscal moyen des dernières années (généralement 3 ans), car le revenu peut être variable. Les frais professionnels, amortissements ainsi que pertes d’exploitation inévitables sont déductibles, alors que les dépenses privées (par ex. assurances privées, utilisation privée d’un véhicule) sont en partie réintégrées dans le revenu, si elles dépassent les possibilités normales de déduction fiscale ou ne relèvent pas de l’activité professionnelle. Pour la détermination du revenu pertinent, des justificatifs complets et vérifiables sont nécessaires ; il s’agit principalement des avis d’imposition, des bilans ou des comptes de résultat. Une attention particulière porte sur les distributions de bénéfices occultes ou les mélanges de finances privées et professionnelles.
Quel est l’impact d’un mini-job ou d’un revenu secondaire sur l’assainissement du revenu ?
Les mini-jobs ou emplois secondaires sont considérés comme du revenu et doivent en principe être pris en compte dans l’assainissement du revenu. Le revenu ainsi obtenu est ajouté au revenu principal, en appliquant ici aussi les abattements ou déductions spécifiques prévus. Dans certains contextes juridiques, par exemple pour le calcul familial fiscal ou les prestations sociales, des abattements spécifiques s’appliquent aux emplois à faible revenu (par ex. abattement pour formateur, abattements selon § 11b SGB II), qui sont d’abord à déduire du revenu. Si le revenu provenant d’une activité secondaire ou d’un mini-job sert principalement à couvrir des dépenses professionnelles ou des charges particulières, il peut dans certains cas être pris en compte pour minorer le revenu imposable. Pour les enfants mineurs ou les apprentis, le revenu d’un job étudiant n’est parfois pris en compte qu’en partie afin d’encourager un effort personnel.
Existe-t-il des règles particulières pour les abattements dans le droit social ?
En droit social, notamment dans le contexte de l’aide au chômage II (SGB II), de l’aide sociale (SGB XII) ou encore de la loi sur les allocations logement (WoGG), il existe des abattements spécifiques pour l’assainissement du revenu. Selon § 11b SGB II, par exemple, les bénéficiaires ont droit à des abattements sur le revenu professionnel dont le montant dépend par paliers du revenu brut (abattement de base, abattement pour travailleurs). De plus, sont pris en compte les cotisations à certaines assurances ou dépenses pour des personnes à charge légalement tenues d’être entretenues. Les prestations versées par des tiers peuvent, selon leur but et leur montant, être exclues en tout ou partie. Il existe aussi dans le droit du logement et pour le BAföG des déductions spécifiques, notamment pour la garde d’enfants ou les frais de formation. Leur application précise dépend des livres concernés du code social et est mise à jour annuellement, de sorte qu’un conseil personnalisé est toujours judicieux.