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Accompagnement des autorités

Notion et cadre juridique de l’accompagnement auprès des autorités

Die Accompagnement auprès des autorités est une notion issue du droit administratif allemand qui englobe toutes les activités par lesquelles une personne physique ou morale agit en tant que mandataire, représentant ou détenteur d’une procuration pour défendre les intérêts de tiers auprès des autorités et organismes publics. L’accompagnement auprès des autorités est pertinent dans de nombreux domaines juridiques et peut s’effectuer tant à l’amiable qu’en lien avec une procédure administrative. Il se distingue sensiblement du conseil juridique classique en ce qu’il met particulièrement l’accent sur la communication directe, l’accompagnement et la représentation lors des procédures administratives.

Fondements juridiques de l’accompagnement auprès des autorités

Les bases juridiques de l’accompagnement auprès des autorités résultent de diverses dispositions légales. Les principales règles se trouvent dans la loi sur la procédure administrative (VwVfG), dans des dispositions spéciales, dans le Code civil (BGB) – en particulier les dispositions relatives à la protection juridique (§§ 1896 et suivants BGB) – ainsi que dans le Code social (SGB), notamment en ce qui concerne l’aide et l’accompagnement dans le droit social et de la tutelle.

Loi sur la procédure administrative (VwVfG)

L’article 14, alinéa 1, de la VwVfG prévoit la possibilité, pour les parties à une procédure administrative, de se faire représenter par un mandataire. Les mandataires peuvent endosser les missions d’accompagnement auprès des autorités, à condition de prouver leur légitimation correspondante.

Code civil (BGB)

Pour les personnes nécessitant une protection, le droit de la tutelle réglé aux §§ 1896 et suivants BGB prévoit la désignation d’un tuteur qui agit notamment en tant qu’accompagnateur auprès des autorités. Celui-ci prend en charge des tâches telles que la présentation de demandes, la participation à des rendez-vous et la communication avec les autorités au nom de la personne protégée.

Code social (SGB)

Dans le domaine du droit social, l’accompagnement auprès des autorités est également légalement encadré. Selon différentes dispositions du SGB – par exemple l’article 14 SGB I – les personnes ayant droit à des prestations ont le droit de se faire aider et accompagner dans leurs démarches auprès des autorités.

Missions et activités de l’accompagnement auprès des autorités

L’accompagnement auprès des autorités comprend une grande variété de missions, parmi lesquelles :

  • Dépôt de demandes : Aide à la complétion et au dépôt de formulaires et demandes auprès des autorités.
  • Correspondance : Gestion de toute la correspondance écrite avec les autorités, notamment dans le cadre de procédures de recours ou administratives.
  • Participation à des rendez-vous : Accompagnement et représentation lors d’auditions orales, d’entretiens ou d’expertises.
  • Recherche d’informations : Obtention des informations nécessaires, documents ou pièces justificatives auprès des autorités.
  • Surveillance des délais : Veille au respect des délais légaux ou administratifs.
  • Aide à la mise en œuvre des droits : Soutien lors de la revendication de droits dans la procédure administrative, y compris plaintes et voies de recours.

Distinction par rapport à d’autres formes d’accompagnement et de représentation

L’accompagnement auprès des autorités se distingue des autres formes de tutelle juridique et de mandats :

  • Protection juridique selon le BGB : Celle-ci va souvent au-delà de l’accompagnement auprès des autorités et peut également inclure des questions de santé, de patrimoine ou d’organisation.
  • Mandats : Entreprises, organisations ou particuliers peuvent mandater une personne pour les représenter auprès des autorités, sans qu’une désignation judiciaire ne soit nécessaire.
  • Représentant ad hoc : Dans les procédures devant le juge aux affaires familiales, il existe des représentants spécifiques, appelés « représentants ad hoc », qui détiennent certains intérêts de protection, ce qui les distingue de l’accompagnement classique auprès des autorités.

Exigences, droits et obligations dans le cadre de l’accompagnement auprès des autorités

Légitimation et justification

L’accompagnement auprès des autorités nécessite généralement une légitimation appropriée. Il s’agit par exemple des mandats, cartes de tuteur selon l’article 289 BGB ou, en cas de nomination, des décisions du tribunal compétent. Les autorités sont tenues de vérifier les justificatifs et d’accepter l’accompagnateur comme représentant de la personne protégée.

Obligations de l’accompagnateur auprès des autorités

L’accompagnateur auprès des autorités est tenu de défendre au mieux les intérêts de la personne protégée et d’éviter tout préjudice. Il a notamment une obligation de confidentialité, de diligence dans le traitement des affaires et de respect des prescriptions légales. En matière de protection juridique, il existe en outre une obligation de rendre compte et de rapporter au juge des tutelles.

Limites de l’accompagnement

L’accompagnement auprès des autorités trouve ses limites notamment dans l’étendue du mandat délivré, dans les prescriptions légales ainsi qu’en cas de conflits d’intérêts. Les autorités peuvent également être en droit de traiter directement certaines affaires avec la personne protégée, surtout lorsque des droits strictement personnels sont en jeu.

Importance de l’accompagnement auprès des autorités dans différents domaines du droit

Droit social et perception des prestations sociales

Dans le domaine du droit social, l’accompagnement auprès des autorités revêt une importance particulière. Les personnes ayant besoin de soutien, par exemple en raison d’une maladie, de l’âge ou d’un handicap, dépendent régulièrement de l’aide dans leurs relations avec les autorités. L’accompagnement auprès des autorités contribue ici de manière déterminante à la garantie des droits à prestations et à une participation effective.

Droit des étrangers et droit de la migration

En droit des étrangers, l’accompagnement auprès des autorités peut s’avérer nécessaire pour les personnes rencontrant des barrières linguistiques, cognitives ou autres, afin de faire valoir leurs droits auprès des autorités compétentes en matière d’étrangers ou des organismes sociaux.

Droit de la protection juridique

Dans le droit de la protection juridique, l’accompagnement auprès des autorités est souvent l’un des domaines principaux de mission du tuteur désigné. Il vise avant tout à protéger la personne nécessitant une protection contre les désavantages et à gérer efficacement ses affaires dans ses relations avec les autorités.

Rémunération et remboursement des frais

La rémunération de l’accompagnement auprès des autorités dépend du domaine juridique concerné et du type d’accompagnement. En cas de protection juridique selon le BGB, des rémunérations officielles conformément au § 1836 BGB et au règlement sur la rémunération des tuteurs (VBVG) s’appliquent. Pour les mandats privés, la rémunération est librement négociée. Dans le domaine du droit social, certains frais peuvent être remboursés, à condition qu’un droit existe à cet égard.

Responsabilité et engagement

L’accompagnateur auprès des autorités est responsable des erreurs commises dans l’exercice de ses fonctions selon les principes généraux du droit civil (§§ 280 et suivants BGB) et se doit d’exercer correctement son rôle. En cas de négligence grave, cela peut entraîner une demande de dommages-intérêts, la révocation ou le retrait du mandat.

Protection des données et exigences en matière de confidentialité des données

Dans le cadre de l’accompagnement auprès des autorités, les dispositions du Règlement général sur la protection des données (RGPD) ainsi que de la Loi fédérale sur la protection des données (BDSG) doivent être respectées. En particulier lors de la transmission et du traitement de données à caractère personnel, une obligation d’information envers la personne concernée existe et il convient de prendre des mesures appropriées pour garantir la protection de ces données.

Résumé

L’accompagnement auprès des autorités constitue une fonction d’assistance fondamentale en droit administratif allemand et est indispensable à de nombreuses personnes pour faire valoir leurs droits et obligations vis-à-vis des autorités. Il est largement encadré par la loi, concerne de nombreux domaines juridiques et est soumis à des exigences spécifiques en matière de légitimation, d’obligations, de coûts et de protection des données. Grâce à l’accompagnement auprès des autorités, une participation égale aux procédures administratives est notamment rendue possible pour les personnes défavorisées ou vulnérables.

Questions fréquemment posées

Quelles sont les obligations légales d’un accompagnateur auprès des autorités ?

L’accompagnateur auprès des autorités est tenu de gérer les affaires qui lui sont confiées dans le respect de la législation en vigueur. Cela comprend notamment la représentation de la personne protégée auprès des autorités, le dépôt et le suivi des demandes, le respect des obligations légales vis-à-vis des organismes de prestations sociales ainsi que la gestion des délais et des obligations de collaboration. Le tuteur doit toujours agir dans l’intérêt de la personne protégée et respecter son droit à l’autodétermination (§ 1901 BGB). En outre, l’accompagnateur est soumis à une obligation de reddition de comptes auprès du juge des tutelles, il doit régulièrement présenter des rapports et fournir des informations sur la gestion administrative effectuée. Les manquements à ces obligations peuvent entraîner des conséquences civiles et pénales.

Dans quelle mesure un accompagnateur auprès des autorités est-il autorisé à conclure des contrats ou à formuler des déclarations de volonté ?

Dans le cadre de l’accompagnement auprès des autorités, le tuteur est en principe habilité à faire des déclarations de volonté au nom de la personne protégée, dans la mesure où cela est nécessaire à l’exécution de sa mission. Cela comprend par exemple les demandes de prestations sociales, l’exécution de recours ou la rédaction de requêtes aux autorités. Toutefois, la conclusion de contrats dépassant le cadre usuel administratif n’est permise qu’avec une autorisation explicite du tribunal (§ 1822 BGB). En cas d’opérations juridiques de grande importance, l’accord préalable du juge des tutelles doit toujours être obtenu.

Quelles sont les bases légales qui régissent les missions et pouvoirs dans le domaine de l’accompagnement auprès des autorités ?

L’accompagnement auprès des autorités est principalement réglementé par le Code civil (BGB), en particulier aux §§ 1896 et suivants. Les missions et leur étendue sont déterminées par la décision du juge des tutelles. Ainsi, le document de nomination judiciaire ainsi que les textes légaux applicables qui précisent l’action et les limites du tuteur font foi. Par ailleurs, il convient de respecter les dispositions procédurales du Code de procédure civile (ZPO) et les lois de fond telles que le Code social (SGB). Le juge des tutelles est compétent pour la surveillance et le contrôle du tuteur.

L’accompagnement auprès des autorités relève-t-il d’un contrôle judiciaire et, si oui, dans quelle mesure ?

L’accompagnement auprès des autorités est toujours une mesure décidée par le tribunal et relève donc du contrôle du juge des tutelles (§ 1837 BGB). L’accompagnateur auprès des autorités doit rendre compte régulièrement, soumettre des rapports d’activité et est placé sous la surveillance continue de l’exercice de son mandat. En cas d’irrégularités, de plaintes ou à la demande de la personne protégée ou de ses proches, le tribunal peut révoquer, restreindre la nomination ou imposer des obligations supplémentaires. De plus, pour certains actes juridiques relevant de l’accompagnement auprès des autorités, l’accord du tribunal est nécessaire.

Les personnes protégées peuvent-elles contester les décisions de leur accompagnateur auprès des autorités ?

Les personnes protégées ont le droit de faire contrôler les mesures et actions de leur accompagnateur auprès des autorités par le juge des tutelles compétent. Elles sont habilitées, selon l’article 1837 alinéa 2 BGB, à former un recours contre les décisions qui portent atteinte à leurs droits. Le tribunal vérifie à la fois la légalité et l’opportunité des décisions du tuteur, dès lors qu’une atteinte à des intérêts légaux ou personnels est invoquée. Les proches sont également habilités à former un recours dans certaines conditions.

Comment s’effectue la distinction avec d’autres domaines de missions de la tutelle au sens juridique ?

L’accompagnement auprès des autorités se limite exclusivement aux tâches relatives à la représentation juridique et de fait face aux autorités. Il se distingue ainsi clairement d’autres domaines de la tutelle, tels que la gestion du patrimoine, les soins de santé ou la détermination du lieu de résidence. D’un point de vue juridique, la nomination parallèle de plusieurs domaines de mission est possible, à condition que chacun soit précisément défini par le tribunal. L’accompagnateur auprès des autorités est exclusivement responsable des affaires administratives et ne peut agir que dans le cadre de sa mission.

Quels sont, du point de vue juridique, les risques de responsabilité qui pèsent sur les accompagnateurs auprès des autorités ?

Les accompagnateurs auprès des autorités engagent leur responsabilité en cas de manquements fautifs selon les règles générales du droit civil (§ 1833 BGB). Cela concerne notamment les violations telles que le non-respect de délais, l’absence de dépôt de demandes nécessaires ou les déclarations inexactes causant un préjudice à la personne protégée. La responsabilité peut également être engagée en cas de manquement à l’obligation de rapport envers le tribunal. Il est possible d’être tenu personnellement responsable des fautes commises, qu’elles soient légères ou graves, envers la personne protégée ou des tiers. Il est donc vivement recommandé de souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle.