Testament sans signature invalide

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Décision de l’OLG Munich du 09.08.2024 – Réf. : 33 Wx 115/24 e

Avec la rédaction d’un testament, le législateur peut contourner la succession légale et déterminer lui-même qui doit hériter. Cependant, pour qu’un testament manuscrit soit valable, il doit respecter certaines formalités. Ainsi, dans un testament manuscrit, la signature manuscrite du testateur doit impérativement figurer à la fin du texte, comme l’a clairement indiqué l’OLG Munich dans sa décision du 9 août 2024 (Réf. : 33 Wx 115/24 e).

Un testament doit toujours être formulé de manière claire afin que les dernières volontés du testateur soient énoncées de façon explicite et éviter ainsi les conflits successoraux. De plus, un testament manuscrit doit également respecter certaines formalités pour être valide, explique le cabinet d’avocats MTR Legal, qui conseille notamment en droit successoral.

 

Formalités pour le testament

 

Un testament doit toujours porter un titre clair tel que « Mes dernières volontés » ou « Mon testament » afin qu’il soit reconnu comme les dispositions testamentaires du testateur. En outre, un testament manuscrit doit être entièrement rédigé par le testateur du début à la fin et daté. La signature manuscrite du testateur ne doit pas manquer.

La signature doit être prise au sens littéral, c’est-à-dire qu’elle doit figurer à la fin du testament et non sur le côté ou ailleurs sur le document. Sinon, le testament pourra être considéré comme invalide, comme l’a montré la décision de l’OLG Munich.

 

Signature sur le côté du document

 

Le cas étudié concernait le testament supposé d’un citoyen britannique résidant en Allemagne. À la suite du décès de cet homme divorcé, un document affirmait provenir du testateur. Il était imprimé avec « Last Will and Testament » et un nom pouvait ensuite être ajouté. Six noms avec des pourcentages étaient listés sur le document, mais aucune autre explication n’était présente. Bien que le reste de la feuille fût vide et qu’il y eût suffisamment de place sous la liste, la signature du testateur était portée sur le côté.

Une des personnes listées a demandé un certificat d’héritage européen basé sur le document, déclarant que les personnes listées étaient cohéritiers selon les pourcentages indiqués.

Le fils de l’homme, également présent sur la liste, s’y est opposé, estimant que le document ne constituait pas un testament valide. Il soutenait que, conformément à la succession légale, il était donc devenu l’héritier unique.

 

OLG Munich : la signature doit être à la fin

 

L’OLG Munich a donné raison au fils. Le testament n’était pas valide car il manquait la signature requise du testateur. Par conséquent, la succession légale est entrée en vigueur.

La cour a expliqué que la signature représente le terme spatial d’un testament. La signature doit garantir qu’aucun ajout ne soit effectué ultérieurement. Elle est indispensable pour la validité d’un testament. Pour des raisons de sécurité juridique, cette exigence de validité ne peut être contournée. La signature garantit la sincérité des dernières volontés. De plus, seule la signature assure la clôture du testament par le testateur.

La signature doit généralement se trouver à la fin du testament, a précisé l’OLG Munich. Ce n’est que dans des cas exceptionnels, par exemple en cas de manque de place, qu’il est suffisant qu’elle se trouve ailleurs. Elle doit alors clairement se rapporter au texte et le clore.

Dans le cas présent, une telle exception ne s’applique pas puisqu’environ la moitié de la feuille était utilisée, il y avait donc suffisamment de place pour une signature à la fin du texte, et elle n’avait pas besoin d’être sur le côté. Elle n’a donc pas constitué une clôture de la déclaration, selon l’OLG.

 

Testament également invalide selon le droit anglais

 

Comme le testateur était anglais, l’OLG Munich a également vérifié si le document pouvait être un testament valide selon le droit anglais. L’OLG a également nié cette possibilité. En effet, la présence de deux témoins, requise par le droit anglais pour attester l’établissement du testament, faisait défaut. Le fils du testateur est donc devenu l’héritier unique selon la succession légale.

La décision de l’OLG Munich montre que le respect des formalités est également nécessaire pour établir un testament valide.

MTR Legal Rechtsanwälte conseille lors de la rédaction d’un testament et sur d’autres sujets du droit successoral et du droit successoral international.

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