Une condition préalable à un testament valable est que le testateur ait la capacité de tester. Par conséquent, la création d’un testament doit être envisagée à temps, avant que cela ne soit plus possible.
Le droit des successions prévoit que selon la succession légale, dans un premier temps, ce sont les proches parents qui héritent. Pour ceux qui ne le souhaitent pas, il est possible de rédiger un testament et de désigner les héritiers. Une des conditions pour qu’un testament soit valable est que le testateur ait la capacité de tester. Il est important de distinguer la capacité de tester de la capacité juridique, selon le cabinet d’avocats MTR Legal Rechtsanwälte, spécialisé en droit des successions.
Les personnes majeures sont généralement pleinement capables juridiquement, à condition qu’il n’y ait pas de « trouble pathologique des facultés mentales ». Un handicap mental, des hallucinations ou des maladies comme la démence peuvent entraîner une incapacité juridique. La capacité de tester doit être évaluée indépendamment de la capacité juridique. Pour être capable de tester, le testateur doit surtout être conscient qu’il s’agit de ses dernières volontés et de leurs conséquences. De plus, il doit pouvoir prendre ces dispositions de sa propre volonté, sans influence extérieure.
Si le testateur est incapable de tester au moment de la rédaction du testament, ses dernières volontés sont invalides, comme le montre un jugement de l’OLG Celle. Dans ce cas, la testatrice, célibataire et sans enfant, avait laissé un patrimoine de plusieurs millions d’euros. Dans un testament, puis dans un contrat de succession notarié, elle avait désigné son conseiller fiscal de longue date comme seul héritier.
Lorsque la femme est décédée peu après, ses proches parents et le tribunal des successions compétent ont commencé à douter de la capacité de tester de la testatrice. Le tribunal a donc commandé une expertise psychiatrique. L’expert a finalement conclu que la testatrice souffrait d’hallucinations et était donc incapable de tester. Le tribunal a donc décidé que le testament était invalide. Bien que le conseiller fiscal ait fait appel de la décision, il a retiré son appel après que l’OLG Celle a clairement indiqué qu’il considérait l’expertise psychologique comme convaincante et que l’appel n’avait aucune chance de succès.
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