Activité de loisir – Aucune prise en compte fiscale des pertes de la location de biens immobiliers de luxe

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BFH : Le bailleur doit prouver l’intention de faire des bénéfices

Selon le droit fiscal, les pertes provenant d’une activité de loisir ne peuvent être compensées avec les revenus du contribuable. Cela s’applique également à la location de propriétés de luxe, comme l’a clarifié la Cour fédérale des finances dans son arrêt du 20 juin 2023 (réf. : IX R 17/21).

En droit fiscal, une activité est considérée comme un loisir lorsqu’elle est exercée sans l’intention de réaliser un bénéfice. L’avantage est que les activités de loisir ne sont pas soumises à l’impôt. Le désavantage est que les pertes ne peuvent pas être déduites fiscalement. Sans intention de réaliser des bénéfices, l’activité est perçue fiscalement comme un loisir, explique le cabinet MTR Legal, qui conseille en matière de droit fiscal.

Activité de loisir fiscalement non pertinente pour la location de villas de luxe

La BFH a clairement indiqué, par son jugement du 20.06.2023, que l’activité de loisir fiscalement non pertinente peut également s’étendre à la location de villas de luxe. Dans le cas sous-jacent, un couple de parents avait acquis trois villas avec une surface habitable de plus de 250 mètres carrés chacune, qu’ils ont louées indéfiniment à leurs enfants majeurs. La location a engendré pour les parents des pertes annuelles entre 172.000 et 216.000 euros. Ils souhaitaient compenser ces pertes avec leurs autres revenus. Cela aurait entraîné une économie d’impôt sur le revenu significative.

Cependant, cela est resté au conditionnel. Car la Cour fédérale des finances a fait un gros trait sur leur plan et n’a pas autorisé la compensation des pertes locatives avec les autres revenus. Le BFH a motivé sa décision en indiquant que, pour la location d’un bien immobilier de plus de 250 m² de surface habitable, le contribuable doit prouver que la location vise à réaliser un profit. S’il ne peut pas prouver cela, car la location a entraîné des pertes financières sur une longue période, il s’agit d’une activité de loisir fiscalement non pertinente. Les pertes provenant d’une telle activité ne peuvent pas être compensées avec d’autres revenus positifs, a clarifié le BFH.

BFH: Aucune activité imposable

Ainsi, le BFH a confirmé sa jurisprudence précédente, selon laquelle la location d’une propriété conçue ou aménagée de manière coûteuse ne suppose pas automatiquement une intention de réaliser un bénéfice et donc une activité imposable. En effet, pour ces objets, un loyer qui reflète adéquatement la valeur résidentielle particulière n’est souvent pas réalisable. Les bailleurs doivent donc prouver, dans ces cas, qu’un résultat positif peut être atteint sur une période de prévision de 30 ans.

MTR Legal Rechtsanwälte conseille dans les litiges fiscaux avec les autorités fiscales et sur de nombreuses autres questions du droit fiscal.

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