VG Berlin : les DVD de séries ne sont généralement pas soumis à la taxe de soutien au film

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Classification de la jurisprudence du VG Berlin concernant la contribution cinéma sur les DVD de séries

La décision du tribunal administratif de Berlin, selon laquelle les coffrets DVD de séries ne sont en principe pas soumis à la contribution cinéma selon les §§ 66 et suivants de la loi sur le soutien du cinéma (FFG), occupe une place essentielle dans le contexte du financement du soutien du cinéma allemand. Le cœur de l’évaluation judiciaire était la distinction entre l’obligation de contribution pour les « programmes vidéo » qualifiés de films de long métrage et le traitement des séries télévisées commercialisées en DVD. L’analyse suivante intègre la décision dans le système de la contribution cinéma et tient compte des implications économiques et juridiques en matière de soutien pour les producteurs, distributeurs ainsi que les investisseurs.

Systématique de la contribution cinéma selon le FFG

Objet et champ d’application de la contribution cinéma

L’Agence de soutien au cinéma (FFA) est habilitée selon § 66 FFG à percevoir une contribution cinéma auprès de certains exploitants. Cette contribution vise à soutenir durablement les films allemands dont le financement ne repose pas exclusivement sur des mécanismes de marché. L’obligation de contribution dépend notamment de la première mise en circulation des « programmes vidéo » dès lors qu’il s’agit de films de long métrage. Par cette directive, le législateur poursuit l’objectif de générer une répartition concertée des parts de valeur ajoutée issues des chaînes d’exploitation afin de financer de nouveaux projets cinématographiques.

Distinction entre films de long métrage et séries

Les responsables de la FFA ainsi que la jurisprudence sont constamment confrontés à la difficulté de définir de manière adéquate la notion de « film de long métrage ». Ce terme n’est pas explicitement défini dans le FFG. Selon son interprétation traditionnelle, les films de long métrage regroupent des œuvres narratives cohérentes, conçues autour d’une intrigue achevée ou au moins cohérente, spécialement destinées à la projection cinématographique, notamment en salle.

Les formats de séries, en revanche, se distinguent régulièrement par leur structure épisodique, une narration répartie en épisodes indépendants et la réapparition de personnages et de décors. Les épisodes de films initialement destinés à la diffusion télévisée diffèrent ainsi par leurs caractéristiques principales des exigences posées à un film de long métrage « classique » et ne sont selon la pratique administrative et judiciaire majoritaire pas considérés comme des œuvres soumises à la contribution selon § 66 al. 1 n° 2 FFG.

Analyse juridique de la décision du VG Berlin

Faits et critères de décision

Dans le litige, la demanderesse, éditrice titulaire de licences des coffrets DVD regroupant des séries diffusées à la télévision, contestait un avis de contribution de la FFA. Il s’agissait de savoir si la distribution de DVD de séries devait être qualifiée de « première mise en circulation d’un programme vidéo soumis à contribution » (§ 66 al. 1 FFG).

Le tribunal administratif de Berlin a explicitement exclu l’obligation de contribution pour les éditions DVD contenant des épisodes successifs d’une série télévisée. Selon la motivation, de telles séries ne constituent pas des « films de long métrage » au sens du FFG. Caractéristique des séries est d’une part la structure épisodique et la présentation développée pour la diffusion télévisée, d’autre part l’absence de dramaturgie unifiée et globale, laquelle est déterminante pour un film soumis à contribution. Les caractéristiques techniques du support de distribution — comme le stockage sur DVD — sont sans pertinence pour l’évaluation.

Critères distinctifs déterminants

Le tribunal s’est fondé sur des critères objectifs de contenu : il convient de vérifier si l’œuvre présente une intrigue autonome, cohérente et artistiquement élaborée qui dépasse le niveau du divertissement télévisuel sériel. Dans le cas des coffrets DVD composés uniquement d’épisodes télévisés, cela fait généralement défaut.

La décision distingue ainsi entre une simple compilation formelle de plusieurs épisodes sur un support et la qualification d’une œuvre nouvelle soumise à contribution portant un caractère artistique indépendant. Dès lors que des séries télévisées propres ou achetées sont exploitées secondairement sous cette forme, il n’existe en principe pas d’obligation de contribuer à la FFA.

Importance économique et en matière de soutien de la décision

Conséquences pour les producteurs, distributeurs et titulaires de droits

La jurisprudence du tribunal administratif de Berlin offre une sécurité juridique accrue aux acteurs économiques du secteur des médias concernant la charge de contribution dans le segment de la commercialisation des séries. Pour les producteurs, gestionnaires de droits et éditeurs, la clarification des critères de distinction constitue une base de calcul plus fiable pour la conception des modèles de distribution, des licences et des décisions d’investissement.

Importance pour le système de soutien

En conséquence, la décision influence également les recettes de la contribution cinéma et le potentiel de financement de la FFA, puisque le potentiel d’exploitation des séries télévisées et des éditions DVD correspondantes n’est pas soumis au système de répartition. Le financement du soutien au cinéma repose ainsi prioritairement sur l’exploitation des films de long métrage soumis à contribution, qui, dans leur fonction assignée, sont essentiels à la préservation de la culture cinématographique allemande.

Classification d’autres procédures

Il convient de noter que la décision du tribunal administratif de Berlin relative à l’affaire référencée VG 21 K 146.10 en date du 27 janvier 2011 se fonde initialement sur le cas particulier examiné. Une clarification définitive de la question pour tous les formats de séries envisageables reste donc réservée à d’éventuels recours et à une jurisprudence possible de la plus haute juridiction. Jusqu’à l’établissement d’une ligne juridique solide au niveau supérieur, les questions de délimitation doivent continuer à être évaluées au cas par cas (Source : VG Berlin, jugement du 27.01.2011 – VG 21 K 146.10).

Perspectives et indication d’un besoin de conseil

Les distinctions internes aux lois et au droit des aides dans le domaine de la taxe sur les films nécessitent, au cas par cas, une évaluation précise des modèles d’exploitation et des configurations de droits concernées. Les conséquences affectent tant les calculs fiscaux que la planification stratégique des entreprises dans les secteurs des médias et du divertissement. Les entreprises, investisseurs et titulaires de droits évoluant dans ce contexte complexe peuvent obtenir des informations complémentaires auprès d’un conseil juridique spécialisé en droit fiscal concernant des questions spécifiques liées aux obligations fiscales et de taxation.

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